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vendredi 29 janvier 2016

L'hellébore fétide


Une bien belle plante devant laquelle certains passent, inattentifs.
Et pourtant, si nous nous  penchons et si, du bout des doigts, nous prenons la peine de soulever les minuscules clarines formées par ses fleurs, ce sont de petites merveilles de couleurs que nous découvrons.


Dès janvier, les hellébores garnissent nos paysages calcaires de leur vert jaunâtre, taches lumineuses au centre des buissons, au bord des chemins ou à l'entrée des massifs forestiers.


Dans l'Antiquité et jusqu'au Moyen Âge, l'hellébore fut utilisé  pour soigner la folie mais sa terrible toxicité  provoqua finalement son abandon dans ce domaine.
Alors, bien entendu, méfions-nous de cette plante magnifique. Evitons de la cueillir, contentons-nous de l'admirer.  















Si, par chance, un  hellébore s'installe dans votre jardin, soyez patients. Le mien  a mis trois ans avant de m'offrir sa première floraison.

http://www.orchidee-poitou-charentes.org/article1126.html

http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-31516-synthese

http://www.fleurs-des-champs.com/fiche_helleborus_faetidus.html

vendredi 22 janvier 2016

"Taxi Téhéran" - un film de Jafar Panahi




Une véritable leçon de courage de la part du réalisateur qui, étant interdit de travail dans son pays, nous offre ce petit joyau tourné au nez et à la barbe des mollahs.
Quel admirable courage que celui dont fait preuve cet homme face à tout un régime antidémocratique ! Surtout quand on compare son courage à la lâcheté de tous ces jeunes crétins qui partent faire le jihad pour apporter leur soutien à cette antidémocratie elle-même.  
Pour cent crétins qui s'engagent, l'engagement d'un seul Homme sauve l'honneur de notre conception respectueuse de la liberté et de la vie.

Quelle réussite cinématographique aussi : tourner un film entier à l'intérieur d'un taxi sans jamais perdre un seul instant l'intérêt du spectateur.








http://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/critiques/jafar-panahi-nous-embarque-dans-son-taxi-teheran-216691

lundi 18 janvier 2016

"Sur ma mère" - Tahar Ben Jelloun



  Un très beau passage du roman qui peut faire réfléchir tant il est vrai que, souvent, à l'heure actuelle, les personnes âgées sont considérées comme inutiles dans notre société.

"…..........................
Ma mère n'a jamais entendu parler d'une maison où on se débarrasse des vieux. Elle ne s'imagine pas une seconde qu'un de ses enfants puisse la rejeter et l'exiler quelque part. Qu'on l'appelle « asile », « hospice », « maison de repos » ou « lieu de retraite », c'est un débarras. J'ai été impressionné par un film japonais où on transporte en haut d'une montagne enneigée un vieillard en vue de hâter sa mort. Je crois que c'est une tradition qui relève d'un excès d'orgueil de la part des personnes âgées qui refusent de constituer une charge encombrante pour leur progéniture. Les vieux réclament cet exil en compagnie des oiseaux de proie. On les installe dans les cimes et on rentre à la maison, un peu léger, un peu mélancolique. Dans un pays où le suicide est fréquent, où le sens de l'honneur est exacerbé, les personnes âgées ont pris de l'avance sur l'éventuelle, la probable mesquinerie de leurs enfants. Elles s'en vont avant qu'on se lasse d'elles. Théoriquement, c'est assez séduisant, mais quand il s'agit de passer à l'acte, c'est assez monstrueux. C'est une forme encore plus perverse d'euthanasie. Dès qu'une personne perd ses capacités productives et intellectuelles, il faut qu'elle laisse la place aux plus jeunes ..........

…... Je me souviens d'une scène d'un film à sketches italien où Alberto Sordi sort sa vieille mère dans sa nouvelle voiture dont les sièges sont encore recouverts de cellophane, lui achète une glace et lui promet une belle promenade. Devant tant de sollicitude elle se montre inquiète, n'étant pas habituée à être traitée avec tant de gentillesse par un enfant égoïste et assez monstrueux. Elle comprit qu'il l'emmenait dans un hospice pour vieillards. Ce qu'il fit avec un cynisme souriant et cruel. Ce fils indigne partit avec une petite mauvaise conscience, une tristesse qui ne dura pas plus d'une minute. Nous autres spectateurs, nous avions le cœur serré. Je m'étais identifié à la pauvre vieille; j'avais les larmes aux yeux. J'essayai ensuite de me mettre à la place du fils, j'eus la nausée. Et pourtant cette scène est devenue ordinaire, banale en Occident. On ne s'en offusque plus; on vit avec et on s'en prend au manque d'espace, au manque de temps. On se réfugie dans l'égoïsme tranquille, celui que ces mêmes parents transmettront à leurs enfants; la roue continuera de tourner dans l'éternel retour d'une modernité qui a sacrifié les personnes âgées tout en travaillant à allonger leur espérance de vie. Ce paradoxe est le résultat inévitable d'une société où les seules valeurs célébrées et protégées sont les valeurs marchandes..................... "

Aujourd'hui, nos chercheurs sont en train d'inventer encore plus écœurant : des robots électroniques chargés de surveiller les vieillards en difficultés ....
Et … nos gouvernements ne parviennent pas à réduire le taux de chômage alors qu'il serait tellement plus humain d'employer des chômeurs pour aider les personnes vieillissantes ... 


samedi 16 janvier 2016

"Les Huit Salopards" - Quentin Tarentino

A ne pas manquer... si vous aimez les films sanglants avec  quelques bonnes scènes gore équilibrées par un humour explosif. 
Des paysages fabuleux dont la blancheur et la pureté contrastent avec un huis clos glauque à vous couper le souffle.
Un jour, Tarentino nous surprendra en faisant gicler le sang hors de l'écran sur les spectateurs tétanisés.
Pour ma part, j'adore les films de ce réalisateur parmi lesquels ce dernier.
Cependant, ce qui m'étonne c'est l'interdit qui ne va pas au-delà de 12 ans : certaines scènes sont d'une dureté et d'un réalisme à soulever le coeur.




https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Tarantino

http://www.purepeople.com/article/quentin-tarantino-au-coeur-d-une-controverse-il-reagit-persiste-et-signe_a167791/1


Le cri du canari - document partagé par ... en parlant d'autisme

...
Institut pour la Protection de la Sante Naturelle


Le cri du canari !




Le cri du canari !

Il y a toujours une forme de pensée magique autour de l’autisme. Pendant longtemps l’autisme a été une fatalité, dont la cause était les parents. Si le fils était autiste, c’est qu’il avait une mauvaise mère [1]. Et comme l’on ne change pas sa maman, il n’y avait rien à faire.

Récemment la génétique a remplacé la mauvaise mère. L’autisme était une histoire de gènes dégénérés. Là encore, c’était sans issue puisque l’espoir ne pouvait venir que d’une hypothétique recherche sur la génétique. On a donc remis les autistes entre les mains des psychiatres et des psychologues et relégué cette maladie au rang des maux incurables, tout en promettant (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) que la recherche en génétique résoudrait bientôt le problème. 

Des chiffres inquiétants…

L’évolution des chiffres aurait dû faire douter les tenants de l’hypothèse génétique. En effet, à moins qu’il n’y ait eu en deux générations une mutation génétique invraisemblable, l’explosion de cas d’autisme à laquelle nous devons faire face ne saurait s’expliquer ainsi. L’amélioration du diagnostic et du dépistage n’expliquent pas non plus l’évolution actuelle : d’abord parce qu’elle est exponentielle ; ensuite parce qu’elle s’est confirmée dans les dernières années et qu’on ne peut pas dire qu’il y ait eu une différence majeure dans les méthodes de dépistage entre 2010 et 2016 !

Certains estiment que l’autisme est passé d’une incidence de 1/3000 à 1/150 en 50 ans en Amérique du Nord [2]. Si les chiffres officiels ne sont pas si élevés, ils restent préoccupants : en 10 ans, aux Etats-Unis, on est passé d’une incidence de 1 sur 150 en 2000 à 1 sur 68 en 2010 [3] et 1 sur 50 en 2014, soit une multiplication des cas par trois ! Tous les pays industrialisés ont connu une évolution similaire, la Corée du sud ayant la palme : dans une étude de 2011, les chercheurs y signalaient une prévalence de 1 enfant sur 38 [4].  A ce rythme, le Docteur Olivier Soulier, qui organise sur le sujet un événement à Paris les 30 et 31 Janvier 2016 (
http://www.congressortirdelautisme.com/), craignait lors du congrès IPSN (3 et 4 octobre 2015), que nous risquions si rien n’était fait dans les 30 prochaines années, de voir un enfant sur 2 atteint d’autisme… 

Vers une nouvelle approche de l’autisme

Les scientifiques se sont tournés vers les neurologues pour qu’ils expliquent l’autisme et qu’on trouve des solutions à cette maladie. Leurs études n’ont pas donné de grands résultats sur le plan de la génétique. En revanche, elles ont permis grâce à l’imagerie cérébrale de montrer que l’activité chimique du cerveau était altérée chez les autistes. Devant toutes ces données accumulées, certains scientifiques ont émis une nouvelle hypothèse : l’autisme ne serait pas une maladie psychiatrique ayant des conséquences sur le corps, mais une maladie physique ayant une incidence sur le cerveau. La définition de l’OMS, pour qui l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales est à mi-chemin entre ces deux conceptions.

Le Dr Martha Hebert, issue de l’école médicale de Harvard, est depuis plusieurs décennies considérée comme la pionnière de la nouvelle théorie. Elle estime que l’autisme, bien que lié à des facteurs génétiques, est lié à d’autres facteurs, notamment la biologie. C’est une maladie du corps et non du cerveau. Cette réflexion est née de l’observation des effets dits « secondaires » qui se manifestent de manière répétée chez les autistes : tous ont des troubles de l'appétit ou des problèmes digestifs. Par ailleurs les enfants autistes se portent mieux quand ils ont de la fièvre ce qui est une réaction typiquement biologique. Ainsi, cette maladie affecterait la chimie du cerveau. Comme lorsque l'on a trop bu : le cerveau ne fonctionne plus aussi bien mais on garde bon espoir de retrouver toutes ces fonctions le lendemain.

Après avoir passé en revue l’essentiel de la littérature scientifique sur le sujet, ses conclusions sont que : 
  • L’origine est essentiellement biologique. Par exemple une étude effectuée sur des jumeaux dont l’un est autiste, montre que le deuxième est également autiste dans 60% des cas s’il s’est développé dans le même placenta. Mais s’il y avait deux poches, le deuxième jumeau n’est autiste que dans 11% des cas. 
  • L’autisme ne « casse » pas le cerveau mais le « bloque ». Si l’on trouve un moyen de « débloquer » le cerveau, on parvient à des résultats spectaculaires. 
  • L’autisme est causé par différents co-facteurs environnementaux et médicaux : pollution de l'air, pesticides, retardateurs de flammes, un terrain fragile,  bas niveaux de vitamines, antibactériens dans les savons et métaux lourds.
  • Aux facteurs environnementaux s’ajoutent des facteurs médicaux : obésité, hypertension ou diabète maternels, infection pendant la grossesse, maladie auto-immune et antibiotiques. 
  • Ces co-facteurs affectent le système immunitaire, les hormones, le sommeil, et d’autres fonctions créant un deficit de communication entre les systèmes du corps humain et une frustration chez l’enfant. C’est un cercle vicieux. 
  • En travaillant sur ces co-facteurs on peut obtenir des résultats remarquables. 
La perspective ouverte par le Dr Martha Herbert s’est trouvée confirmée par les travaux du Professeur Luc Montagnier. Son hypothèse est que de nombreuses maladies chroniques, dont l’autisme, sont d’origine bactérienne ou virale. Il a montré que certains ADN de virus ou de bactéries émettent des ondes électromagnétiques.  Ces ondes nous permettent de savoir chez un patient s’il est gêné par des agents pathogènes. Et c’est exactement ce que l’on observe chez les autistes : leur plasma sanguin émet des ondes, qui correspondent à celles de bactéries.

Cela explique pourquoi, chez 50% des autistes, les traitements antibactériens donnent des résultats satisfaisants.  

Le petit canari

Le chercheur danois Olav Albert Christophersen a publié en 2012 [5] un article intitulé : “Doit-on considérer l’autisme comme un canari en train d’alerte l’homo sapiens qu’il court à sa perte ?” [6]

Il développe une thèse proche de celle de Martha Herbert. Il explique que l’autisme regroupe un ensemble de maladies dont les symptômes se recoupent. Pour lui, les mutations rapides de l’environnement liées aux révolutions industrielles ont une incidence directe sur les organismes vivants dont les humains. Les polluants en tout genre ont une incidence sur l’ADN humain et le font muter. Les autistes ne seraient en réalité que les premières victimes d’une tendance de fond qui finira par s’étendre à l’ensemble de l’humanité.

L’inquiétude des scientifiques par rapport à l’environnement et la santé n’est pas nouvelle. Dans les années 2000 déjà un rapport de l’ONU, réunissant les avis de 1360 chercheurs, estimait qu’au rythme actuel de destruction des écosystèmes, l’humanité n’aurait pas plus de deux générations à vivre.

Depuis, les alertes se sont multipliées. Nous savons que les substances chimiques injectées massivement dans la nature ont des effets désastreux et durable. Les efforts sont à faire dans de nombreux domaines : agriculture (pesticides, herbicides, OGMs), industrie (peintures, retardeurs de flammes, etc.), cosmétiques, agroalimentaire (additifs, conservateurs, pesticides, etc. Cf l’interview de Gilles-Eric Séralini 
ici : bâtiment, santé (médicaments, traitements aux hormones etc.) et j’en oublie sûrement. Le chantier, nous le savons, est énorme. Les Chinois dont l’environnement s’est considérablement dégradé ces dernières années commencent à le comprendre. 

Sortir de l’autisme

En attendant, il est possible de voir le côté positif de ces découvertes. L’origine bactérienne de la maladie et l’importance des facteurs environnementaux indiquent qu’il est possible de travailler sur le terrain du patient atteint d’autisme.

Sans entrer dans le détail d’une méthodologie qu’il conviendra de définir avec un thérapeute spécialisé, on peut retenir quatre grands axes de travail :
  • Renforcer le terrain. L’autisme, c’est d’abord un terrain affaibli, manquant de vitamines, de nutriment et généralement intoxiqué ;
  • Détoxifier le corps. Les études montrent notamment des résultats avec le glutathion. Le glutathion fabriqué par le foie est essentiel pour détoxifier l’organisme. Or, chez les autistes, le niveau de glutathion est nettement plus faible que la normale [7].
  • Un traitement antibactérien. 
  • Un accompagnement psychologique : dans l’autisme, le patient est soumis à un stress important lié à la frustration qu’il a de ne pas pouvoir communiquer. Les conséquences psychologiques de la maladie méritent donc un traitement approprié. 
Pour aller plus loin :

Un congrès est organisé par Sens et Symboles à Paris les 30 et 31 Janvier 2016 : Informations 
ici.

Pour ceux qui parlent anglais, vous pouvez également aller voir 
le site du Dr Martha Herbert
Bien à vous,

Augustin de Livois
Sources :

[1] Dans les années 50, on estimait que les mères d’autistes étaient souvent froides et distantes. On les appelait les mères « frigo ».

[2] 
Why Current Thinking About Autism Is Completely Wrong 
[3] 
autism spectrum disorder 

[4] 
Prevalence of Autism Spectrum Disorders in a Total Population Sample 

[5] 
Should autism be considered a canary bird telling that Homo sapiens may be on its way to extinction? 

[6] Librement traduit de l’anglais, titre original : Should autism be considered a canary bird telling that Homo sapiens may be on its way to extinction?

[7] Etude Suh, J., W.Walsh, et al (2008) publiée dans le American Journal of Biotechnology and Biochemestry


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IPSN 


mercredi 13 janvier 2016

Faute de neige...


... la seule solution est de réunir ses souvenirs d'enfance et de la dessiner tout en réinventant et en enjolivant...


Téléphone fixe...

... celui qui ne fixe pas votre amour et encore moins votre fidélité chez ORANGE !


Pas de téléphone, pas d'internet depuis le 30 décembre 2015.
Le 31, je fais vérifier ma livebox dans une boutique ORANGE.
La livebox n'est plus opérationnelle. On m'en fournit une autre....
... qui ne fonctionne pas !
Je me remets en route pour rendre visite à un informaticien de mes connaissances.
Cette fois-ci, j'emmène mon ordinateur et ma livebox.
Nouvelles vérifications en long, en large et en diagonale sans le moindre résultat.
Une seule solution, contacter le service client d'Orange.
Et c'est Cyril qui nous répond que, ALORS QU'A CE MOMENT-LA NOUS AVIONS TOUT DECONNECTE, grâce à la puissance de ses appareils, il peut voir que c'est la livebox qui est, elle aussi et comme par hasard, défectueuse. 
C'est ce qu'on appelle le miracle d'après Noël !  
Le 4 janvier, je retourne à la boutique avec la nouvelle livebox sous le bras.
Il paraît que je n'ai pas de chance me dit-on.
Nouvel échange de la livebox que je fais réinitialiser sur place par mesure de précaution.
Là, je dois payer 9 euros pour la réinitialisation. 
Bon, non responsable mais cochon de payant quand même.
De retour chez moi, rien n'a changé malgré l'échange, la réinitialisation par le personnel d'Orange et le payement.
Toujours pas de téléphone ni d'internet.
Le 12 janvier, à partir de la ligne d'un ami,  je tente un nouvel appel téléphonique pour tomber sur un clown qui trouve ma situation très humoristique. Quand je lui dis que, personnellement, cela ne m'amuse pas du tout, il tente de me calmer en me disant que cette fois-ci je suis entre de bonnes mains et qu'il va m'envoyer un technicien car c'est peut-être la ligne téléphonique qui pose problème !
Dans mon énervement je lui fais comprendre que si, le lendemain, ma ligne n'est pas rétablie, je descends dans sa boutique et que je la fais exploser.
Tiens, le clown n'a plus aucun humour et me dit de faire attention car je suis enregistrée. 
Ma foi, si cela peut lui faire plaisir ! Il faut dire que par les temps qui courent !!!
Le croiriez-vous ? Comme par miracle, ce matin, internet est rétabli sans la visite prévue  du technicien.
Par contre ..... quand je veux téléphoner chez Orange pour annuler cette visite, c'est pour entendre une voix tout sucre tout miel qui m'annonce : "Votre contrat ne vous permet pas de passer des appels téléphoniques à partir de cette ligne".
Voilà quelque chose de nouveau, ma ligne aurait-elle été changée ? ou, moins prosaïquement, Melchior, Gaspard ou Balthasar auraient-ils laissé tomber ma ligne parmi leurs trésors ? 
Pauvre Christ ! Mauvais début dans ta vie.

Quand ma ligne sera rétablie (on peut rêver) j'appellerai ce jour une Théophanie.

...............
20 heures : Eh bien ! après moult recherches personnelles de connections voilà donc le but atteint : téléphone rétabli, youpi ! 
Merci au technicien qui n'a pas pris la peine de venir vérifier chez moi si tout fonctionnait correctement.