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L'imagination au pouvoir !


Parfois,en forêt, j'arrive à me faire peur !
Dernièrement, dans la hêtraie de La Tussie, en me retournant, durant une fraction de seconde, j'ai cru que quelqu'un m'avait suivie en silence.
😱    😱   😱   😱
Waooow ! les battements de cœur !

Forêt de la Tussie au soleil déclinant

mardi 30 juillet 2019

Quelques minutes dans la vie d'une araignée


Qu'est-ce donc que cette petite boule de résine   collée à la feuille de Laurier ? Serait-ce encore le cyprès qui à pleuré sur mon arbuste ? Que nenni, ma chère, c'est la petite Ariane qui attend que mon ombre menaçante s'éloigne.

  
J'ai approché un doigt, Ariane a fui. Arrivée sur le bord de la feuille, elle tente d'assurer son équilibre en envoyant derrière elle, par ses filières, des soies qui, bien accrochées, lui serviront d'appui. (avec un rien d'attention, en zoomant, on peut les voir sortir)
 


J'ai ainsi pu constater à quel point ces soies sont solides : l'une ayant atteint mon doigt, j'ai dû enrouler ce fil à la pointe de la feuille pour le faire céder faute de quoi, la petite et moi restions unies pour ..... quelques temps ! 








Contrairement aux thomises que je rencontre habituellement, celle-ci ne dresse pas les pattes antérieures en les écartant pour faire face au danger. 
Non, elle se met en boule pour, à mon avis,  passer inaperçue, semblable à un gros bourgeon de feuille. 
Mais une autre théorie pourrait être  valable elle aussi. Dans cette position, la petite araignée, plaçant son céphalothorax entre ses deux paires de pattes antérieures,  présente alors son opisthosome* comme une tête bien plus grosse que sa tête réelle ce qui pourrait effrayer un éventuel petit prédateur. 
Mais peut-être ai-je beaucoup d'imagination.... 

S'ensuit alors la valse de l'araignée et de l'objectif que l'on pourrait qualifier de "attrape-moi si tu peux"

 











Après la valse, un court voyage : comme aujourd'hui est la journée internationale de l'AMITIE, Ariane quitta les feuilles de laurier pour poursuivre sa vie dans le lilas. 
Bon vent et longue vie, petite !  

Brève rencontre, comme dans le film. Mais moi, je n'avais pas d'escarbille dans l’œil  et Ariane n'était pas médecin ...

Peut-être s'agit-il de : 
http://www.dipode-vie.net/Arachnides/Araneidae/Neoscona/subfusca.html
Merci à Aurore Thourault pour le renseignement.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Opisthosome

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatomie_des_araign%C3%A9es

* abdomen des araignées

MB LIVE


Une merveilleuse source de photos, documents, interviews concernant la montagne.

dimanche 28 juillet 2019

Retour au Mont Serein




21 juillet 2019

"Et si nous allions rendre  une petite visite au Chalet Liotard, juste de quoi se jeter un  café matinal derrière la cravate avant l'arrivée du reste du groupe ?" propose Martine, l'avant-gardiste des bonnes idées.
Du chalet, la vue offerte sur les Baronnies et , au loin, sur les Alpes, apporte une satisfaction intense. Cette infinie étendue de vagues bleutées et de sommets, c'est un regard vers la sérénité.

Soudain, une grande ombre se dessine au sol. Un vautour, un aigle ? Toujours, l'imagination enjolive la réalité... L'ombre n'est autre que celle d'un parapentiste arrivant du sommet du Ventoux.

C'est beau, c'est calme, c'est silencieux, semblable à un immense oiseau jaune profitant de chaque courant porteur pour, au final, venir se poser en douceur non loin de nous. 



Dès l'arrivée des amis, le départ est donné : en route pour une journée de découvertes.


Comme le dit si bien Alain en traversant les premières étendues herbeuses, c'est ici que l'on pourrait rejouer quelques épisodes de "La Petite Maison dans la Prairie " ...


 











Une première rencontre des plus réjouissantes : le troupeau, son berger, ses patous et autres chiens ... Des instants parfois trop brefs de bavardages, de questionnements, de caresses (aux chiens) , cela ne peut que donner de l'allant avant de poursuivre la rando.


 













Au passage, quelques rochers attirent l'attention par leur beauté, témoins immuables de l'évolution de ce Mont Serein...  de plus en plus fréquenté   ...






De brebis en rochers, nous arrivons au belvédère qui offre cette remarquable vue sur la vallée du Toulourenc et une partie de la chaîne des Alpes 







Il faut l'admettre, même avec étonnement, ce paysage est tellement magique que l'on s'échappe parfois de Guantanamo pour venir y respirer un air de liberté... 
 



 
D'une fleur à un papillon, d'une observation à un questionnement, nous voilà rendus, l'heure du casse-croûte est arrivée  et nous nous étalons dans les herbes avec un véritable plaisir.
























Le cadeau suivant fut la traversée d'une superbe hêtraie où l'esprit de l'enfance revient nous saisir sans crier gare  ...




... jusqu'à la rencontre du grand saurien du Ventoux. Rencontre rare s'il en est ! ...

... malgré tout, la découverte de la tête arrachée de sa dernière proie donne à réfléchir alors que, justement, nous discutons de l'idée de venir nous promener une nuit dans la forêt!



Lors de chaque rando, après la marche, les découvertes, les stupéfactions, la fin est proche et c'est par la bergerie et ses vertes prairies... Oups, non ! ... et ses prairies brûlées de soleil (la canicule est passée par ici) que nous terminons le circuit de Jean-Henri Fabre.






Pas tendre le Jean-Henri !


Reste maintenant à trier les souvenirs photographiques.

 

En ce qui concerne les papillons, nous sommes gâtés, comme toujours dès que l'on monte en altitude. Sans pulvérisations, longue vie aux papillons ! 

(pour la reconnaissance des papillons, c'est sans aucune certitude)


damier ???

???
 





???


???
piéride
























demi-deuil

argus ou azuré ???


zygène de la bruyère


piéride
























accouplement de mélitées surveillé de près par une zygène



Les fleurs restent nombreuses, bien que certaines commencent tout doucement à se flétrir. La canicule ne les a pas épargnées.

Panicaut blanc des Alpes
Céphalanthère rouge
Prénanthe pourpre

Campanule


Épilobe en épi
Molène ou bouillon blanc



























Le lilas d'Espagne, de la famille des valérianes,   semble toujours attirer de nombreux insectes. Un véritable restaurant trois étoiles dans la nature.

Émerveillement de Brigitte devant la grande gentiane qui atteint parfois une hauteur impressionnante : dès sa sortie de terre, la grande gentiane n'a qu'un désir : caresser le ciel !
Malheureusement, ce dimanche, nous arrivons trop tard, les floraisons sont terminées. Restent les graines en formation ...























???

Ici aussi, les tiges de molène ou bouillon blanc sont impressionnantes.Certaines peuvent atteindre plus d'un mètre.

























Et que serait une rando en Provence sans le parfum de la lavande sauvage ?



Merci à Alain pour l'organisation de la rando, merci à toutes les amies pour leur bonne humeur