Mardi, 29 août 2023
Après les canicules, après l'orage, après la pluie, une petite sortie au grand air ne pouvait apporter que du bonheur !
Tout en marchant, les regards se portent vers les cultures de potirons, sous les grappes de raisin, il caresse la pruine des coings superbes. Mais chez ces derniers, le développement est loin d'être terminé.
Et pourtant on sent, à d'imperceptibles détails que l'automne n'est plus très loin. Serait-ce ce vent violent faisant valser les premières feuilles mortes qui serait annonciateur de son arrivée ?
Quelques parcelles de vignes ont échappés à la sécheresse, pour d'autres, c'est un désastre ! Les grains sont complètement racornis, inutilisables, un amas de vieilles peaux mortes et rien d'autre ...
Comme d'habitude, le Ventoux se pointe dans le paysage...
Ici, sous l'effet des dernières pluies très violentes, le sentier s'est transformé et ne présente plus que de profondes crevasses dans lesquelles le safre** a été mis à nu.
Ah ! ce souvenir à l'horizon !
Rocher, joli rocher ! Nous reviendrons t'escalader, c'est certain à condition que Maxou le "débusqueur" de sentes animalières retrouve les traces que nous avons laissées l'année dernière lors de notre première montée...
Au loin, bleuté par l'arrivée prochaine du soir, le plateau de Saint-Amand
Les coings ! ni pommes, ni poires, ce sont les coings, fruits étranges comme il en arrive de temps à autre dans le règne végétal *
Au Mas Totor, les diverses floraisons embellissent le parcours. Ici, chaque saison a ses fleurs et c'est toujours un cadeau pour le regard.
Après un dernier tournant, au loin, le village de Faucon apparaît.
Fin de notre sortie et, sur la route du retour, rencontre de l'amie de Maxou , l'adorable Jolia qui fera un bout de chemin avec nous.
Deux gabarits assez différents ...
(pour Fabienne)
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| Une bonne heure de marche et des montées très faciles |
* voir les caractéristiques botaniques !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coing
** safre -nom commun | |
safre \safʁ\ masculin
- (Provence) roche argilo-sableuse[4].
- Le long des parois de calcaire et de safre on avait accroché une vigne, et dans le fond, à l'entrée d'une grotte, on voyait un banc et une table de bois sous une tonnelle. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
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