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jeudi 28 août 2014

Par monts et par "Veaux"

Chaque matin, le ciel se baigne dans le Toulourenc
Saint-Léger-du-Ventoux




















Ce mercredi,   la randonnée proposée par Gilles Pascal (https://www.facebook.com/RandosReilhanette) partait de Saint-Léger-du-Ventoux pour nous conduire jusqu'à Veaux, hameau  de Malaucène. Aller-retour.
Sur la route qui menait au lieu de rendez-vous, mauvais présage, le   Géant provençal avait toujours son bonnet de nuit. "Bon, me dis-je, le vieillard somnole encore; après tout, il n'est que 8 heures." Un coup d'oeil à l'ouest me rassura : les Dentelles montraient les dents !

Et comme de juste, la journée fut magnifique.











Nous avons donc quitté le plus petit village du Vaucluse pour rejoindre Veaux qui, d'après ce que j'en ai lu, ne compte que 6 habitants en hiver ! 






Empruntant le GR qui longe la rivière, nous voilà partis vers l'aval, prêts à découvrir les merveilles qui ne se firent pas attendre :   falaises émaillées de beaumes,   surplombs rocheux impressionnants,   miroirs d'eau calme avant transformation en cascades,   vallées tout en profondeur avec, en prime, tant de détails surprenants ou amusants...




Vers midi, nous étions rendus au pont de Veaux, village dont l'une des caractéristiques est d'avoir ses habitations sur le Vaucluse et son cimetière sur la Drôme. Étrange, direz-vous. Oui, mais  il semblerait que cette séparation des vivants et des morts  soit, ici, due au désir de bénéficier, voici plusieurs siècles, des avantages offerts par le Comtat Venaissin ( http://toulourenc-horizons.org/au-fil-du-toulourenc) 
Mais cette originalité n'est peut-être pas la plus intéressante pour les amateurs de grand air, de liberté et de paysages époustouflants. 
En effet, la remontée du Toulourenc par son lit est une aventure qu'il faut avoir vécue au moins une fois dans sa vie. Deux, c'est mieux et trois vous laissera sans voix.




C'est après un déjeuner pris tranquillou à l'ombre des charmes, des chênes verts et des genévriers, que nous nous sentîmes d'attaque pour affronter l'eau et ses multiples surprises.... dont l'une, mais pas des moindres, fut celle que Gilles nous réserva, lui qui plongea tout habillé pour nous prouver que, même sans savoir nager, il est possible de survivre dans les eaux vives du Toulourenc ! Merci, Gilles, une fois de plus, tu nous as estomaqués par tes talents d'animateur.
D'eaux calmes en cascades, d'ombres ténébreuses en lumières vives, nous avons suivi la voie du retour, le coeur rempli d'amour pour cette nature qui jamais ne déçoit.



























Petite récolte d'autres souvenirs 
La pluie nocturne a oublié ses perles
Le "tabac d'Espagne"
La puissance des plantes et leur force de vie
sont incroyables.
Ici, la plante s'est faufilée par le trou d'une pierre.

Au bord du GR, un ancien four à charbon de bois  portable 
http://randojp.free.fr/0-Diaporamas/Fours/Fours1.html
http://www.charentelibre.fr/2011/06/18/de-l-etouffee-au-barbecue,1041404.php



Un enfant est passé ...


Le masque au clin d'oeil


Profil statufié : le Commandeur surveille la rivière



Un chouïa d'humour !
Sentir son short se barrer quand on a
les deux mains agrippées au rocher de la cascade,
cela doit être stressant.
Pour ne pas perdre la face, l'escaladeur imprudent
a trouvé une technique imparable : se plaquer le ventre et les hanches
contre le rocher.
Une anecdote à mettre de côté
pour un soir de Noël quand les invités s'ennuient.
... Je serais bien restée quelques minutes de plus
 pour un suivi photographique
mais le voyeurisme n'aurait pas été bien loin !
Et brusquement, surgies d'on ne sait où, deux fesses qui viennent
vous gâcher les pixels !
"Enlève ton masque, Niki, nous t'avons reconnu !"

...
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère

- Je n'en ai point ! 

...

J. de la F.                                


  


samedi 23 août 2014

Internet : protégeons les adolescents


On ne le redira jamais assez, il faut accompagner les adolescents sur le Net.

« Il n'y a plus de distance entre vie publique et vie privée. On a beaucoup de problèmes avec Facebook. Une de nos élèves avait posté une photo relativement anodine d'elle avec deux copains. Les autres ont tout de suite dit que c'était une fille facile, qu'on pouvait tout faire avec elle, l'ont injuriée... Avec les réseaux sociaux, il n'y a plus de distance entre le public et le privé ... »
Joël guignolet principal du collège Jean Lurçat, à Saint-Denis.
Extrait du journal ELLE 31 janvier 2014

Lorsque votre enfant fait ses premiers pas, vous restez à côté de lui et offrez vos doigts pour qu'il s'y agrippe. Lorsqu'il utilise ses couverts pour la première fois, vous lui tenez la main. Lorsqu'il monte pour la première fois sur un petit vélo, vous tenez la selle durant plusieurs jours. Lorsque, presque adulte, il sera prêt à passer son permis de conduire, vous resterez assis à ses côtés de longues heures.
Avez-vous la même attitude quand, dans un début d'identification aux adultes et, pour la première fois aussi, il part naviguer sur le Net avec ce sentiment de conquête et d'invulnérabilité propre à tout adolescent ?
Quelques conseils verbaux et certaines protections mécaniques peuvent lui éviter un casse-gueule psychologique certain, des humiliations inutiles et même des rencontres malsaines qui risquent de détruire le reste de son existence ou, tout au moins, de marquer son esprit pour longtemps.

Voici, parmi d'autres, plusieurs conseils trouvés dans la revue ELLE :
  • Ce qui me semble essentiel, dès le départ, c'est d'établir un rapport de confiance entre le jeune et ses parents.
  • Le meilleur des filtres parentaux (même très efficaces) ne remplacera jamais le coup d'œil régulier du responsable de l'enfant.
  • Au départ, limiter l'accès à l'ordinateur, à la tablette et au Smartphone à certaines heures de la journée. Interrompre leur utilisation dès que l'heure du coucher est arrivée. Le plus simple étant, bien entendu, de laisser les appareils dans la salle de séjour.
  • Ne jamais laisser un enfant ouvrir un compte Facebook s'il n'a pas atteint l'âge légal de 13 ans.
  • Dès que vous décidez de permettre à votre enfant l'accès à un ordinateur, faites-lui respecter la même règle qu'en rue : on ne parle pas à un inconnu. Les images qu'il voit peuvent être totalement fausses, truquées.
  • Prévenir le plus tôt possible (en fonction de la maturité de l'enfant) que certains peuvent proposer des images choquantes pour son âge. Que des rapports sexuels sont des actes durant lesquels les partenaires se situent dans une belle intimité qui doit être respectée et qu'il ne faut pas « regarder par le trou de la serrure ».
  • Bien faire comprendre à l'adolescent que toute publication sur Internet, même effacée, peut remonter en surface bien des années plus tard, au risque de provoquer des ennuis durant les études supérieures ou dans le travail.
  • Demander à l'adolescent ou adolescente s'il (elle) aimerait se dénuder sur une place publique, en rue, dans un magasin … Lui expliquer que cela revient exactement au même s'il le fait devant sa webcam : son image partira dans toutes les directions et il (elle) ne pourra plus la rattraper.
  • De même pour les gros mots et les insultes. Les enfants, les adolescents doivent comprendre le plus tôt possible que l'utilisation d'un vocabulaire grossier ne peut que les classer  dans une catégorie sociale peut fréquentable. Il existe des niveaux de langage qui, de tout temps, ont été utilisés avec saveur. Mais... autant l'argot peut être savoureux, autant le gros mot et l'insulte lancés sur Internet sont peu agréables à lire
  • Bien expliquer à l'enfant qu'il doit immédiatement prévenir ses parents ou en parler à l'enseignant avec lequel il se sent en confiance s'il est sujet à du harcèlement. Les parents peuvent faire appel à la police en cas de harcèlement grave.

Et malgré toutes ces précautions, il faut toujours garder en mémoire que le danger sur Internet guette les jeunes en permanence.

En cas de besoin : numéro vert Net Ecoute : 0800 200 000

Réf.: e-Enfance

         Calysto

         Gérard Bonnet, psychanalyste, auteur du livre « Défi à la pudeur, quand la               pornographie devient l'initiation sexuelle des jeunes » (Albin Michel)






Haricots cocos rouges au safran

Haricots cocos rouges au safran


Ingrédients :
500 gr de cocos rouges frais (à écosser)
2 belles tomates du jardin
1 oignon blanc 
2 gousses d'ail rose  
1 feuille de laurier
1 branche de thym
la pointe d'un piment d'Espelette
30 stigmates de safran L'Or Rouge des 3 Rivières
2 c à s d'huile d'olive
+_ 5 cl de Sauterne
1 pincée de sel





Préparation :

La veille, faire infuser les stigmates de safran dans le petit verre de Sauterne

Ecosser les haricots cocos et bien les rincer
Emonder les tomates et les concasser
Eplucher l'oignon et le détailler en très petits cubes
Eplucher les gousses d'ail et les écraser


Dans une casserole, verser l'huile et faire chauffer
Y faire suer les dés d'oignon  
Ajouter les tomates concassées, laisser mijoter quelques minutes
Ajouter l'ail, le laurier, le thym et la pointe d'Espelette
Ajouter vos haricots cocos rouges et bien mélanger tous les ingrédients
Laisser mijoter à toute petite température durant +_ 1 heure (goûter pour vérifier la fermeté des haricots : ils ne doivent pas devenir farineux)
EN FIN DE CUISSON, SALER (si vous salez en début de cuisson, vos haricots ramolliront et éclateront)
Quelques minutes avant la fin de la cuisson, ajouter le Sauterne safrané

Couvercle fermé, laisser reposer une dizaine de minutes afin que le safran imprègne bien la préparation

Servis avec un petit morceau de pintade cuite au Sauterne, ces haricots ne feront que des heureux !






vendredi 22 août 2014

La pie Adeline

Voici quelques semaines, des amis ont recueilli une jeune pie tombée du nid. Ils l'ont nourrie, soignée et sont parvenus à l'amener à l'adolescence ! 
Bien....
L'histoire ne s'arrête pas là ! ! ! 
Ils m'ont téléphoné pour me demander un coup de main : heureux propriétaires d'une dizaine de chats ils ne pouvaient donc pas relâcher l'oiseau dans leur jardin. Je devais garder la pie deux jours dans mon propre jardin pour qu'elle s'habitue à un nouvel environnement puis, je devais la relâcher moi-même.
Ce que je fis...


Jeudi : 
Bon vent, Adeline, j'espère que tu auras trouvé ton bonheur dans la liberté !






















Samedi : 
Mauvaise nouvelle, pour moi comme pour elle : Adeline est revenue après une journée de liberté.

Ce matin, j'ai entendu son appel dans le cyprès de la terrasse. Lorsque je suis sortie, elle est descendue de l'arbre, voulant entrer dans la maison. Aussitôt, ce fut le branle-bas de combat parmi les poilus qui me tiennent compagnie. Heureusement, Adeline a pu échapper à leur attaque et s'est réfugiée sur le toit de ma voiture où je l'ai récupérée car elle n'est plus du tout farouche.
Gros, gros, gros problème !
Je ne sais vraiment pas ce que je vais en faire. Ici, elle n'a aucune chance : mon chat, le Gros Emile, surveille le moindre de ses mouvements et Némo, le chien fou, voudrait pouvoir voler pour mieux l'attraper !

(à suivre)