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lundi 9 février 2015

Du col de Fontaube aux crêtes de Bluye

 En droite ligne et au centre,
regard vers Montbrun-les-Bains
(à l'est).

Lorsque vous quittez le col de Fontaube vers les crêtes de Bluye, vous vous apprêtez à effectuer une randonnée bien agréable.



Au fur et à mesure de la montée, à cheval sur la Drôme et le Vaucluse, des  paysages magnifiques se dévoilent, se bousculent, se superposent et chaque tournant offre sa moisson d'images plus captivantes les unes que les autres.


Si  neige et soleil, un rien de mistral et quelques chants d'oiseaux sont  au rendez-vous, alors vous atteignez, pour quelques heures, à une félicité absolue.


Toujours en direction de Montbrun mais, 
cette fois, la ville  se situant à l'extrême droite

Et la montée continue... 


Là, je dois reconnaître que le passage d'un premier randonneur m'a bien facilité la montée. Il suffisait de mettre mes pas dans ses traces. En fait, nous avions tous les deux la même longueur d'enjambée ce qui s'est révélé très pratique.

... avec, de temps à autres, une apparition encore discrète du sommet du ventoux.




Arrivé à la première étape des crêtes de Bluye, sans hésiter, vous cherchez le rocher le plus élevé et voilà, c'est là que vous pouvez entamer la danse giratoire soufie. Tourner, tourner encore et toujours afin de s'emplir les yeux de toutes ces beautés. 


Plus haut, encore plus haut, toujours plus haut.
Pas aujourd'hui en tout cas.
C'est le sommet !

Attention ! à force de tourner, le risque de voir la danse se transformer en vol-piquet-planant vers la vallée du Toulourenc devient grand. 
Et si la danse vous a mené vers un état second, il vaut mieux se poser les fesses sur le même rocher et prendre plus de temps pour un moment de détente bienheureuse.

Regard vers le nord et sa suite
impressionnante de montagnes


La vallée du Toulourenc qui disparaît 
vers l'ouest en direction de Mollans et Entrechaux

Personnellement, je ne suis pas allée plus loin pour cette première découverte. 
En fait, je peux l'avouer, mon intention initiale était de photographier le Ventoux du point le plus élevé possible en cette saison neigeuse. Las ! Arrivée vers midi à ce point, soit il était trop tard, soit c'était deux heures trop tôt. L'astre se trouvait à l'aplomb du vieux provençal. Dans ces conditions, inutile de gaspiller des pixels, les résultats sont toujours décevants.
Rien n'est parfait !
Sauf ............ la neige, les chants d'oiseaux, les nombreuses traces des animaux sauvages et surtout, les tourbillons de neige qui valsaient au rythme endiablé du mistral sur la crête du Ventoux.


Je ne regretterai certainement pas cette randonnée qui, même sans raquettes, est tout à fait agréable en cette saison. Quatre heures aller et retour en traînaillant un peu auprès de chaque détail à observer.

Non mais franchement... que peut-on espérer,
du point de vue photographique,
en arrivant à cette heure là ?

Retour par la vallée du Toulourenc : un plaisir toujours renouvelé, jamais boudé !


Au centre, le hameau de La Frache 
17 heures, l'heure aurait été parfaite...
pour être au sommet de Bluye !



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