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mardi 21 juillet 2015

Sault : festival de la photo animalière 2015.


Photo "Renards sur le ring" : Nicolas Ughetto
www.nicolas-ughetto.com/
 http://www.nicolas-ughetto.com/Presentation_Nicolas_Ughetto.html

Un petit coup d'œil à droite : des Japonais. Un petit coup d'œil à gauche : des Japonaises. Un regard vers le Ventoux : un couple de Japonais qui prépare son mariage avec la bénédiction du vieux Provençal.
« Mais que diable suis-je venu faire dans cette galère ? »
Je n'ai rien contre les Japonais mais il faut l'admettre, aujourd'hui, Sault a les yeux bridés.

Merci pour la permission de photographier
et bon retour en Asie avec un
plein de photos merveilleuses dans les bagages.







Croyez-le ou pas, ces touristes grand-teint sont là pour SE photographier non pour admirer les photos exposées un peu partout dans la ville.

"Allez ! Tournez-vous ! Les photos se trouvent derrière vous !"
..... Et toujours le photographe japonais effectuant ses mises au point de mariage.

Qu'à cela ne tienne ! En ouvrant bien mes mirettes d'occidentale, je finis par admirer les premières photos du festival.












C'est pour cela que je suis venue. Comme chaque année, pour me régaler des centaines de photos proposées par les professionnels des images de la nature.
Une fois de plus, ce ne sera pas une déception. Toutes ces photos sont belles, très belles même.
Des heures de discussions acharnées pour
comparer la qualité des objectifs. Tant qu'il
ne s'agit que de cela ......
 
    
















Il suffit de se laisser porter par une brise chaude pour aller des sommets réservés aux chamois vers une collection d'orchis époustouflante de poésie. Pour passer de la fraîcheur du grand Nord à la chaleur africaine ou à l'aridité d'un désert. Sans oublier le petit crochet à vol d'oiseau au-dessus de la Camargue et de ses fabuleuses couleurs.



Une excellente journée, en somme, qui, vous baladant d'une exposition à l'autre, permet aussi la découverte des rues, ruelles, placettes ombragées de Sault ou de ses environs.

Après les expositions, un petit tour en ville pour quelques trouvailles heureuses.


Le loup, issu des armoiries de la famille d'Agoult se retrouve ici et là à travers la ville
                                                                                         
Alors, faute des pattes de loup au sol (si sympathiques les autres années), je suis partie à la recherche du loup des Agoult ...
... et j'ai découvert...
une merveilleuse marquise en verres colorés.
cette galerie d'art, refuge idéal pour les pigeons et les oiseaux du quartier.
Ici, c'est l'art de la liberté et du bonheur : une petite graine, un petit roupillon, que demander de plus quand, déjà, le ciel est à vous ?
le mariage de la vieille poutre et des vieilles pierres.
Et quand il fait trop chaud, vous n'avez
que deux choix : le pastis ou l'église....
... Difficile à croire ?
J'ai choisi l'église !
Oups ! Des merises.
Cela mérite un sérieux temps d'arrêt !


Par chance, une habitante de la rue est passée alors que je m'étonnais de ce nom. A ma question, elle prit le temps de me fournir une longue explication :
esquicher signifie écraser . Cette rue est tellement étroite que, dans le temps,  on racontait que les mouches qui voulaient y passer venaient s'écraser contre les murs.
Lancée dans ses explications, la dame prit le mors aux dents pour m'informer du fait que cette rue faisait partie de l'ancien quartier juif de la ville.
(Mais, surtout, ne voyez là aucun lien entre les mouches et les   habitants disparus de cette rue.)
Un dernier renseignement fourni : la hauteur des maisons provient du fait que, vu le peu d'espace qu'il y avait pour construire au sol, il fallait construire en hauteur pour pouvoir loger plusieurs familles dans chaque maison. Les HLM de l'époque quoi !

Merci, Madame, voilà un excellent moment passé en votre compagnie. 
à

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