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samedi 29 juin 2019

Céphalanthères rouges : les plus belles !



C'est grâce à Max, le chien, que j'ai pu découvrir ce ruisseau et les plus belles des céphalanthères trouvées à ce jour.
Alors que, sous l'actuel soleil de Satan,  je transpirais à la recherche des épipactis  poussant dans les safres , je   vis Max
revenir, trempé, hirsute et tout guilleret malgré la chaleur naissante.
Monsieur était allé se rafraîchir, mais où ?
Abandonnant mes recherches, je décidai de le suivre parmi les fourrés. Et, de sentes inconnues en descentes, nous arrivâmes dans un vallon, sur les bords d'un ruisseau auprès duquel s'était installée une véritable colonie de ces adorables orchidées roses.


Je constatai que certaines poussaient les pieds quasi dans l'eau ce qui, je le suppose, leur avait permis un développement inhabituel.
Entre les arbres, j'aperçus la plus haute d'entre elles :  majestueuse !



Reprise par la réalité et son prosaïsme,  quittant durant quelques minutes la poésie issue de ce vallon humide et ombragé, je mesurai la belle : 78 cm ! 
Sans aucun doute, d'autres que moi   ont pu en  découvrir de plus belles mais sur le moment, ce fut un enchantement que je dégustai des yeux, très longuement. 
Malheureusement, comme il n'est dit nulle part, "un excès de ronces tue la fesse". Je ne m'assis donc pas pour admirer encore et encore.

Ses compagnes, certes, étaient moins hautes mais ne lui cédaient en rien quant à la beauté des fleurs.
 








 
 








 
 










Combien de temps ce vallon survivra-t-il aux plantations et cultures ? Seul son propriétaire pourrait le dire, lui qui y a déjà planté une jeune chênaie.  Quant à l'humidité des lieux, elle en fait un grand passage pour les sangliers. Mais, tout mis l'un dans l'autre, je pense que ce sol, retourné par les sangliers et la plantation, a momentanément permis le développement de ce site à cephalanthera rubra.

 

 

Et, cerise sur le gâteau, une épipactis solitaire poussait au milieu du foisonnement de ces orchidées roses.











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