Gros plans sur les épipactis

Lac de Cornillon 

07 juillet 2019 

Départ en plein orage mais... il faut faire confiance à la Météo Agricole qui annonce grand soleil vers Rémuzat et Cornillon...

"Confiance accordée, soleil mérité !" Telle sera ma nouvelle devise.

L'arrivée au lac de Cornillon se fait donc sous un ciel presque lavé de ses dernières imperfections nuageuses.

Et "avanti" pour la recherche des épipactis palustris qui, sur les bords de ce lac, sont très nombreux.

Effectivement, dès les premières avancées parmi les joncs, ils sont là, habillés de la fraîcheur pluviale, illuminées par les  rayons taquins du soleil. Un régal pour les yeux !

Je regarde ma montre : 9 heures du matin...

Un peu tôt pour rentrer. 

Je sais que si je reste dans la vallée, je ne découvrirai plus d'autres espèces d'orchidées. Juillet et surtout la canicule ont eu raison de la plupart d'entre elles.

Je sors ma carte de Provence. Les cols ne manquent pas dans la région. Le nom d'un village attire mon attention : Saint-Nazaire-le-Désert. J'imagine déjà un  lieu empli d'histoires, de sacrifices, de rochers surmontés par des ermites décharnés....  Je vais donc prendre cette direction qui passe par le col des Roustans et le col de Vache. 

Le premier est situé  à 1031mètres d'altitude. Bien échu si, à cette altitude,  je ne trouve pas encore quelques belles orchidées... que je n'aurais jamais trouvées ! A n'importe quel âge, rêver reste un privilège accordé aux innocents...

 
(à suivre)