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mercredi 12 juin 2019

La vie intense des zones humides




Qu'ils soient araignées, guêpes, libellules ou autres, ces animaux mènent une vie d'une intensité incroyable, admirable, sur les bord du lac de Cornillon.
Il suffit de s'aventurer doucement entre les joncs ou les roseaux (sans trop les remuer) pour découvrir un grand nombre  de cohabitations sereines ou dangereuses : tout dépend évidemment de qui on est et de  face à qui on se trouve.


Pour commencer les observations, voyons un peu ce que font les guêpes polistes. En ce moment, elles construisent, construisent, construisent, profitant des joncs et de leur solidité. 
Il semble que chacune ait sa petite idée et son style quant à la forme du nid. 






















Une chose est certaine, des vérifications sérieuses ont lieu en ce qui concerne l'arrimage du nid à son roseau. 


























Un peu partout, les araignées, elles aussi, se sont mises au travail. 
Elles sont nombreuses à avoir déjà formé un cocon qu'elles protègent dans une sorte de bulle soyeuse. La mère y reste à l'affut du moindre danger mais, par transparence, il est possible de l'apercevoir en train d'enserrer son cocon entre ses longues pattes.
 
















La forme du nid , je le suppose, indique l'espèce d'araignée qui l'a construit... ou peut-être pas ...






















L'une des araignées tisse  simplement une toile suspendue au-dessus de l'eau. Mais c'est une toile qui, au premier abord, touche à l'anarchie totale.
























Si un danger se présente (en l’occurrence, mon objectif), l'araignée se faufile entre les joncs pour aller mettre sa progéniture à l'abri le plus loin possible, la tenant entre  ses chélicères et  ses pédipalpes .

Pisaura mirabilis




Ensuite, il y a les demoiselles et libellules. Ce samedi, je n'ai vu que des demoiselles.

















Et un azuré, un !
Bien entendu, il n'était pas le seul papillon à voler parmi les joncs et roseaux. Mais le seul qui ne bougeait pas, oui ! C'est quand même plus facile pour la photo ...



Quant aux autres animateurs du jour, plus discrets ils n'étaient pas inintéressants :

La chrysomèle du peuplier (ici sur un saule)

???

 l'énicorpus poilu (enicorpus pilosus)

Une tipule (notre cousin) 
 
Et les cicadelles vertes



Je dois reconnaître que, en ce qui concerne les batraciens, j'ai le pas trop peu discret. Aucune photo donc. Seuls le   souvenir des grands "plouf" à mon approche et celui de   merveilleuses chorales. 



Un article intéressant :
http://lesarthropodes.wifeo.com/reproductions-et-cycle-de-vie-chez-laraignee.php



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