Pages

lundi 24 février 2020

Rando des fleurs


Aller de pistes en sentiers ou en sentes et même à quatre pattes sous les branches, voilà ce qui permet de découvrir un nombre incroyable de floraisons dites "printanières"... ce 22 février

Et, au retour, ne pas cracher sur un rien d’étymologie, c'est tout aussi   intéressant ! 
Toutes les légendes, explications etc... (ou presque...) ont été prises sur WIKIPEDIA 



Muscari sauvage : Bien que la plupart des 
muscaris, actuellement cultivés, sont inodores, 
le nom de « Muscari » vient du grec muschos
(musqué), car certaines variétés 
ont une odeur musquée     
Romarin :
Selon une légende, le romarin 

était à l'origine une plante 
à fleurs blanches. 
Avant de donner naissance 
à l'enfant Jésus, Marie   
aurait déposé sa cape de couleur bleue
 sur un romarin planté devant l’étable. 
La cape aurait déteint sur 
l'arbrisseau et c'est ainsi que, depuis, 
le romarin fleurit bleu. 
Certains voient dans cette légende 
une autre origine possible au nom Romarin
 à savoir « Rose de Marie » 
(l'appellation anglaise étant
 d'ailleurs Rosemary).



















































Faut-il crier "Aïe ! " quand les bourgeons des cerisiers commencent à s'ouvrir en février ?






Prêt à l'envol, le bouton de rose




Pervenche : Le mot « pervenche » vient de la formule 
latine vinca pervinca, une formule « magique » 
créée à partir de vincere (vaincre) car la pervenche 
aurait des vertus médicinales permettant de vaincre
 de nombreux maux ou aurait la capacité de résister 
aux froids de l'hiver. Une autre hypothèse fait venir 
le nom donné au genre des pervenches de vincire 
(lier, attacher) car cette plante s'étend 
comme une corde.



Violette : Dans la mythologie grecque, la nymphe Io fut 
aimée de Jupiter. Mais les amours de celui-ci furent 
une fois de plus contrariées par son épouse jalouse Junon
qui se vengea en changeant sa rivale en blanche génisse. 
Ainsi métamorphosée, Io errait tristement lorsqu’elle vit
 sortir de terre des petites fleurs qui tournèrent leurs 
corolles vers elle. Elle reconnut en elles les pensées 
de ses amis venus la consoler. Un autre mythe jouant 
sur l'étymologie populaire du nom de la fleur raconte
 que des nymphes ioniennes avaient offert des violettes 
(appelées ion en grec) à Io qui avait guidé une colonie 
vers l'Attique. Un autre récit mythique fait de la violette
 une fleur funéraire de l'Antiquité car Proserpine en 
cueillait quand elle fut envoyée aux enfers.








Cognassier du Japon : Chaenomeles vient du grec
 chaïnen, se fendre et mêlea, pommier. 
Le descripteur attesté de l'espèce Chaenomeles
 japonica, le botaniste britannique, John Lindley
croyait que le fruit éclatait en cinq divisions,
 sur la foi de la première description donnée
 en langue occidentale par Carl Peter Thunberg
en 1784. Mais ce phénomène n'arrive 
que très rarement.






Orchis géant : Emprunt au latin orchis
du grec ancien ὄρχις, órkhis (« testicule ») 
d’après la forme des racines tubéreuses 
de l’orchidée.      
Et, pour en remettre une couche...  :  
Les orchis ont des racines fibreuses 
accompagnées de deux 
tubercules : l'un, ridé, qui a donné 
naissance à la plante ; l'autre, plein, destiné 
à alimenter la pousse de l'année suivante.



Narcisse :

Version du mythe selon Ovide

À sa naissance, le devin Tirésias, à qui l'on demande 
si l'enfant atteindrait un âge avancé, répond : 
« Il l'atteindra s'il ne se connaît pas. » 
Il se révèle être, en grandissant, d'une beauté 
exceptionnelle mais d'un caractère très fier :
 il repousse de nombreux prétendants et prétendantes,
 amoureux de lui, dont la nymphe Écho
Une de ses victimes éconduites en appelle au ciel. 
Elle est entendue par la déesse de Rhamnusie 
— autre nom de Némésis — qui l'exauce. 
Un jour, alors qu'il s'abreuve à une source
 après une rude journée de chasse, Narcisse voit 
son reflet dans l'eau et en tombe amoureux. 
Il reste alors de longs jours à se contempler et 
à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper
 sa propre image. Tandis qu'il dépérit, Écho, 
bien qu'elle n'ait pas pardonné à Narcisse, 
souffre avec lui ; elle répète, en écho à sa voix :
 « Hélas ! Hélas ! » Narcisse finit par mourir de 
cette passion qu'il ne peut assouvir. 
Même après sa mort, il cherche à distinguer ses 
traits dans les eaux du Styx
Il est pleuré par ses sœurs les naïades
À l'endroit où l'on retire son corps, on découvre 
des fleurs blanches : ce sont les fleurs qui aujourd'hui 
portent le nom de narcisses




































































Iris : Le mot « iris » est un emprunt médiéval au latin iris,
 iridis, lui-même emprunté au grec Iris, Iridos 
désignant la messagère des dieux, personnification 
de l'arc-en-ciel. Le terme a d'ailleurs longtemps été 
employé pour désigner l'arc-en-ciel. 
On le trouve associé à la fleurà partir 
du XIIIe siècle, en raison de la coloration 
de ses pétales, aux reflets irisés




Épanouissement d'un bourgeon de cognassier

 Cognassier dérive de coing, qui est un emprunt (via codoin 
au XIe siècle et cooing XIIe siècle) au latin impérial cotōneum
  lui-même venant probablement du grec κυδώνιον (μῆλον) kydonion (mêlon), « pomme de Kydonia » soit pomme de La Canée, en Crète

Curieux ? https://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/fruits-a-pepins/coing/coin-des-curieux


Diplotaxis fausse roquette : diplotaxis des mots grecs  
diplos  = double  et  taxis = rang,  indiquant que 
les graines sont disposées sur deux rangs dans chaque 
loge du fruit.




Solitaire dans la chênaie

Solitaire dans la forêt





Là, j'hésite :  floraison d'un abricotier ? ...Il faudra que 
j'y retourne pour observer le tronc...






Lorsque le soir embrase la nature, 
tout paraît tellement lumineux !






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire