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dimanche 28 février 2021

Ophrys bouledogue ?

 

 

  Rare !

Pour le trouver, une seule chance : sous la pluie...


 

 

 

 

Une diffusion traumatisante ...

 

 

 

 


 
Ce midi, écoutant la radio d'une oreille distraite, j'eus quand même l'attention attirée par un chanteur qui, entre deux halètements, formulait quelques paroles concernant les heures de sa journée...
Il parait que le titre de la chanson c'est "Si bien du mal"
Pour moi, ce fut :
"midi comme une expérience traumatisante" ...
"midi on s’ennuie à mourir"... 
"midi, pourquoi tu ne te fais pas la malle..."
 
Étonnée par le flot d'inepties que j'entendais (bien que certains passages étaient totalement incompréhensibles), je voulus connaître le maître es nullités de cette chanson. 
Hop ! un petit clic sur internet et, clip oblige,  LE Hervé apparaît de dos dans sa cuisine, tongs de plage, chaussettes blanches  (il faut voir l'association pour le croire) pantacourts noirs et le reste à l'avenant. 
Le tout, dans un décor de rêve, sa cuisine... 
 
Enfin, en ce qui concerne le choix de la cuisine comme décor, "à chak es goût" comme le disait l'une de mes voisines belges.... d'ailleurs (petite digression) j'ai connu, du temps de nos jeunesses folles, un collègue qui adorait n.....  sa femme lorsqu'elle pétrissait le pain dans la cuisine (brusquement le souvenir de ses récits me revient en mémoire, allez savoir pourquoi ! Bon, d'accord ! Cela ne vaut pas les madeleines de Proust ). 

Continuons. J'aurais pu immédiatement zapper et revenir à mes courriels mais c'est là que le  trauma me frappa le plus durement et figea ma main, doigt pointé vers le clavier...
Non, vrai de vrai, il est impossible de gesticuler et grimacer avec plus de ridicule. Le ridicule ne tue pas dit le dicton. Eh bien ! c'est un tort. Tout au moins, il devrait faire disparaître le fauteur de troubles dans un nuage opaque. 
Sinon, cela s'appelle de la pollution visuelle (à ajouter à l'auditive).
 
Ah ! je ne le redirai jamais assez : "Barbara, Jacques, Léo et les autres pourquoi êtes-vous partis ?"  Du paradis des chanteurs de langue française, en écoutant ce qui est offert en pâture à notre jeune génération, vous devez être défrisé(e)s pour le reste de l'éternité et, comme le dit Woody (ou peut-être Kafka?), "l'éternité c'est long... surtout vers la fin". 
 
 


 


  

 

vendredi 26 février 2021

A la recherche d'une fleur ...

 

 

 

 

 


 

... Parfois, l'idée qui surgit dans un cerveau embrumé par un reste de sommeil peut paraître d'une absurdité  absolue...

Et pourtant, au fur et à mesure de l'avancée du jour, cette idée prend une consistance de réalité réalisable ... 

Ainsi en fut-il hier du désir de retrouver une orchidée découverte, voilà plusieurs années, sur une prairie retournée à l'état sauvage depuis lors. 

Quand je parle d'état sauvage, il faut comprendre état de guerre. Guerre des genêts scorpions ou des genêts ailés qui, petit à petit, grignotent le paysage herbeux pour le transformer en lande infranchissable. 

 


 

 L'année dernière et la précédente encore, j'étais revenue sur les lieux à la fin du printemps mais l'herbe trop haute déjà empêchait de distinguer les plantes plus discrètes. Il eut fallu avancer comme un serpent, le nez au sol...

Chaque fois, après quelques minutes de recherche,  j'avais laissé tomber les bras ainsi que l'idée de retrouver la belle, rare pour la région m'avait-on dit. 

 

Hier, une idée me sembla meilleure : pourquoi ne pas aller chercher plus tôt dans la saison ? L'herbe sera moins haute et les rosettes d'orchidées bien plus visibles. 

C'est ainsi que, dès le début de l'après-midi, je me retrouvai au bord de la prairie, bien décidée cette fois à prendre le temps qu'il faudrait pour obtenir un résultat. 

Touffe d'herbe après touffe d'herbe, j'entrepris mon exploration des lieux, soulevant ici, écartant là, refusant de lever les yeux sur l'étendue à explorer pour ne pas ouvrir la moindre porte au découragement. 

De plus, j'avais à mes côtés une aide précieuse :  quatre petites pattes qui ouvraient des voies en zigzags dans la végétation et une truffe à l'affut de la moindre senteur verte ... 

Enfin, que serait notre monde sans les rêves ? 



Allez-vous me croire si je vous dis qu'après cinq minutes de recherches, mon œil  fut attiré par une tache verte sous quelques poignées d'herbes desséchées ? 

Ouiiiii !!! là, il y avait une rosette et pas n'importe laquelle  ! Un fait était certain, ce n'était pas une rosette d'orchis géant. D'un vert plus grisâtre,  des feuilles striées  sur la face intérieure, ce devait être la rosette d'un ophrys...  Celui que je recherchais ? Bon, là, rien n'était moins certain. Mais qu'importait, cette découverte me réchauffa l'âme.

 

 


 

 


 

 

Je plantai un solide bâton non loin de la rosette puis photographiai l'axe à suivre d'après un gros pin. Mais .... (car comme toujours il y a un mais) lorsque je voulus vérifier si l'axe choisi était correct, faisant un pas à droite puis un pas à gauche, puis deux à droite ou deux à gauche, j'eus la pénible impression d'être toujours dans l'axe... Le meilleur exemple pour bien comprendre le stress qui saisit l'expérimentateur-trice d'un axe est la Joconde. Lorsque vous vous   placez face à elle ou plus à droite ou plus à gauche, vous avez toujours l'impression qu'elle vous regarde. C'est bien connu. Eh bien ici, peu importe comment je me plaçais, j'avais l'impression que le grand pin me regardait.    Je venais de découvrir le pin-Joconde !

 

Dégoûtée, je lui tournai le dos et continuai mes investigations.

Alors, là, c'est la nature entière qui me nargua !   Ici une rosette, là, quelques feuilles, là encore une famille entière groupée...

Mais laquelle, parmi toutes ces trouvailles, était MON orchidée ?

 



 

 

Une seule certitude, à la fin de l'après-midi, à force de planter des bâtons, je venais de transformer cette sauvagerie en piste de slalom.  

A retenir pour l'hiver prochain...

 



 

 

 

Comme un air de printemps ...

 

 

 

 

 







 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 25 février 2021

Serait-ce de l'hypertrophie ?

 

 

 

J'avais déjà rencontré de très grandes Barlia robertiana mais celle-ci dépasse l'imagination.

 

Je  comprends mieux le nom d'orchis géant donné à cette fleur et je me réjouis de revenir admirer la prochaine floraison...

 

 




 

 

 

 

 

 ...ou peut-être est-ce tout simplement quelques laissées de renard ou de sanglier qui auront bien amélioré le terrain...

 

 

 

 

 

Sur la route de Châteauneuf de Bordette

 

 

 










 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 23 février 2021

Lichens

 

 

Mérindol-les-Oliviers, 23 février

Dans les safres (molasse)

 

 


 

 

 

 

"Les lichens, bio-indicateurs de la qualité de l'air

 Un lichen résulte de l'association symbiotique entre une algue chlorophyllienne microscopique et un champignon, ce dernier représentant plus de 90 % du lichen. La symbiose signifie qu'il y a des échanges bénéfiques au niveau nutritionnel entre l'algue et le champignon. En effet le champignon donne de l’eau et des sels minéraux à l'algue qui en échange offre au champignon certains aliments qu'elle a synthétisé grâce à l’énergie solaire. "

http://grainesdexplorateurs.ens-lyon.fr/ressources/ressources-collaboratives/fiches-pratiques/Les%20lichens-%20bio-indicateurs.pdf?lang=fr