Je rassure tout de suite, il ne s'agit pas ici du film légèrement X de la fin des années 80...
Non, simplement le souvenir d'un moment heureux passé au bord de l'Ouvèze avec Maxou, chien de pur amour et d'une tendresse profonde.
Quand l'onde, fraîche à souhait, vous appelle à la rejoindre....
... pourquoi refuser ?
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| "Et profond avec ça !" |
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| "Houlà, il y a du remous ici !" |
Tant et tant de galets à sortir du lit de la rivière ! Un travail titanesque !
Qui n'a jamais entendu l'appel strident d'un chien énervé par le jeu, ne connaît rien à la puissance des cordes vocales canines ! Les feuillages printaniers arrêtent de frémir, les oiseaux se taisent, les lézards se glissent sous les rochers et Zeus lui-même frémit de jalousie.
Seul le ciel, semblable à une peau de tambour, répercute l'aboi suraigu et le renvoie vers la rivière qui accélère alors sa descente et augmente ses remous ...
Ce cri particulier peut rivaliser sans honte aucune avec "le son du cor le soir au fond des bois" ! Il pourrait même mettre en déroute "Charlemagne et ses preux" *
Jusqu'au hurleur lui-même, saisi d'étonnement ...
Après les galets, les vieux troncs ! Cette fois, c'est quasi un travail de débardage pour nettoyer les rives...
Épuisé mais heureux ...
"Je t'aime, moi aussi... 💖 "
*(merci Vigny pour cette réminiscence d'un lointain athénée...)
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