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mercredi 16 juin 2021

"Vénus, tu as encore égaré tes sabots !"

 

 

 

  Le 13 juin 2021 

 

 


 

Dès le départ, quelques belles se présentent à nos regards ravis... La journée commence très bien !  

Le choc qui nous attend va seulement arriver...

 




 

Mais, aussi belles soient-elles, ce n'est pas pour elles que nous sommes venus. Elles ne nous retiendront pas outre mesure.

Ceux qui nous attendent, ce sont les sabots de la déesse Vénus, cette désordonnée qui, émoustillée par le printemps,  oublie souvent ses sabots dans les clairières et les sous-bois. Mais où a-t-elle donc la tête en cette saison la coquine ?

Lorsque nous entrons dans la petite clairière, l'horreur nous prend à la gorge : les orages et les pluies (et peut-être des grêles) ont ravagé les lieux ! La Bérézina des orchidées ! Les petites têtes jaunes  sont devenues presque transparentes, les pétales et sépales bruns sont sectionnés dans leur longueur et pendent tristement... certains labelles  contiennent encore une réserve de cette eau de pluie qui les a tant abîmés !

 

 
Pourtant, les sentiers suivis nous avaient annoncé la couleur ... verte ! 
Vertes, vertes, vertes toutes les feuilles arrachées aux grands hêtres et qui forment un incroyable tapis au sol ! 
Ici, la météo des derniers jours a dû être terrifiante.
 
 
 

 
 
 
 

 
 

 

 

Bon, faisons contre mauvaise fortune, bon cœur et cherchons un  ou deux rescapés car, malgré ce coup du sort, il doit bien y en avoir.

 ... Oui, il y en a et ils  aident le moral à quitter les chaussettes.

 

 

 

Alors que Laurent part à la recherche d'autres habitats d'orchidées dans la forêt,  que Christophe apprécie la vie les yeux mi-clos et que Maxou s'installe dans un nid d'herbe bien protégé du soleil, je me contente de faire un  tour de propriétaire dans notre environnement immédiat. 

 

 

 

Ce tour d'horizon apporte son poids de petites découvertes appréciables : nombreux sont les lys martagon qui se sont implantés ici et quelques-uns ne devraient plus tarder à fleurir...


 


 

 

Que serait une forêt si, dans quelque  combe  perdue, ne coulait une rivière cristalline ? ? ? 

Dans notre cas, ce cours d'eau servira de point de repère  lors des prochaines recherches. 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

Maxou vient de découvrir son Eden et de quoi rafraîchir ..... et les pattes et la queue, et le dos et le ventre... alouette, alouette ... aaaah ! 

Parfois, on aimerait échanger son statut avec celui de son chien... pas définitivement, bien entendu ...


 

 

Sur les bords de l'onde pure, une magnifique fleur solitaire de raiponce en épi.

 
 
 
 
Enfin, un appel de Laurent nous avertit d'une découverte et ce sera le grand bonheur du jour. 
La persévérance de cet ami paie royalement : de nouveaux sabots de Vénus sont bien là, dans deux petites clairières éloignées du chemin.  
Ceux-ci sont impeccables, aucune tache, aucun déchirement des sépales ! Comment ont-ils fait pour échapper au déluge, la question est restée et restera entière. 
 
 





 



 
Sur le chemin du retour, deux prairies attirent le regard , l'une, très humide, abrite des Dactylorhiza de fuchs et offre un bel espace  à l'ébouriffement des  plantains.  
Tout occupés qu'ils sont à jouer avec les rayons du soleil, c'est à peine s'ils remarquent notre passage.
 








 

La seconde prairie est, elle aussi, une source de joie ! Là, une centaine d'Orchis moucherons côtoie une cinquantaine de Platanthères. Juste  de quoi devenir fou avant la fin de notre randonnée...

 



 

 

 

Les Listères ovales seront les dernières à saluer notre départ en fin d'après-midi.

"Ciao, les toutes belles !"

"Ciao, les randonneurs !"  

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

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