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mardi 2 novembre 2021

Petite rando vers le Mas Totor et Gourbière

 

 



 

 

 

Le but, aujourd'hui, est d'effectuer un repérage sur un sentier non exploré. 

Rien ne laissait prévoir la bifurcation qui survint en cours de marche mais .... l'ensoleillement du sommet de Gourbière me fait les yeux doux, tellement doux...

Plusieurs fois déjà j'avais pensé que ce sommet devait révéler un panorama intéressant. Toujours, une question était restée en suspens : un chemin y menait-il? Alors, lorsqu'une petite sente se présente, montant en zigzaguant à travers érables et chênes vers le piton rocheux sommital, mes pieds bifurquent dans les feuilles mortes et prennent la direction non prévue.

 


 

Tout en recherchant les indices automnaux, la montée se fait, doucement, lentement, avec arrêts pour retrouver le souffle car, vrai de vrai, c'est pentu en diable et les pluies des jours précédents ont transformé la sente tracée par les animaux  en "casse-genoux" glaiseux. 










 

 

Face à nous, La Montagne offre aux regards ses pentes boisées, larges moutonnements de velours vert.





L'ensoleillement de la cime des arbres  annonce l'arrivée au sommet et bien entendu, le gagnant ne peut être que Maxou toujours en grande forme pour ouvrir la piste.
 




On peut même parler d'une forme olympique quand le jeune homme demande sa récompense : le jeu du lancer de bâtons. 

Mais quand il veut transformer ce jeu en lancer de tronc, alors, non ! Je n'ai rien d'une Écossaise lanceuse de tronc, moi. 
 
 
 
 
Maxou, toujours lui, découvre l'ouverture permettant d'atteindre le sommet du piton rocheux... un rien d'escalade ne peut nuire  me fait-il comprendre alors qu'il a déjà atteint le niveau supérieur...

 





 
Entre Drôme et Vaucluse, c'est l'éblouissante lumière d'une fin d'après-midi réussie. 
Du sommet du piton rocheux de Gourbière (Puyméras), le regard porte sur le Ventoux, vers le plateau de Saint-Amand et les Dentelles ou vers Mirabel aux Baronnies.
 






 
 
C'est entre les  failles des rochers que je découvre ces minuscules   fleurs d'orpin âcre. Poussant au ras de la pierre pour mieux résister aux intempéries, ces plantes se sont bien implantées ici et là.
 


 
 
Et tant qu'à jouer au héros, Maxou accepte volontiers une séance de "pose photos"... N'est pas humble qui veut !
 
 
 
 
 






 
Bon, l'heure tourne, les ombres s'allongent et le chef de l'expédition décide qu'il est temps de prendre le chemin du retour.


Non ! pas par le chemin de l'aller, ce serait trop facile ! A l'opposé, le voilà qui fonce entre les massifs, tantôt à gauche, tantôt à droite, au gré des senteurs, des bruits ou de son humeur folâtre. Mais la nature dorée est si belle ! Pourquoi ne pas le suivre ?







 
 

 
Et c'est le retour à la civilisation. Le Mas Totor, ses oliviers, ses plantations florales sont, eux aussi, bien appréciables à longer.
 
 
 
 
Et quand on se retourne, on se dit : "Il y a une heure, nous étions perchés sur ce piton !" avec un petit ajout : "Waooowww ! pas mal la vieille dame!"
......

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 ..... parce que, moi non plus je ne suis pas toujours très humble ... 😏
 
 



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