03 novembre 2025
Aujourd'hui, Max et moi sommes partis à la découverte d'une piste qui nous était inconnue dans les bois de Sablet.
Départ donc de la Font di Fade en direction du Four à Chaud.
En automne, par rapport au printemps, ce sont d'autres joies visuelles qui incitent le promeneur à s'attarder ici ou là en fonction de la lumière ou des couleurs
Parfois, une découverte intrigue : qui a bien pu vivre ici où la nature a maintenant repris ses droits mais où, à l'époque, des vies laborieuses ont dû être menées, loin des facilités du village, entourées des dangers de l'isolement ?
Novembre, mois dont la douceur, cette année, permet encore aux papillons de divaguer d'une fleur à l'autre et même de s'offrir de petits flirts en montant vers le bleu du ciel.
Pour ce qui est de les photographier, il faut vraiment être rapide. Dès que j'arrive à m'approcher et à cadrer, Maxou se pointe au pas de course pour vérifier l'objet de ma curiosité et.... pouf ! plus de papillon. Pour ces deux-ci, Maxou était occupé bien plus loin. Une chance !
Voilà un étonnement supplémentaire ! Il est assez rare d'encore trouver des chardons bleus à cette époque de l'année. Celui-ci est en pleine forme.
Je suppose que sa beauté en a fait un privilégié du prénom suggestif ! Echinops azuré, Azurite, Boule-d'azur, Boulette à petite tête, Chardon bleu, Oursin bleu....
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Celle-ci s'apprête à fleurir .... pourquoi pas ?
Troisième étonnement : un habitat d'asperges sauvages, chaque plant étant tout jeune ! Ils sont ressortis de terre voici peu de temps !
Tout en allant, de réguliers coups d’œil vers les Dentelles de Montmirail nous donnent envie d'y retourner... Oui ! là aussi ...
...ou uniquement vers l'or offert par les vignes.
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| Scabieuse à trois étamines |
Ah ! les voici ces superbes Dentelles, toujours prêtes à déchirer le ciel de leurs crocs bien aiguisés !
Au loin, à l'opposé, Séguret se dore au soleil matinal
Encore un regard mais cette fois, dirigé vers la plaine du Rhône
Ici survient notre grande émotion, voire même une peur certaine ...
Je m’aperçois que, depuis quelques minutes, Maxou semble inquiet. Arrêté au bord du chemin, son regard tourné vers la combe que nous longeons, il n'en mène pas large. Je m'approche de lui et j'entends des craquements de branches et un remue-ménage de feuilles mortes. Je pense d'abord à un chevreuil quand brusquement un sanglier adolescent surgit de la déclivité à cinq mètres de nous, se rue sur la piste pour ensuite escalader la pente opposée.
Je ne sais qui de nous trois s'est senti le plus mal mais j'image que, tous, nous avons perçu les palpitations anormales de nos cœurs jeunes ou vieillissant ...
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| Bon ! c'est une centaurée mais ... je n'irai pas plus loin ... |
Les mousses qui se sont localisées au bord des chemins, sur les troncs et sur les rochers sont de pures merveilles. On ne prend jamais assez la peine de les observer de près.
Cette croix de Lorraine que, lors de mes randos, je rencontre de temps à autre dessinée sur des troncs ou des roches, un ami m'en a déjà donné la signification. ... Je l'ai oubliée... Peut-être est-ce pour se souvenir des résistants qui ont œuvré dans cette région ? ? ? Car, effectivement, la résistance a été importante dans ces forêts et ces maquis.
Et pourquoi ne pas terminer notre rando en nous amusant ?
Le Château Cohola a installé en bordure de route un cadre ancien pour immortaliser le paysage de la vallée du Rhône. Mais pourquoi ne pas en profiter ?

































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