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samedi 24 mai 2014

La montagne aux pivoines

Point de départ de la randonnée

La montagne aux pivoines

 

Cette montagne a dû, un jour, être bénie par la nature pour recéler un tel trésor !

Certains courent au fin fond des Amériques, au sommet du Machu Picchu ou dans les gorges profondes de l'Himalaya pour trouver leur bonheur. Pour nous, il a suffi  d'une randonnée organisée par Joëlle et Marc Guérin du Comité Culturel et Festif de Reilhanette pour le trouver.
Ce jeudi matin donc, ce n'est pas à la recherche du diamant vert que nous sommes partis mais tout simplement à la découverte des pivoines sauvages.

Au fur et à mesure de notre montée, aucun diamant bien entendu mais quelques jolis petits spécimens de fossiles sont venus nous rappeler qu'il y a bien longtemps, la mer régnait en maîtresse absolue sur cette région.















Une seule crainte légère flottait dans l'air : les floraisons printanières de cette année ayant été très précoces dans toute la région, trouverions-nous encore ces fleurs , joyaux de la montagne, ou arriverions-nous un peu trop tard ?
Notre guide avait fait un repérage quelques jours auparavant et, confiant, nous affirma que nous pouvions espérer une belle découverte.




 
La découverte ? Ce n'est pas de belle que je la qualifierais mais de superbe. Car, oui, elles étaient bien là, à flanc de montagne, ces pivoines. Comme d'énormes rubis posés au hasard, à la sortie de la forêt, elles émaillaient l'herbage entre les aulnes rabougris, quelques chênes verts ou des lavandes sauvages.
 


 


   Solitaires, en bouquets, alignées, teintées de rose pâle ou de rose indien, elles s'étaient répandues dans la pelouse  montagnarde . Nulle ordonnance n'avait pu casser leur grâce et leur beauté et nous passions d'une fleur à l'autre sans arriver à étancher notre soif de merveilleux. Comme ceux qui pensent que l'herbe est plus verte ailleurs, nous avancions, nous imaginant que la découverte suivante serait encore plus belle. Mais, non, bien entendu ! Elles étaient toutes magnifiques et aucune ne se nommait Cendrillon dans ce conte de fée botanique.







 



 





















  La pluie, qui n'était attendue que vers quatorze heures,  arriva à midi pour rafraîchir notre repas ...




.... et c'est une pinède proche qui nous 
 
accueillit sous ses branches salvatrices.

Quant aux pivoines, nous constatâmes avec
 
étonnement qu'à l'arrivée de la pluie, elles 
 
semblaient toutes s'être tournées dans la 
 
même direction. N'étant pas botaniste, je 
 
serais bien incapable d'expliquer ce 
 
phénomène.









 
 
 
C'est à la doyenne de notre groupe de
 
 randonneurs que nous devons d'avoir
 
 terminé la rencontre sur une note
 
gourmande. Son délicieux quatre-quart aux
 
cranberries apporta une note finale que
 
personne n'est prêt à oublier. 
 
Un grand merci pour ce gâteau-cadeau !


"Et à la prochaine rando,
si tu veux bien,
tu nous apportes  un clafoutis aux cerises !"



2 commentaires:

  1. Bonjour madame. Magnifique vos photos de pivoines sauvages, je n'en ai jamais vu une aussi grande quantité. J'en ai trouvé à l'approche du Grand Delmas sur la montagne de Coupseau vers 1450 m d'altitude au dessus des Tonils et sur la montagne de Praloubeau au dessus de Jonchères, mais malheureusement en voie de disparition, d'après les habitants du coin des touristes mal intentionnés arrachent les racines tubéreuses pour les mettre dans leur jardin. Je doute fort de la reprise de ces plantes sauvages de montagne dans un jardin de ville. C'est pourtant si facile de prendre des photos.

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  2. Merci pour votre commentaire élogieux qui m'a apporté une grande satisfaction.
    Eh oui ! Les touristes sont une sale engeance lorsqu'ils ne respectent pas la nature c'est la raison pour laquelle je n'ai pas situé la montagne sur laquelle se trouvent ces pivoines.
    Ce que je vais dire peut paraître extrêmement négatif ou même excessif mais depuis que je randonne, c'est ce que je pense : ouvrir certains sites à tout un chacun équivaut à "donner des perles aux cochons".
    Dernièrement, je suis allée visiter un site préhistorique où j'ai pu constater que les anciens creux qui servaient de réserves pour la nourriture ou pour l'eau servaient maintenant de poubelles pour les touristes !
    Je crois que seule l'éducation commencée dès le CP peut faire évoluer les choses car en ce qui concerne l'éducation donnée par nombre de parents, j'ai un doute.

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