Pages

vendredi 27 février 2015

Le Jardin de Nadège à Carpentras - ce week-end -



Ce week-end, une petite visite au  Jardin  de 

Nadège ne pourra que vous enchanter.


La jardinerie organise, parmi ses fleurs et ses 

plantes rares, son marché artisanal printanier.

Marché artisanal avec la présence de

Ruchofruit, L'Or Rouge des 3 Rivières, Char 

Lène, C'Jmb, L'Ambre du Soleil, Poudre de

Création, Plaisirs sucrés, La Ferme de 

l'Oiselet, La Gloriette du talmelier



Avec, comme d'habitude, le safran de 

Provence de L'Or Rouge des 3 Rivières ...

 http://www.or3r.fr






... et les délicieuses préparations de 

Ruchofruit confiture





http://www.ruchofruit.fr/

Entre mimosas, pensées, anémones ou 

cactus, nombreuses sont les gourmandises 

qui feront frémir d'envie petits et grands.






Que serait un marché artisanal sans les délicieuses meringues et les berlingots de la confiserie Clavel de Carpentras ?




Pour les enfants, quoi de plus merveilleux que 

de pouvoir caresser, "papouiller" ou prendre 

dans ses bras les animaux de la ferme 

pédagogique de l'Oiselet ? 

www.oiselet.com 









 Un oeil noir te regarde ...




mercredi 25 février 2015

Souvenirs d'enfance ( 35) - Cours de dessin (2ème partie)

 ...
   A la vue de notre désappointement, notre professeur se lança dans un petit laïus destiné à nous démontrer l'importance de la connaissance du prisme à base carrée par lequel, semblait-il, toute la maîtrise des proportions artistiques devait passer.
   Alors là, vraiment, mon merveilleux avenir de dessinatrice s'effondra. Adieu fleurs d'iris, de pommier ou de nénuphar. Qu'avions-nous espéré? L'enseignement de la nature, que cela pût nous plaire ou non, passerait d'abord par la représentation d'une minuscule pyramide en bois et … avec ombre s'il vous plaît.
   Jeune, je n'ai jamais eu un tempérament triste, je refusais de me plier à toutes les élucubrations des adultes quand je n'en percevais pas le bien-fondé. Et voilà donc qu'en fin d'exercice, mon prisme se vit pousser deux mignonnes petites chaussures, un bonnet à pompon et deux grandes oreilles à la manière des pommes de terre magiques.
  Je ne pus évidemment garder l'image de ce merveilleux prisme pour moi seule. Je soulevai doucement ma feuille et, accompagnant ce premier geste d'un coup de coude discret, j'en fis profiter ma voisine soudainement victime d'un rire qu'elle pensa inaudible.
   Inaudible ? Ma foi, non ! Ce rire alerta les voisines. Chacune jeta un coup d'œil insuffisamment discret. L'amusement gagna du terrain, passa d'un banc à l'autre et l'atmosphère joyeuse atteignit enfin le bureau de Madame Florian qui corrigeait les dessins de la classe précédente.
   Elle se leva, suivit les traces des rires sur les visages de mes compagnes et arriva près de moi. D'abord muette, elle observa mon prisme puis, d'une voix devenue plus que glaciale, me dit : «Vous demanderez à votre sœur de vous donner quelques cours de rattrapage», après quoi, elle retourna à sa place.
   Le choix de son sujet de leçon m'avait déçue au plus haut point mais je pense l'avoir déçue encore plus par mon indiscipline follette.
   En toute objectivité, il faut reconnaître que Madame Florian était d'une grande intégrité professionnelle. Malgré le tour coquin et irrévérencieux que j'avais joué en mettant notre classe en joie , tout au long de l'année, elle cota avec justesse la valeur réelle de mes travaux. Mais durant aucune leçon, elle ne relâcha plus son attention à mon égard. Cassant dans l'œuf toute velléité d'insubordination picturale, elle trouvait toujours la petite remarque piquante qui faisait mouche quand cela devenait nécessaire.
   De mon côté, la rancœur éprouvée, dès la première leçon, vis-à-vis des cubes en bois et autres volumes, obligea régulièrement ma main à quitter le droit trait pour s'égarer vers des courbes plus fleuries, plus dansantes, en un mot, plus naturelles....

à suivre

samedi 21 février 2015

L'Or Rouge des 3 Rivières à Paris !

Crédit photos : Pascal ARVICUS


L'apéritif est prêt ! 
Beaumes de Venise safrané !  

Quand, à l'occasion du Salon de l'Agriculture, "L'Or Rouge des 3 Rivières" et la "Ruchofruit Confitures" rejoignent la ville lumière, c'est tout le soleil de Provence qui illumine la capitale.
Pour tous ceux qui veulent faire pétiller leurs papilles ou même y provoquer un feu d'artifice de saveurs rares, c'est le moment d'aller s'approvisionner en véritable safran de Provence et en tapenades exceptionnelles !


http://www.or3r.fr 


L'abeille de Vaucluse aime le miel d'acacia safrané émoticône smile

Bienvenue sur le stand du Conseil Général de Vaucluse ! 





Nos amis de la Ruchofruit Confitures sont

 également présents sur le salon,


venez déguster leur délicieuse tapenade !  

avec
 Ruchofruit Confitures



Elles sont là, les délicieuses fraises de Carpentras !
 

Venez les déguster sur l'espace du Conseil Général de

 Vaucluse
   

Hall 3, allée M


En parlant de safran


Le safran est une épice douce qui, 

finement dosée, exhale, sublime et 

harmonise les saveurs des mets qu'elle 

accompagne (viandes, poissons, fruits 

de mer, riz, desserts, agrumes, thé, 

confitures...)

Voici quelques conseils pour vous aider à 

l'utiliser au mieux.

- Il est important de bien laisser infuser 

votre safran dans très peu d'eau chaude 

(5 cl) ou dans toute préparation liquide 

liée à votre plat : bouillon, jus de viande, 

vin, vinaigre, blanc d'oeuf, lait, crème ...

- Un liquide acide ou contenant de l'alcool 

tendance à optimiser le résultat.

- Le temps d'infusion de votre safran est de 

4 heures minimum jusqu'à 24 heures (ce 

que nous vous conseillons).

- Il faut ensuite rajouter votre infusion 

safranée (avec les stigmates) seulement 

à 5 minutes avant la fin de la cuisson.


Régalez-vous !

jeudi 19 février 2015

Les amandiers : une annonce de printemps


Dans le paysage provençal, ils sont toujours les premiers à mettre leurs touches de couleurs pastel ici et là, au bord des routes, dans les vignes, sur les coteaux.
Soleil du soir, fleurs d'amandiers et chants d'oiseaux, que demander de plus pour rendre pleinement heureux le temps d'une promenade ? 
On dit que les lièvres de mars sont fous. Aujourd'hui, j'ai pu entendre des geais qui l'étaient encore plus.
Prémices de renouveau qui se glissent tout doucettement autour de nous.





samedi 14 février 2015

Souvenirs d'enfance (35) - Cours de dessin (première partie)

  

C'était l'époque où, 
dans mon orthographe personnelle, 
langue et lange 
n'étaient pas trop différenciés ! ! !
     Madame Florian traversait la cour de récréation tout ensoleillée et avançait d'un pas assuré vers notre classe. Elle devait bien apercevoir nos yeux attentifs qui, tournés vers elle, surveillaient par les fenêtres son arrivée imminente mais elle n'en laissait rien paraître. Pas un signe de tête, pas un signe de la main pour indiquer qu'elle nous avait vues, pas un sourire qui nous aurait dit : «Je vous ai retrouvées, ne bougez pas, j'arrive». Cela aurait commencé à renouer des liens qui s'étaient distendus durant les congés d'été. Rien. Elle se dirigeait vers nous pour accomplir sa tâche d'enseignante, sans état d'âme semblait-il.
     Bien sûr, elle n'aurait pu être très démonstrative. Sous le bras gauche, une grande farde verte aux coins renforcés de tissu noir. Dans la main, gauche aussi, un bouquet d'iris. Dans la main droite, son cartable et un sac en toile bise rempli de... nous ne pouvions encore deviner quoi.
     Malgré cette arrivée peu chaleureuse, nos retrouvailles avec Madame Florian allaient être bonnes, je le sentais, je le désirais. D'ailleurs, les fleurs que notre professeur apportait ne présageaient que du bonheur.
      Nous la connaissions, Madame Florian. Elle nous avait enseigné l'Histoire de l'Art en sixième latine. Nous avions été les cobayes sur lesquels elle avait dû tester les nouvelles directives du Ministère durant notre première année d'école moyenne. Histoire de l'Art pour des élèves de douze ans! Une idée dont nombre d'enseignants s'étaient gaussé.
     Personnellement, j'avais bien apprécié ce cours qui m'avait permis de valoriser mes quelques connaissances artistiques et, durant un an, j'avais pris grand plaisir à découvrir les origines de l'art et les œuvres qui, ayant traversé les siècles, étaient arrivées jusqu'à nous pour nous émerveiller. Tout au long de l'année, des photos s'étaient accumulées au tableau noir et nos cahiers s'étaient illustrés des reproductions que nous avions, avec plus ou moins de réussite, tenté de copier. En somme, un bonne année pour ce cours d'initiation à l'art de nos ancêtres.
     Un bruit de pas dans le couloir puis la porte s'ouvrit enfin. Madame Florian entra, traversa la classe en ayant soin de ne pas renverser nos cartables parfois si mal accrochés et se dirigea vers son bureau pour y déposer sa grande farde verte, son sac en toile et son bouquet d'iris. Debout derrière nos chaises, nous attendions le signal amical qui permettrait à la classe de reprendre vie.
     Jusqu'à ce moment, nous ne savions qu'une chose : toutes les semaines, durant deux heures, cette enseignante ferait face à notre classe. Son corps imposant,  plantureux, de femme mûre envahirait notre espace de jeunes écervelées; sa voix assez basse, un peu rauque, nous ramènerait à l'ordre sans grand effort; seuls ses yeux sombres et humides qui lui donnaient un regard voilé et adoucissaient l'ensemble de son visage apporteraient le contact que nous attendions.
     Elle nous salua enfin, nous pria de nous asseoir et, afin de clôturer les prémices de cette première rencontre, elle prit le registre des présences et commença l'énumération des noms de famille. Nous jaugeant du regard, elle semblait prendre la mesure des changements survenus en chacune d'entre nous durant les vacances avant de passer au nom suivant. Parfois, elle marquait un temps d'arrêt comme si le souvenir brusque d'une sœur aînée venait lui remettre en mémoire qu'avec cette famille-là, elle rencontrerait peut-être quelques difficultés.
      Mon nom arriva enfin, elle le prononça puis demanda : «C'est votre sœur qui a entrepris des études de dessin ?» Je répondis que oui, toute fière d'être remarquée plus qu'aucune autre et certaine, dès lors, d'avoir une alliée compréhensive dans la place.
     Dès ce moment, je voulus faire confiance à ce professeur. J'aimais le dessin, il n'y avait donc aucune raison pour que je ne l'aime pas, elle, qui allait m'apporter tant de plaisir par son enseignement.

    Hélas! L'euphorie fut de courte durée. A notre demande d'installer les iris dans un vase pour le cours qui allait suivre, Madame Florian répondit que ce n'était pas la peine, que ces fleurs ne nous étaient pas destinées. Prenant alors le bouquet d'une main ferme, elle alla le déposer dans le seau d'eau situé au coin de l'estrade et qui servait d'habitude à rincer l'éponge du tableau. Nous comprîmes que, pauvres débutantes de cinquième latine, nous aurions droit à un tête-à-tête mortel avec un prisme à base carrée qui venait de surgir du fameux sac en toile.....


Et ainsi, des prismes multiples défilèrent,  mois après mois,
pour assombrir de nombreux   cours de dessin
(à suivre)

mardi 10 février 2015

Il a neigé sur les marnes

Oh ! Ce n'est ni une randonnée ni même une balade familiale.
Tout simplement une route à suivre pour découvrir les marnes qui bordent la route de Propiac à Buis-les-Baronnies.
Et, franchement, ces marnes sous la neige valent la peine d'être admirées.
Semblables à de grands tableaux abstaits accrochés dans le paysage, elles raviront chaque promeneur.