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lundi 9 mars 2020

Petite balade...


...entre le Vieux Mérindol-les-Oliviers et le Grand Devès. 

En excellente compagnie bien évidemment ! 




Au départ, un coup d’œil vers le Ventoux et la découverte d'un amandier qui commence à fleurir un peu plus tard que ses frères de la vallée. Mais je l'avais oublié, à hauteur du vieux village, les amandiers ont une floraison plus tardive...




A peine  la montée a-t-elle commencé que voici un figuier qui interdit l'entrée d'une grotte. Il est difficile de mesurer la profondeur de cette dernière par un simple coup d’œil extérieur.  
Étant toujours venue plus tard dans la saison,  alors que les feuilles de l'arbre étaient bien développées, je n'avais jamais remarqué cette ouverture. 


Il me semble qu'il existe une légende parlant d'un figuier gardien d'une grotte et en interdisant l'entrée... ou est-ce mon imagination ?
Sinon, il doit être possible d'inventer le dragon, compagnon d'une belle pucelle dormant au fin fond des profondeurs, comptable des mille diamants porteurs de lumières iridescentes...

Bon, cela suffit, j'ai à peine entamé la balade.





Regard vers la vallée



Surtout, ne pas oublier d'observer la nature détail après détail car, que serait une sortie si l'on ne pouvait en rapporter les souvenirs les plus beaux, les plus étonnants ?















































Au sommet, une petite sente me fait un clin d’œil. Celle-là, je ne l'ai jamais suivie. Je me laisse tenter, désireuse de connaître où elle me mènera.  






















 












J'aurais dû m'en douter, d'après son orientation, cette sente descend vers le grand Devès. 



Et brusquement,  les souvenirs reviennent. Dix ans plus tôt, je l'avais suivie en sens contraire, cette sente : monter, toujours monter, "plus près de toi mon Dieu !", telle était ma devise de l'époque... 
Eh bien ! la végétation a bien poussé depuis lors. Un souvenir surtout m'est resté, plus prégnant que les autres :  lors du retour, sans herbes ou arbustes auxquels m'accrocher, j'avais terminé la descente les deux mains à terre et les fesses au ras du sol . Au final, cela devait faire du 70 ou 75% de déclivité. 
OK ! OK ! OK !  Dix ans de plus... je rebrousse chemin.

Au centre gauche, la piste du grand Devès



Lors du retour, une nouvelle sente peu visible escalade le mamelon de droite. Si j'arrive à ce petit sommet, quelle vue aurais-je ? Zou ! nous y allons. Dois-je dire que le Max d'Amour n'est jamais opposé à une jolie découverte ? Donc, il ouvre la voie.
Arrivée au sommet, avouerai-je ma déception ? Ce que je peux voir ? Tout simplement la cime de la plupart des arbres.
Ah ! Quand même, ce petit point de couleur, c'est le Mas Totor.  Et vers le sud, Le bonhome Ventoux.


































Peu de panoramas grandioses mais, au bord de la sente, un vieux pin superbe. Celui-ci, à la vue des courbes de ses branches, a dû affronter plus  de difficultés dans la vie que bien d'autres de ses confrères. Un vénérable habitant des lieux en somme.

























A ses pieds, je découvre sa moumoute ... Vraiment, le mistral ne respecte personne. Voyou, va !


 

Sur le chemin du retour, le soleil déclinant donne de superbes couleurs à la végétation, à la terre, aux fleurs...








































Et quand  l'ancienne église du Vieux Mérindol pointe le bout de son clocheton, l'arrivée est très proche.







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