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lundi 26 septembre 2022

Faucon - dans les collines

 

 

 

Le 25 septembre 2022 

 

Départ par le chemin de la montagne

Arrivée par le chemin de la Pinède. 

 

 

A la sortie du village, c'est la folie parmi les butineuses de tout poil ... ou de toute écaille  (?comment dire ?)

Les fleurs de lierre s'épanouissent sur la crête d'un vieux mur offrant   à profusion à chaque insecte de quoi se garnir les pelotes de pollen.

 




 

 Dans le bois, un constat : l'incendie du 15 août 2020 a déclenché ici l'obligation d'un grand nettoyage des abords de chaque chemin. Chaque roncier, chaque arbrisseau, chaque taillis inutile a été éliminé. Restent, dressant leurs fûts bien droits vers l'azur, l'armée des pins suintant de résine et, plus tordu, les chênes verts. 

Mais certains profitent de ce nettoyage pour faire exploser la terre ici et là : des champignons pointent leurs chapeaux... non comestibles parmi tous ceux que j'aperçois. 

Dommage !  







Damned ! un "faux mirage"
Lorsque je l'ai aperçu de loin dans la forêt, j'ai cru voir une lépiote élevée.
"Voilà mon souper assuré, ai-je pensé, un rien de beurre dans la poêle, quelques petites tartines grillées, le chapeau cuit comme un steak, une pincée de sel, un chouïa de poivre..."..... j'ai salivé durant quelques secondes, juste le temps de m'en approcher... et la désillusion est arrivée.
Un tel camouflage devrait être interdit dans les bois !

 

 

 

 

Avec régularité,  quelques papillons viennent titiller mes regards. 

Comme d'habitude, ces papillons de l'automne ne se posent plus que rarement et j'ai beau garder mon appareil prêt, objectif réglé, impossible de les cadrer suffisamment longtemps.  Je me dirige d'un coin à l'autre du chemin comme un derviche tourneur mais aucun déclic ne se fera entendre. 

Trop tard, toujours trop tard...

Et c'est ici que je crois vivre LE drame du jour ! 

A force de chercher les papillons du regard, j'ai perdu de vue mon Maxou et, lorsque je me tourne et photographie  la falaise qui fait face à notre colline, je l'aperçois, perché sur une pierre inclinée, en train de calculer la hauteur qui nous sépare de l'Ouvèze. La rivière trace sa route plus bas, bien plus bas, plus baaaaas...aaah !

 

Je prends ma voix la plus persuasive, la plus douce, pour le faire remonter sur le chemin. Il faut éviter tout sursaut.

Bon, tout se termine bien et je pousse un grand ouf! de soulagement.

Et cela le fait rire, ce coquin ! 

 

Je m'approche à mon tour pour vérifier non la hauteur de la falaise mais la quantité d'eau qui alimente encore la rivière.

C'est vraiment très peu ! 


 

Au loin, le pont roman d'Entrechaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, un silène égaré de l'été se pose et se laisse approcher  mais pour ce qui est de voir la face dorsale de ses ailes, je peux aller me gratter. Dès que j'approche, le papillon replie ses ailes afin de se protéger, se fondant ainsi dans les couleurs de la nature.

juste pour le coup d’œil, une photo de Wikipédia


 

 

 

 Ce criquet-ci aussi est un artiste du camouflage. Sa couleur rouille se fond admirablement dans les couleurs des feuilles mortes. Mais il faut le voir voler. On est alors ébloui par le bleu intense de ses ailes.

 

 

Là, nous venons de passer aux choses sérieuses, le lancer de bâton !

 


Sur le bord du chemin,  une fleur attire l'attention par la finesse de ses découpes : la chicorée à la bûche parfois appelée Chondrille à tige de jonc. Nom étrange  ... rares explications sur internet ... en tout cas, aucune explication pour le terme "bûche"



 

Je ne le fais pas assez souvent mais lever la tête et n'admirer que le ciel peuvent aussi apporter beaucoup de bonheurs visuels ... jusqu'à, parfois, découvrir que Mickey Mouse vous regarde en souriant ....






 

 

 

 

 

 

 

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