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lundi 3 octobre 2022

"Ridicule" - Rémi Waterhouse

 

 

 Décidément, j'ai souvent la main heureuse en fouillant dans les boîte à livres...

 

 


https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9mi_Waterhouse 

 


« Dans ce monde (c'est-à-dire à la cour), un vice n'est rien mais un ridicule tue. »

"En 1780, Grégoire Ponceludon de Malavoy, jeune aristocrate provincial désargenté et candide, arrive à la Cour de Versailles désirant demander au roi Louis XVI les moyens d'assécher les marais de la Dombes, sources d'épidémies qui déciment les familles de ses paysans. Faute de pouvoir être reçu en audience, il tente de faire carrière en menant une vie mondaine qui lui permettrait de se faire remarquer. Il participe à cette vie de cour où l'honneur et les mots d'esprit (souvent moqueurs et parfois méchants) sont le centre d'une effervescence raffinée et décadente.

Au cours du film, le baron de Malavoy aura en effet l'occasion de faire de l'esprit avec une vivacité sans égale. La plupart des gentilshommes de province, comme lui soucieux de leurs terres, subissent, à la veille de la Révolution française, la lourdeur bureaucratique de l’État royal, mais le baron se fraie un chemin au sein de la Cour bon gré mal gré.

Le marquis de Bellegarde finit par lui prêter main-forte, en lui donnant le gîte et en l'introduisant à la Cour où Grégoire fait montre d'un talent que redoutent les courtisans déjà installés. En conséquence, des intrigues se nouent entre un favori éphémère du roi, l'abbé de Villecourt, sa maîtresse, Madame de Blayac(qui devient en même temps la maîtresse du baron), Grégoire de Ponceludon et Mathilde de Bellegarde, fille du marquis.

Le jeune baron est confronté à de nombreuses intrigues avant de pouvoir rencontrer le roi en privé, une rencontre « fortuite » dans les jardins du château de Versailles étant arrangée par ses protecteurs. Invité à une démonstration de tir d'un nouveau canon, le baron, qui vise une charge d'ingénieur, propose une amélioration de la pièce. Cela vexe un officier d'artilleriequi l'insulte. Pour ne pas perdre la face, le baron est obligé de provoquer l'officier en duel et le tue. Aux yeux de tous, Mathilde de Bellegarde, qui assiste au duel, se jette dans les bras du baron. C'est au tour de Madame de Blayac de perdre la face : toute la Cour sait que son jeune amant l'a abandonnée et se réjouit de sa déchéance. Ce faisant, le baron échoue dans son projet d'obtenir une charge, car le roi refuse alors de recevoir « pour le moment » un homme qui a tué l'un de ses officiers.

Grégoire, invité à une réception où on le fait trébucher (croc-en-jambe) au cours d'une danse de manière à le ridiculiser — rappelons que le ridicule est une tare impardonnable dans ce milieu —, quitte Versailles avec Mathilde après avoir prononcé une diatribe saignante dans laquelle il dénonce l'absurdité et le « ridicule » du combat de courtisans, pouvant faire plonger les humiliés dans la misère la plus sombre.

Quelques années plus tard, en 1794, alors que la révolution a contraint nombre de nobles à l'exil, le marquis de Bellegarde alors réfugié en Grande-Bretagne, semble cependant nostalgique de cette période, et le décor final montre parfaitement son état d'esprit (un ciel anglais recouvert de nuages, un paysage mélancolique...).

Toujours fidèle à sa volonté d'assainir les terres de Dombes, le citoyen Grégoire Ponceludon (il a renoncé à la particule) obtient du gouvernement révolutionnaire, en sa récente qualité d'ingénieur hydrographe du Génie civil, de réaliser cette importante entreprise aux côtés de Mathilde, devenue son épouse entre-temps."

 

Là, je fais la grosse paresseuse avec mon copier-coller mais comme c'est ce que je pense alors, grossis, ma fille, grossis !

 Marie Claude Delcourt

Commenté en France le 29 août 2012























































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