Pages

mardi 28 mai 2013

Un peu de pluie ...

Il n'y a pas de raison pour que ce soit toujours les mêmes qui en profitent (en l'occurrence les Belges) !
Nous aussi, dans ce Sud tellement recherché, nous avons droit à la pluie, aux nuages, 
à la grêle et au vent.
La semaine dernière, il a même reneigé sur le Ventoux ! 
C'est pour dire !!!
Mois de mai, joli mois de mai !


Aux dernières nouvelles, les cerises ont éclaté, les fraises pourrissent et personne 
n'ose parler de la récolte des abricots.
J'espère que l'on a placé des parapluies au-dessus des melons ! ou alors, horreur !
ils viendront d'Espagne ou de Chine .......

L'eau des vignes dégorge sur les routes. Nettoyage total.
La  nature "fait  son vendredi" tous les jours.


Dans toute cette avalanche aquatique,
 une bonne nouvelle quand même : les nappes 
phréatiques sont à un excellent niveau. 

dimanche 26 mai 2013

Boisson au sureau

Une boisson très rafraîchissante en cette période de canicule :

la limonade au sureau


Ingrédients :

4 ombelles de sureau
1 litre 1/2 d'eau
4 à 6 pierres de sucre
1 jus de citron
8 stigmates de safran de L'Or Rouge des 3 Rivières 

Préparation :

Rincer les fleurs de sureau
Supprimer la tige des ombelles
Dans un récipient ou une bouteille, placer l'eau, les fleurs de sureau, 
le jus de citron, le sucre et le safran
Biens mélanger et laisser infuser au frais durant quelques heures 
(une nuit au frigo, c'est l'idéal)
Filtrer avant de servir 



samedi 25 mai 2013

Le combat de Saint Georges et du dragon

Dimanche, 31 mai 2015

C'est donc aujourd'hui , le grand jour pour la ville de Mons !

... C'est l'Doudou,c'est l'mama,
C'est l'poupé,  poupé, poupé 
C'est l'Doudou, c'est l'mama
C'est l'poupé  Saint Georges qui va ...


En 2005, la ducasse de Mons (Wallonie - Belgique) a été reconnue par l'UNESCO comme"chef-d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité"
C'est une bien belle fête, en vérité, que celle du Doudou à Mons ! Et ses origines sont si lointaines !
La première mention connue remonte à 1440-1441 dans les comptes de la Massarderie. 

 Et quand, à 13 heures, retentissent les cloches du beffroi et les deux coups de pistolet qui mettent fin à la vie de la bête, le coeur des milliers de Montois bat  plus que jamais dans cette fièvre annuelle incroyable.
"El Biète est morte. In v'la co pou in an" !


Appelé aussi "le combat du lumeçon", ce combat, qui oppose chaque année Saint Georges et le dragon, est le point d'orgue des festivités montoises.
Pourquoi "lumeçon" ? D'après ce que j'en ai lu, il s'agirait d'une déformation du mot "limaçon", terme utilisé dans les temps anciens pour désigner des spectacles équestres durant lesquels les cavaliers pratiquaient des mouvements circulaires avec leurs montures. 

Pour en savoir plus : - Wikipedia
                                - et les nombreux sites concernant la ducasse de Mons sur internet

lundi 20 mai 2013

dimanche 19 mai 2013

L'Or Rouge des 3 Rivières

En mai, la safraneraie entre tout doucement 

 en dormance
























Le safranier, lui, n'a pas les mêmes chances de repos.
Le désherbage a commencé avec le printemps et la chasse aux chardons, ronces, liserons et autres malvenus ne se terminera qu'en automne.
Et, grand Dieu non, pas question d'utiliser des désherbants industriels ! Tout à la main ! Il n'y a que cette méthode pour obtenir un safran de première qualité !
Ici, Monsanto ne passera pas !




vendredi 17 mai 2013

La promenade de Némo (suite et fin)


  


 
 
 
 
 
 
 
Ma copine, la Belle Brune
 
 
Et nous voilà sur le chemin du retour. A cœur vaillant, rien d'impossible. De plus, les kilomètres parcourus à l'aller se feraient plus facilement au retour puisque le chemin, maintenant descendait.
C'est alors que j'entendis une nouvelle fois sa voix. Elle susurrait avec des modulations d'une grande tendresse. Irrésistible.
-- Némo, mon petit bonhomme, viens voir ce que j'ai trouvé.
Je me retournai et pus voir sa main gauche levée bien haut par dessus l'épaule tandis que la droite tenait fermement la boîte argentée. Qu'avait-elle  trouvé cette fois ? Si elle m'appelait , ce ne pouvait qu'être pour un peu de nourriture. Parfois, elle emporte quelques biscuits pour nous récompenser si nous avons un bon rappel. Le bon rappel, c'est rare mais cela arrive à son grand étonnement. Surtout en ce qui me concerne.
 
 
  Je fis donc demi-tour et revins vers elle au petit trot. 
Confiant, trop confiant. Je me le dis
chaque fois : je devrais être moins crédule car lorsque sa voix est si douce, il y a souvent une arnaque à la clé mais, vous l'aurez compris, comme tous les mâles, je suis incapable de résister aux chants des sirènes surtout si j'y ajoute l'espoir d'une gratification gustative. Et me voilà assis, face à elle, les yeux levés pour tenter de discerner ce qu'elle tenait en hauteur. « Clic clac ! clic clac ! clic clac ! » Trop tard, je venais de me faire avoir et l'intensité de mon âme et de mon regard se trouvait dans sa boîte argentée.
-- Oh, merci, Némo, tu vas être splendide avec ce soleil qui illumine tes babines !
 
 
 
Oui, fort bien mais où était la récompense ? J'avais eu un bon rappel, nom d'un chien ! Je me mis à aboyer pour faire comprendre qu'il était temps que sa main gauche s'abaisse en une offrande intéressante. La main s'abaissa, en effet, mais, au lieu de s'ouvrir, elle se mit à se balancer comme celle de l'auguste semeur et je vis s'envoler dans les airs un petit quelque chose qui plana  une fraction de seconde pour aller atterrir parmi tous les cailloux du chemin. 
 
O.K., elle voulait jouer à «cherche la nourriture» ? Pas de problème. J'allais lui montrer que l'esprit de Sherlock faisait partie de ma personnalité. Et je partis au pas de course, reniflant à gauche, humant le sol à droite, grattant de la patte ici ou là. Incroyable, rien, je ne sentis ni ne trouvai rien. Seule, l'odeur des pierres chauffées au soleil montait du chemin. Quel était encore ce tour de passe-passe par lequel elle avait tenu à démontrer sa supériorité ? Supériorité ? Au ras des pâquerettes, oui ! Elle avait dû ramasser un petit caillou ou un bout de bois, simulacre d'une friandise canine. Chez elle, je ne déteste rien tant que lorsqu'elle me fait accroire ces fausses récompenses.
 
Enfin, j'en pris mon parti et me remis à trotter à sa suite sur le chemin. Mes rêves avaient changé. Les petits mirages qui flottaient maintenant devant moi étaient formés par un bol d'eau bien fraîche, une gamelle de nourriture et un bon coussin moelleux.

Le retour au logis ne posa plus aucun souci. Chacun reprit sa place : la «belle brune» à l'arrière, moi, à la place du mort, elle, au volant. Comme d'habitude, aucune fantaisie. Le jour qui me verra au volant ne s'appelle pas demain. 

Je vais vous faire un aveu : les promenades que je préfère sont celles que je m'organise en solitaire. Dès le matin, filer dans la pinède, fureter dans les vignes, vérifier si rien de bon ne traîne chez les voisins, ça c'est le pied. Et là, dès que la fatigue se fait sentir, dès qu'une petite faim me creuse l'estomac ou que la soif me prend, hop ! chemin du retour. Elle dit que cela s'appelle fuguer. Mais quelle différence fait-elle entre se promener et fuguer ? 
 
Il faudra qu'un jour, quelqu'un m'explique.

Merci à Jacques pour sa relecture du texte et ses conseils



















jeudi 16 mai 2013

La promenade de Némo (deuxième partie)





...Et, vous voulez que je vous dise ? A la source, nous n'y sommes jamais arrivés.... 
 
Pour mon malheur, au col, elle a découvert les premiers crocus printaniers. Alors, la séance de «clic, clac, photo !» a réellement commencé. Elle possède une sorte de petite boîte argentée qui ne la quitte presque jamais et avec laquelle elle a un comportement bizarre. J'ai marché un peu, je me suis retourné pour vérifier si elle suivait .A ma grande surprise, je l'ai découverte , couchée par terre, face à un crocus, la boîte près de la figure, elle semblait avoir arrêté de respirer. Morte ? Non, les yeux clignaient. Fatiguée ? Même pas. Brusquement, elle a bondi pour aller se recoucher un peu plus loin, face à un autre crocus. J'avais bien remarqué qu'elle était parfois à l'ouest mais là, franchement, ça se passerait en ville que j'en serais gêné. Enfin, il faut bien que vieillesse se passe! Après tout, si elle veut se coucher dans la nature...
 
 
 
 
 Là où c'est devenu plus dramatique, ce fut quand elle eut escaladé une déclivité un peu raide pour aller s'agenouiller devant un troisième crocus. Je m'étais assis sur le chemin d'où je pouvais observer ses agissements pour le moins spéciaux lorsque j'ai remarqué qu'elle se trouvait en difficulté. Se hisser jusqu'à la fleur n'avait pas semblé lui poser de gros problèmes. Mais, les quelques « clic clac » terminés, il fallait redescendre. Et c'était moins facile qu'elle ne l'avait cru. Une main accrochée à une touffe d'herbe, l'autre tenant fermement la boîte argentée, me faisant face, elle tâtait le sol du bout du pied pour y trouver un appui sérieux.
 
Point d'appui, le sol se délitait allègrement. Elle finit quand même par découvrir un petit rocher bien solide et y posa le talon de sa bottine. Restait à poser l'autre pied. Bon nous n'allions pas y passer le reste de la soirée, je décidai de l'aider. Prenant mon élan le plus fameux, j'atteignis le pied non posé et m'y accrochai de toute la force de mes jolies canines. Je tirai vers le bas du mieux que je pus pour accélérer la descente et c'est alors que je l'entendis crier de toutes ses forces : «Palepié, palepié, Némo, mais tu es fou ou quoi ?» Qu'est-ce que cela voulait bien dire «palepié» ? Je n'avais jamais entendu cette expression. Cela devait être un encouragement pour mon aide. J'enfonçai donc mes crocs encore plus fort et continuai à tirer tout en secouant la tête. Sous l'effet des hurlements qui allaient en s'intensifiant, tous les oiseaux, dans un rayon d'une vingtaine de mètres, s'étaient tus. A mon avis, ils devaient observer. La «belle brune» était arrivée en courant pour voir ce qui se passait et jappait pour accompagner mes mouvements.
 
Enfin, grâce à mon aide, notre sexagénaire dégringola le reste de la pente en un merveilleux petit pas de course qui se termina de l'autre côté du chemin, juste au bord d'un ravin bien ombragé. J'espérai qu'elle n'y avait pas vu un quatrième crocus, car là, je le dis en toute franchise et malgré la tendresse que j'aie pour elle, cela aurait été sans mon aide.
Ayant repris son souffle, elle se tourna vers moi et me parla sur un ton qui ressemblait plus à de la réprimande qu'à un remerciement : «Quand je te dis palepié ,c'est palepié, Némo, tu ne comprends pas ça ?» Non, je ne comprenais pas et surtout pas pourquoi l'atmosphère s'était soudain refroidie. Je levai les yeux. Le soleil brillait encore, pas un seul nuage dans le ciel, allez savoir ce qui avait pu se passer.
 
Et c'est à ce moment-là qu'elle décida de faire demi-tour pour rentrer, au lieu d'aller jusqu'à la source. Je suis encore en train de me poser la question : pourquoi ce brusque revirement dans ses décisions ? A mon avis, elle avait dû se tordre un peu la cheville ou courir sur un caillou pointu car je remarquai qu'elle boitillait du pied dans lequel j'avais si bien mordu pour l'aider. Oui mais, quand on veut faire la folle à son âge, il faut prendre ses responsabilités et assumer les petites douleurs qui s'en suivent. Bon, avec les humains, il faut s'attendre à tout. Nous fîmes donc demi-tour; ce qui m'arrangeait bien car, en plus de ma soif, je commençais à être réellement fatigué. Tant d'énergie dépensée pour une aide à la descente m'avait épuisé.
                                                    (à suivre)























L'Or Rouge des 3 Rivières présent sur votre table... pied de fenouil grillé et safrané


Une recette simple, rapide et délicieuse
                                                                                   

Pied de fenouil grillé et                                                           safrané
(Pour 2 personnes)


Ingrédients :
   1 gros pied de fenouil
   3 c à s d'huile d'olive
   sel et poivre
   8 stigmates de safran réduits en poudre                                                         

Préparation :
   Rincer le pied de fenouil, enlever le départ des tiges
   Enlever les filaments extérieurs
   Couper le pied en 2 morceaux égaux  
   Cuire une dizaine de minutes dans une  grande casserole d'eau bouillante    
   Faire chauffer une plaque de cuisson et l'enduire d'huile d'olive
   Couper les bulbes une nouvelle fois pour obtenir des quarts de bulbe
   Placer les morceaux sur la plaque de cuisson
   Griller durant +_ 8 minutes
   Saler, poivrer et saupoudrer de safran


   
   

lundi 13 mai 2013

Sainte Cécile les Vignes : la Collection Louis Gauthier

Comme une source jaillissant au pied de la falaise des années,
les souvenirs de notre scolarité enfantine coulent et se bousculent
au gré des découvertes lors d'une visite sans prétention à ce petit musée.



Crédit photos : folder distribué par l'Office du Tourisme

La jonquille naine


Très courante dans le sud de la France durant les mois de mars ou avril. 

Cette adorable petite jonquille d'une dizaine de centimètres 
a été photographiée ce 12 mai vers 15 heures 
dans la forêt communale de Bédoin, sur le flanc sud du Mont Ventoux, 
au lieu dit Perrache.


samedi 11 mai 2013

Le flambé : un papillon magnifique



Ce papillon typique du Bassin méditerranéen vole de mars à septembre dans les collines, 
les jardins ou les vergers.
Ses fleurs de prédilection sont celles du lilas, du buddleia, des scabieuses 
et de la valériane rouge.

Photos prises à Mérindol les Oliviers, ce 11 mai 2013 - 10 heures -

Le cuberdon nouveau est arrivé !

Le cuberdon belge est descendu jusqu'en Provence.
Une pure merveille !
Et avec de nouveaux goûts ! Il s'agit maintenant de choisir 
entre la framboise, le melon ou la poire.
En toute objectivité, nous produisons d'excellentes friandises en Belgique.
Sans parler du chocolat ! ! ! 



D'après ce que j'en sais, le cuberdon serait, à l'origine, une spécialité gantoise.
Son nom viendrait de la contraction de "cul de bourdon".
En tout cas, peu importe ses origines ou son appellation première, il est délicieux !

jeudi 9 mai 2013

L'or rouge des 3 rivières était à Saint Léger du Ventoux, ce 4 mai 2013

Belle fête, ce 4 mai, à Saint léger du Ventoux
Une sympathique réunion franco-belge dans le village
et sur le site même de la manifestation  

C'est sous un joyeux soleil que le public fut accueilli dans le village et sur les bords du Toulourenc. 
Une fois n'est pas coutume, ce printemps, le soleil brilla toute la journée et ce fut l'âme heureuse que les exposants divers  purent discuter et échanger des informations avec des visiteurs et acheteurs tout aussi heureux.
Comme souvent dans les manifestations vauclusiennes de ce printemps, L'Or Rouge des 3 Rivières présentait son safran de Provence en stigmates et ses produits dérivés (confits, confitures, sel  safrané, sirop) très appréciés des  amateurs d'un safran de qualité.  (contacts@or3r.fr)   (http://www.or3r.fr)






Sur le site, les animations furent aussi nombreuses que distrayantes et petits 
et grands purent y trouver un réel bonheur
Myriam Icaza,  grande amoureuse des chats présentait
des livres, albums et photographies débordant
d'imagination et d'une grande finesse
(baillemont@hotmail.com) 

Où trouver un coin plus enchanteur pour se chuchoter
les petits secrets de l'amour  ?

                            (Photo prise avec l'autorisation de l'animatrice du groupe)

Au stand des gâteaux, tartes et muffins, il sembla se confirmer
que les fillettes sont parfois plus gourmandes que les garçons.

Une animation très intéressante fut celle qui initia les plus
jeunes à la calligraphie arabe

 Une exposition de photos de nature    trouva son cadre
original et approprié sur les murs du village.

Merveilleux lézards

Le lézard des murailles

                                                                                              Photo : annemoreau
   

Et le grand lézard vert

                                                                                                         Photo : annemoreau
Ce lézard avait été attaqué et sérieusement blessé par un chat. Groggy, il fut mis à l'abri durant quelques heures puis relâché dans un roncier qui pouvait lui servir de protection.

                                                                   Photo : annemoreau 
 E.T. n'a rien inventé avec son long doigt même si plusieurs générations en furent émues

                                                                            Photo : annemoreau

                                                                              Photo : annemoreau

                                         Photo : annemoreau

                                                                              photo : annemoreau

Comme la plupart des lézards, le lézard vert est très craintif mais, s'il ne peut fuir et si vous approchez la main, il mord et sa morsure est douloureuse mais non venimeuse. Si vous lui caressez le ventre ou la gorge, il sera calmé et vous lâchera. 
Ce lézard peut mesurer jusqu'à 40 cm.
Il se nourrit d'insectes, de vers de terre, de larves, d'araignées, de limaces, d'escargots. Il est donc très utile en détruisant des animaux nuisibles aux cultures.
Ses principaux ennemis sont, bien évidemment les chats près des habitations, les rapaces et les serpents.
Sa fuite dans les broussailles, les feuilles mortes ou les ronciers le fait repérer et, avec un peu de patience et sans plus bouger, on peut le voir réapparaître et l'observer.