mercredi 5 juillet 2023

Une journée au col d'Aulan



 Col d'Aulan - 04 juin 2023

 

Un accueil tout en harmonie grâce à cette harpe de lavande qui semble onduler dans le paysage



Pour ce qui est de l'harmonie des âmes, deux compères papillons ont vite fait de la troubler... 

Je suis toujours étonnée de le constater mais oui, certains papillons se nourrissent d'excréments, entre autres ...
Celui-ci et un copain se sont livrés à une véritable orgie. Mes yeux en tombaient... Et malgré ma présence à côté des fèces, ils y sont revenus plusieurs fois pour y plonger la trompe avec une délectation qui m'a paru certaine.
A votre santé !
 
Un petit extrait  : 
" L'odeur des excréments et son pouvoir attractif.
La merde à une odeur, et à mon sens, ce n'est pas anodin, je dis une odeur, mais il doit exister tout un tas d'odeurs que nous ne pouvons ni percevoir ni même imaginer. Ces effluves sont comme un signal envoyés aux coprophages une sorte de : "à la soupe !" déclenchant immanquablement l'arrivée des invités. Un lien en rapport avec l'odeur des déjections des ours "
https://www.unregarddifférentsurlanature.com/2019/07/les-betes-caca-ou-les-animaux.html?fbclid=IwAR11aC3erehKm_ObBQbYxJKOEE3sXsfkWpUo-XLgBNwm7NbFK_fjqtSWYLI 




 

 

 Après un petit regard en direction du Ventoux, le départ de la rando  s'effectue sur un sol aride et déjà complètement crevassé malgré le dernier orage qui fut fameux et quelques passages de pluie .




 

Ici, les floraisons de lavandes sauvages jouxtent les champs cultivés et, sans vouloir jeter le discrédit sur les cultures, il me semble que les lavandes sauvages dégagent un parfum plus puissant...

Et cela semble être aussi l'avis de nombreux insectes ou araignées qui y élisent domicile.










 

 

 

J'avais repéré, le mois dernier, de nombreux départs d'Epipactis dans une déclivité située à l'arrière de la pinède que nous longeons Max et moi. Nous nous y rendons.  Mais aujourd'hui, rien de rien, nada. A croire que tout l'habitat s'est évaporé ! Et ce n'est pas faute d'avoir cherché.  Montant, descendant, passant d'une sente à l'autre, fouillant du regard les moindres broussailles, je ne les trouve pas. 

Faute de grives, on mange des merles, dit-on  mais dans notre cas, nous dirons faute d'orchidées on photographie les fleurs plus humbles qui sont, elles aussi très belles. 


Catananche bleue

  Leuzée conifère













Aaaahhh ! voici enfin une orchidée... Mais dans quel état !  Fatiguée, desséchée, souffrant mille morts sous le soleil de Satan. 

Bon, allez un petit clic pour lui donner un dernier geste d'amitié...

Orchis pyramidal .... en fin de course



 

 

Triste, triste constat : je suis restée assise un long moment pour admirer les floraisons et les montagnes à l'horizon. En tout et pour tout j'ai vu voler deux papillons  au-dessus des lavandes ...

Deux ! Oui, vous avez bien lu ! DEUX   durant une dizaine de minutes ! 

A pleurer !!!  

 

Une seule consolation, cette culture dont les fleurs semblent couler comme l'eau d'une rivière. C'est beau, c'est superbe !  






En voici une qui fait de gros efforts pour égayer son environnement : la Brunelle commune. 

Vraiment, ses efforts sont couronnés de succès car ses notes mauves se repèrent de très loin.




Ce lichen blanc et son compagnon orangé  garnissent une branche qui me paraît morte... mais ce n'est peut-être qu'une impression.  

En tout cas, c'est vraiment très beau ! 

Crénom ! A force de fourrer mon nez partout, j'ai débusqué un lièvre ! 

Le pauvre, le voici terrorisé ! 


 





Celui dont nous nous approchons par hasard, c'est ce gros berlingot multicolore. 

Il semble que mon objectif l'agace  trop ! le bonbon recule, recule jusqu'à se laisser tomber dans les hautes herbes où je peux le récupérer à l'aide d'une fleur de lavande.


 

Bon ! assez de moqueries, cette belle araignée est une  Thomise et lorsque l'on observe ses déplacements, on s'étonne de constater que les balancements de son abdomen, qui paraît si lourd, ne le font pas, seul, chuter plus bas. 

Cela s'appellerait "perdre la tête"...




 

Non loin de notre lieu de pique-nique un massif de Panais sauvage se dresse, glorieux, vainqueur, parmi les lavandes sauvages, les genévriers et les  églantiers. 

Trop impressionnant pour ne pas être observé de plus près.  

 Je vais me fier à mes propres yeux pour aller vérifier  la vie installée parmi les fleurs jaunes. 


Oui ! Oui ! Oui ! je m'en doutais. Ce massif de Panais sauvage se révèle un lieu de vie intéressant. 

Mais l'intensité du soleil augmente, je me contenterai donc de cet unique spécimen  d'insecte qui brille de mille feux dans la lumière d'après-midi avant de retourner me réfugier sous le chêne vert où notre pique-nique est resté en attente.









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