vendredi 29 novembre 2019

Avignon en B et N


Au hasard des rues, des parcs et des musées...







Pour m'avoir permis de vous photographier, MERCI Monsieur !

























Sculpture du Christ : Frédéric Fourment *









* "...c'est un Christ monumental en bois de Mélèze de 2.70m de haut , il se trouve sur une énorme croix en métal sur le parvis du Palais des Papes et de notre Dame des Doms a Avignon .
Bien sur c'est une commande publique donc classé comme patrimoine collectif , l'original était très abimé et vive la commande publique qui fait vivre les artistes ou artisans , appelez les comme il vous plaira ...
Beaucoup d'entre vous ne vont évidement pas considérer cette sculpture comme une œuvre d'art en tant que telle .
Il a nécessité néanmoins une maitrise de la sculpture et une certaine fierté de l'avoir réalisé au vu des millions de gens qui passent devant et le prennent en photo . J'ai fait ce monument il y a quelques années..."

Frédéric Fourment

mercredi 27 novembre 2019

L'Ouvèze : 27 novembre 2019




Au loin, le village de Séguret



















A l'arrière des arbres, vers la gauche,  le plateau de Saint-Amand





























Sur la gauche, à l'arrière, les Dentelles de Montmirail


En regardant vers Vaison















dimanche 24 novembre 2019

Le domaine médical en danger !


Hier matin, je me suis présentée au laboratoire de ...... pour retirer les résultats d'une prise de sang.


12 h 15. Je suis seule dans le hall d'attente et me dis que cela va aller très vite. 
Bizarrement, personne à l'horizon, la secrétaire est absente. Ce n'est pas grave, j'ai du temps devant moi, j'attends.
La dame arrive enfin mais semble un rien perdue, jetant des regards égarés à gauche et à droite.
Enfin, elle m'adresse la parole :
--  Vous désirez ?
--  Je viens pour les résultats de ma prise de sang.
--  Impossible, me répond-elle, catégorique, mais l'air toujours aussi perdu.
--  Ah ? Bon ? Et pourquoi ? 
-- Je n'ai plus de souris, la souris de mon ordinateur !
--  ....
Elle continue :
--  Je ne sais pas où elle est ...  je crois qu'elle ne fonctionne plus. Je vais essayer d'en prendre une autre. 
La dame se dirige vers un autre ordinateur, tente de s'y retrouver parmi les différents fils, câbles, raccords et autres joyeusetés techniques. A la fin, elle réussit à isoler et à déconnecter la souris de cet ordinateur et revient vers le sien. 
Les coudes posés sur la tablette du comptoir, le menton posé entre mes mains en coupe, j'observe, je médite : "Apparemment, les différents domaines  médicaux vont encore plus mal qu'on ne le dit..." 
J'entends alors des soupirs désespérés. La brave secrétaire n'arrive pas à raccorder la souris empruntée sur son propre ordinateur. Découragée, elle abandonne la partie, change de place et, profitant de l'absence de la seconde secrétaire, s'installe enfin devant l'ordinateur de cette dernière.
--  Voilà, grommelle-t-elle, on y va.
Et tip! tip! tip! Et tip! tip! tip! Elle clique,  enlève les feuillets de la machine, vérifie l'impression des résultats et m'indique le prix à payer. 
Ma carte bancaire est déjà prête;  je l'introduit dans le lecteur de cartes, tape mon code et attends.
Horreur !!!... "ERREUR" apparaît dans la petite fenêtre.
--  Que se passe-t-il ? demandé-je à la secrétaire, votre appareil me signale une erreur !
--  Attendez, je vérifie, me répond-elle. 
Elle se met debout et, au lieu de diriger le lecteur vers elle, obligée de se latéraliser inversement par rapport à son regard, manœuvre en dehors de toute logique. Bon, à chacun sa petite dose de masochisme, me dis-je tout en continuant à observer.
Rien n'est simple dans la vie surtout quand on tente d'inverser l'ordre naturel des regards. La dame, constatant que le rouleau de papier est vide, tente de l'enlever. Une fois, deux fois, trois fois... le petit rouleau retombe, se place de travers, se coince... Enfin, le voilà sorti de son emplacement. Il me semble que même les murs poussent un soupir de soulagement.
La partie n'est pas gagnée pour autant. Il faut maintenant placer un nouveau rouleau dans le lecteur de cartes. La dame en trouve un dans le tiroir de sa voisine (toujours absente). 
Le masochisme refait son apparition : elle essaie d'introduire le rouleau, le lâche encore et encore. Comme son prédécesseur, ce rouleau-ci joue à "attrape-moi si tu peux", une fois à gauche, une fois à droite ou de travers...
Finalement, il est placé correctement. Il suffit de refermer le clapet du lecteur.
Une autre difficulté se présente alors : c'est le petit clapet noir qui refuse de se fermer. La dame s'énerve, pousse, repousse, rien n'y fait. 
--  Il est trop gros, ça ne doit pas être le bon, se dit-elle à mi-voix.
Dans un accès d'énervement, elle déroule le papier et en enlève un morceau. C'est insuffisant. Elle tire alors plus fort et je vois un long serpent blanc sortir du lecteur. La têtue recommence à pousser le clapet pour un résultat tout aussi inefficace. 
Alors là, n'y tenant plus, elle ressort le rouleau de l'appareil, tire et tire encore sur le papier jusqu'à ce que le rouleau ait diminué de moitié et que s'étale sur le sol les premières vagues d'un papier devenu inutile . J'ai envie de crier "Basta !" devant tant de gaspillage mais, n'ayant pas encore  entre les mains les résultats que je suis venue chercher, le bon sens me recommande de me taire. 
Arrive alors la seconde secrétaire qui, voyant le désastre, demande ce qui se passe. Les explications sont données entrecoupées de longs soupirs énervés. 
Après avoir observé la situation durant trois secondes, la dame dit à sa collègue : "Mais tu n'as pas pris le bon rouleau ! Celui que tu cherches est dans l'armoire du fond."  Elle va le chercher, le place elle-même dans l'appareil, referme ce dernier et s'assied à sa place, sans commentaire, comme si tout avait toujours été parfait dans le meilleur des mondes. 
Je peux enfin payer, recevoir mes résultats et quitter le laboratoire.  
En fin de compte, cette récupération de documents médicaux n'aura pris que trois quarts d'heure.




A qui la faute ?



  La marchandisation du corps féminin encore et toujours d'actualité...

Johann Baxt, photographe

Qu'elle est belle cette vache avec sa grosse clarine !

Oui, à qui la faute si un grand nombre de nos mâles sont prêts à ouvrir leur braguette et à permettre à leur bébé chéri une aération qu'ils considèrent comme éminemment salutaire ?
Tout est dans le regard me dira-t-on. Effectivement, ces photos peuvent être perçues comme des œuvres d'art... Mais combien d'hommes (ou de femmes) les verront de cette manière ? Et combien les verront comme des œuvres plus  pornographiques que simplement sexi ?   
Confronté à ces images de comportements féminins volontairement aguicheurs, tout homme n'est pas capable de réprimer ses pulsions sexuelles ou une  dose de testostérone trop perturbante.
Les femmes qui se font payer pour poser à moitié dévêtues pour des publicités ou des calendriers banalisent le rôle de femmes-objets (d'êtres inférieurs pour certains) tout autour de  la planète. Elles font un tort immense à leurs consœurs qui, elles, actuellement, marchent pour arrêter les féminicides ou les maltraitances faites aux femmes. 
Avec tristesse, on a envie de leur dire : "Marchez, marchez, mesdames, c'est bon pour la santé. Cependant, n'oubliez pas qu'en quelques photos, d'autres femmes au QI assez minimal  détruisent vos révoltes."
L'égalité femme/homme est loin d'être acquise....


Johann Baxt, photographe
L'une des photos pour le calendrier "Belles des Prés 2020"
"Le calendrier le plus glamour du monde agricole et rural Français"
 


Vous avez dit publicité ?
"Faites-vous plaisir ou faites plaisir à vos proches en commandant sans plus attendre votre calendrier Belles des Prés"...
Les publicistes oublient d'ajouter : "Hop ! Faites-vous plaisir, allez les baiser dans le foin ou sous le pommier..."
Mais "Faites-vous plaisir..." cette phrase laisse rêveur... et tant pis si le calendrier en garde quelques traces !

Sans vouloir trop insister, je constate que les commentaires sont du même niveau et viennent, à 99 %, des possesseurs de sexes "dits" forts... 

         Très sympathique.....
         Marco   
        
         tres beau produit .......
         lion 
   
         Très jolie calendrier offert pour mon anniversaire .......
          Bibi
 
         Bien reçu ce matin.......
         Les  photos des Belles des Prés waouh, très beau les décors aussi....
         Norbe
 
         Je le commande depuis ses début ! 
          antho
         ....................................


Bon, j'ai découvert ce calendrier aujourd'hui mais, les femmes mettant leurs charmes intimes au service de publicités pour faire plaisir aux hommes existent depuis que la publicité existe. Coca-Cola, les camions, les motos grosses cylindrées, Aubade, Bonjour Madame, Ferrari.... des calendriers publicitaires dénudant des femmes, j'en passe et des meilleurs. 
Faites-vous plaisir , Internet va vous aider à les trouver. 

Au moment ou j'écris ces quelques lignes, la radio transmet un air de Gounod bien d'actualité ... "Salut ! Demeure chaste et pure... " 
Les hasards de la vie sont parfois bien marrants...


Des calendriers ou des publicités avec des photos d'hommes poussant la brouette, posant torse nu, en slip bien gonflé, à côté d'un magnifique taureau,  vous en voyez souvent ? 
 

mercredi 20 novembre 2019

La Meute (Martin Bureau)



La Meute, Martin Bureau, 2001 (152,5 x 229cm)

www.martinbureau.com

 

Découverte ce matin , illustrant un article du "Monde diplomatique" concernant l'antisémitisme, cette toile est réellement impressionnante...
mais...
... n'est-ce pas une insulte aux loups, chiens et autres canidés que de les assimiler aux dévoiements humains ?


Des baumes



Balme  ou baume  au choix !

Baume (n. f.) mot occitan, tiré du gaulois balma, grotte ; en anglais balm : Synonyme d'abri-sous-roche. On rencontre, en français et selon les régions, une forme dérivée, balme.
https://www.geowiki.fr/index.php?title=Baume 


 
Après l'abrupte paroi, les baumes à découvrir

Ces deux-ci, découvertes le long du GR 91, entre le col de Fontaube et Saint-Léger-du-Ventoux, sont vraiment intéressantes du point de vue esthétique. Le grand contraste entre le blanc et le noir des parois est très beau. 
Bon, si l'on ne désire pas être mouillé, il vaut mieux les admirer en restant un rien en retrait car les gouttelettes tombent d'une manière ininterrompue du dôme et des parois. Mais, ce serait dommage de rater les détails, les ouvertures creusées à l'intérieur pour quelques gouttes.