jeudi 29 février 2024

Encore de nouvelles venues à Puyméras !

 

 

 

Décidément, cette année, ce village a décidé d'accueillir les orchidées en grand nombre ! 

Lors de chaque sortie, j'en trouve à des endroits différents.

Mais ici, vraiment la nature nous gâte ! 

 

 
Elles sont une petite centaine dans un pré en bord de route, en quittant Puyméras en direction de Mérindol-les-Oliviers.
Vous ne pouvez pas les rater, elles se situent sur la droite du tournant en épingle à cheveux
 







 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 février : un rando très réussie

 

 

 

En partant du col de Propiac, dans un premier temps, nous avons rejoint le col des Mines. 

Ensuite la montée nous mène à l'aire de l'Audience. 

Nous continuons.

Direction nord jusqu'au Pas de Maneyrole où une descente par un sentier étroit mais praticable nous permet de passer près d'un très beau calvaire avant d'atterrir sur la piste qui, à droite mène au hameau des Géants, tandis qu'à gauche, elle mène vers Mérindol-les-Oliviers. 

En route donc par la gauche pour rejoindre le ruisseau de la Bessée où  démarre le sentier de chèvre qui nous ramènera à l'aire de l'audience.

Crénom ! Il y a plusieurs années que je n'avais pas emprunté cette sente sauvage pour agrémenter mes journées.... Ça monte, ça monte, ça monte ... C'est le moment de chanter "Plus près de toi mon Dieu ...." Mais non ! gardons notre souffle. Je me contenterai de réciter une ballade d'Aragon  "Je meurs et France demeure..."

Bon ! Tant bien que mal, nous y arrivons, ou plutôt j'y arrive (tandis que mes compagnes d'aventure me semblent encore fraîches  comme des gardons), au moment où le soleil décide de se coucher.

L'atteinte du haut de la montée nous permet de voir les rougeoiements du ciel et quelques derniers éclats adoucis par les premiers voiles de la nuit.  Au loin, Vaison a allumé ses lumières, minuscules points jaunes dans la nuit de la vallée. 

La question "qui a pris sa lampe frontale ?" nous voit nous écrouler de rire. Décidément, cette randonnée nous aura réservé bien des surprises et bien des rires. Il faut avouer que le retour était prévu aux environs de 17 h et que c'est à plus de 19 h que nous regagnons la voiture sur le parking du col de Propiac . 

La nuit est vraiment tombée....

Allez ! Bonne nuit les sangliers, biches, renards et autres propriétaires des domaines que nous avons traversés. 

 

 

 


 

 

L'album souvenirs 


Premier regard vers le Ventoux de nouveau enneigé



Sur la route qui descend vers Propiac on aperçoit l'hôtel Plantevin et les anciens thermes
 



Ah ! d'ici, la vue est meilleure !



Aïe ! ce col, oserons-nous l'avouer, nous l'avons dépassé sans nous en rendre compte ... (photo prises quelques jours auparavant)



Arrivée au Pas de Chauvet, à gauche toute !





Les anciennes indications sont toujours émouvantes...


... les nouvelles nous permettent de mieux nous situer




Décidé à quitter les lieux où règnent des tronçonneuses ravageuses, ce pin semble avoir sorti ses racines

Dans la vallée, floraison d'un verger d'arbres fruitiers

Celles-là sont trop belles, elles méritent une photo !

Eh oui !



L'étonnement est au rendez-vous...

... à la vue de ces premières pulmonaires



Un petit arrêt dans la descente, juste le temps de souffler ...


L’hellébore fétide toujours aussi belle

Comme d'hab, il fait partie de l'équipe !

Je suis toujours en admiration devant ce calvaire planté à flanc de montagne


Crocus de printemps


Vers l'ouest, une grande douceur s'est installée dans le ciel


Aïe ! Durant la marche, nous avons peut-être trop abusé des rigolades, voilà que le soleil est en train d'amorcer sa dernière descente ... et nous ne sommes qu'à mi-chemin sur la sente des chèvres ...

 Le château du vieux village de Mérindol n'a plus que ses fantômes à nous offrir


 

 Merci à Carine pour le partage de ses photos -  Crédit photos : Carine Aerts


 




 
 
Merci à Claudine pour le partage de ses photos - Crédit photos :  Claudine Rayne
 







 
 
 
 
 
Une idée à retenir

pour ceux qui aiment marcher

13 km 800

468 m de dénivelé

point le plus haut : 758 m

durée : 5 h 21

et...

 

une dernière montée qui n'est pas piquée des vers ! 

 Bon ! mais tout le monde sait qu'en montagne, 

après une montée, il y a toujours une descente...

 

 
 Oups ! j'ai failli oublier de montrer ce travail de nettoyage effectué dans la montagne par notre fine équipe, les trois ramasseuses du clair de lune !
Bravo à nous trois et pas bravo à ces crétins plus "fâdes que des bittes d'ours en hiver"* ,  incapables de se baisser pour ramasser leurs déchets ... 
Comme le soleil s’apprêtait à nous lâcher,  nous n'en avons ramassé que septante . Le reste attend le passage d'autres randonneurs... parce que du rab, il y en a ...



 
* J'adore le patois de ma région (Borinage), il est direct, franc et rigolo. Avec lui, on sait tout de suite à quoi s'en tenir et c'est toujours sans fioriture 😊


 
 


dimanche 25 février 2024

 

 

 

Puyméras, le 23 février 2024 

 

Dès la sortie du village, quelques jonquilles, de tailles différentes, semblent crier aux promeneurs : "Profitez ! Profitez de l'arrivée précoce de ce nouveau printemps ! Profitez du soleil ! La pluie ne va plus tarder ! "

Bon, oui, il y a de gros nuages dans le ciel mais tous ne sont pas menaçants ... 




 

Petite ou grande pervenche* ? je suis bien incapable de répondre  n'ayant jamais eu les deux modèles sous les yeux en même temps. 

Il doit bien y avoir des critères de référence mais je ne les connais pas. 

Une seule réflexion me vient :"Incroyable comme elles sont bleues à cet endroit !  Elles sont presque mauves ... "  Le nom d'Elizabeth Taylor me vient à l'esprit. Si vraiment ses yeux avaient cette couleur, ils devaient être magnifiques !


 

De-ci, de-là, quelques violettes, surmontant leur timidité, pointent le bout du nez mais le long de ce chemin, elles ne sont pas nombreuses.


 

Les fausses roquettes**, ayant terminé leur invasion des vignes, déferlent maintenant sur les talus et jusqu'à l'extrême bord des sentiers. Bien sot celui qui mépriserait ces fleurettes car, vues de près, elles valent de nombreuses autres fleurs.


 

Mais bien entendu, en cette fin d'hiver, les reines ne peuvent être que ces magnifiques orchidées géantes  qui se sont multipliées un peu partout dans les prairies, talus, taillis, bois...

 



 Ces trois-ci nous jouent l'éternelle légende de la Sainte Famille. A mon avis, comme imitation florale, c'est bien réussi ... 



Quant à elle, je la soupçonne d'avoir rencontré et d'avoir voulu imiter cette stupide poupée rose nommée Barbie ...


 Reste toi-même, ma belle ! Reste toi-même ! Tu n'as nul besoin de l'image de cette américaine fadasse pour être superbe !



La smala du futur a élu domicile au pied d'un chêne, non loin des deux commères qui, inlassablement, casse du sucre sur le dos des voisines ou voisins : "et patati et patata.... 

-- avez-vous vu, ma chère, cette robe rose bien trop clinquante ?  

 

-- Oh oui ! et avez-vous rencontré ce vieux beau qui ose sortir en costume de velours mauve foncé ? 

-- Certes ! A son âge, quel manque de savoir-vivre !   






-- Et ce chien qui passe en simulant l'admiration  ! Oh ! Je préfère rester chez moi pour ne plus voir cette décadence ! 




 

 

 

Bon, celles-ci, habitant trop loin, ont échappé aux regards venimeux et aux critiques acerbes de leurs consœurs. 

Il eut fallu avoir l'âme pourrie pour trouver à y redire, elles sont tellement belles avec leurs escarpins en fin cuir brunâtre.



 
 
Allez ! Foin de toutes ces critiques mesquines ! Maxou et moi sommes rendus. 
Un dernier coup d'œil  sur les œuvres d'un voisin, une route à traverser et nous pourrons nous restaurer et nous désaltérer sous le seul regard du ciel qui, juste au-dessus de nous, est resté bien bleu.