vendredi 5 décembre 2025

Promenade matinale

 

Mérindol-les-Oliviers, le 05 décembre 2025 

 

 

 

Ce matin, un chouia de fraîcheur pour débuter  la journée. 

Mélanger fraîcheur et beauté des perles de la nature, voilà de quoi amorcer la bonne humeur du jour.  


 

 



 

 Au loin, le vieux Mérindol sur sa petite pointe boisée... 

 

 

... et plus près de nous, le cyprès solitaire qui, de son index accusateur,   pointe vers un ciel trop bleu ou trop ennuagé ou trop gris... 

"Arrêtez, Monsieur Grincheux, aujourd'hui, ce ciel me paraît parfait !" 

 

 

"Là, tout n'est qu'ordre et beauté..."

Bon , Baudelaire me pardonnera l'adoption de ce début de vers, mais ce matin, la douceur de l'air est une réelle invitation au voyage... 

















Comme d'habitude, notre marche ne peut se faire sans échanger l'un ou l'autre commérage avec un être surgi d'un passé lointain.  

 

 

 

Qui met l'autre le plus en valeur ? Est-ce le vert ? Est-ce le rouge ? 

En tout cas, le résultat attire le regard et ce cotonéaster, par son rouge lumineux , pourra attirer maints oiseaux  durant tout l'hiver.    




Oh ! Oh ! mais que voilà des fiançailles étranges, celles de l'orchis géant et des olives...  Je tente en vain d'imaginer une descendance !




 Les arbouses sont juste à point pour être dégustées ! 

 

 

 

 Ici, les Ophrys passionis sont déjà nombreux à se préparer au printemps à venir. Rêveurs, optimistes ??? Ils semblent oublier que lorsque, dans quelques mois, passeront les ouvriers communaux dans ce petit tournant, ce sera le 1789 de la gente orchidée...

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

dimanche 30 novembre 2025

La féérie des nuages

 

 

 Vendredi, 28 novembre 2025

 

 






















 

Promenade vers le vieux village de Mérindol-les-Oliviers

 

 

28 novembre 2025

 

 

Dès le départ, un accueil chaleureux. Les plantes grasses et les mousses ne semblent pas craindre le gel nouveau et leurs formes et couleurs sont superbes.  

 




Pour une remise en forme, la piste qui démarre du château est parfaite et nous convient tout à fait. Bon, elle monte ? Que celui qui préfère le plat reste sur son autoroute de quiétude ! 

De toute façon, arrivés au sommet, nous aurons un plat (ou presque) jusqu'au Pas de Maneyrole... si nous allons jusque là aujourd'hui ...  J'en doute !  


Oh la coquine ! Elle se dore au soleil de cette fin d'après-midi et même mon approche ne la fait pas fuir. 

Si je trouvais un rocher à ma taille, je l'imiterais volontiers.  


 

Les fruits de l'aubépine garnissent le paysage par leurs notes de couleur rouge. 

Un grand merci car pour ce qui est des fleurs devenues rares nous ne pouvons plus compter sur les enchantements provoqués par des formes ou des couleurs précieuses.   


 

Nous voici rendus en haut de la piste. En bifurquant à droite, nous entamons la descente vers Benivay-Ollon. 

Il faut avouer que nous n'irons pas loin ayant démarré trop tard dans l'après-midi. 


 

A mon grand étonnement, plus nous descendons, plus le gel a saisi les plantes qui bordent la piste. 


 

 

 

Passage de la larve du grand Capricorne* ... de très jolies décorations que l'arbre, de son vivant, n'a pas dû   apprécier. 

Un art involontaire    


 

Le temps passe, le froid agresse mes mains (j'ai oublié mes gants) et le soleil décline de plus en plus dans un ciel garni de nuages superbes . Il est temps de faire demi-tour et de commencer à redescendre.


 

 

Cette bifurcation-ci sera entamée une prochaine fois pour atteindre le pas de Maneyrole. 

Nous l'empruntons quand même sur quelques centaines de mètres pour admirer les montagnes situées à l'arrière de Benivay-Ollon.



 

Si je ne me trompe pas,  c'est le rocher du Lion qui apparaît, si caractéristique lorsque l'on se dirige vers Buis-les-Baronnies. 


 

Bon ! revenons à la descente finale qui va nous ramener près du château.

Au loin, la crête de Saint-Amand et les Dentelles de Montmirail se détachent bien sur le fond jaune du ciel aux couleurs déclinantes.


Apprécier un coucher de soleil ? Et pourquoi pas ? Ce n'est pas parce qu'on est un chien que l'on devrait s'en priver... 


"Tu as bien raison mon chien d'amour, profitons, profitons, c'est tellement beau ! "


A l'arrivée, nous pouvons apercevoir les premières neiges qui chapeautent le Ventoux. 

Allez ! Cette fois le mistral n'a pas été le vainqueur en chassant les nouvelles chutes blanches.





"Anne,tu sens cette bonne odeur de gibier ?"

 

 

 

*https://bet-barussaud.fr/grand-capricorne-paradoxes-dune-espece-protegee/

jeudi 27 novembre 2025