Rasteau, le 18 février 2022
Cette rando ne gravera aucun souvenir sensationnel dans ma mémoire mais... elle fut quand même agréable car, du plateau, la vue peut balayer de vastes horizons vers les Baronnies, le Ventoux, le plateau de Saint-Amand, les Dentelles de Montmirail et plus même...
J'aime les bois, les forêts, les sentes animalières qui vous mènent le diable seul sait où... Alors, marcher des heures durant parmi les vignobles...
Bien entendu, il y a quelques descentes suivies de quelques remontées et cela apporte un rien de diversité à la marche.
Je remercie donc la nature pour m'avoir apporté le plaisir de découvrir quatre ou cinq floraisons orch-idéales (voilà un adjectif qui manque dans notre jolie langue française), une colonie d'abeilles sauvages, de bien jolis pieds de vigne à l'agonie et un superbe massif de chardons-Marie dont les feuilles forcent toujours mon admiration.
A part cela, Im Westen nichts Neues.
voilà ! en prenant la direction de Saint-Roman, je suis arrivée à Rasteau ... Aux innocents les mains pleines... Mais pleines de quoi ? D'erreurs de direction ? |
pour le plaisir des yeux, l'euphorbe de .... HUM ! cela demande une analyse plus approfondie ... |
regard vers les Baronnies et le Ventoux |
le laurier tin prêt à fleurir |
un beau vieillard |
sans surveillance ... |
que de, que de ! que d'abeilles ! |
les feuilles du chardon-Marie |
au loin, le village de Séguret |
un petit coup de salsepareille ? |
Fin de rando, une merveille !
L'anecdote du jour ...
Ce fut une petite aventure surréaliste. M'étant égarée parmi toutes les pistes agricoles du plateau, j'ai fini par arriver à Rasteau. Aux trois quarts de la rando, j'ai
cru avoir perdu mon bâton de marche. J'ai rejoins la voiture au point
nommé "Maut pertu" et j'ai refait toutes les pistes en voiture, m'arrêtant à chaque point où j'avais pris des photos. Finalement, ne l'ayant
pas retrouvé, je suis partie à Vaison faire quelques achats. Là, en
ouvrant mon coffre pour y placer mes achats, j'ai constaté que les deux bâtons de marche s'y trouvaient. En fait, j'étais partie marcher sans bâton.
L'absurde de la situation : durant la recherche, à chaque arrêt, je me disais "ici, je l'avais encore" ou "ici, je l'ai posé contre ce tronc" ou "c'est ici que j'ai constaté ne plus l'avoir" ...
Comme quoi, le cerveau a parfois une vie totalement indépendante du corps 😱 😨 💭...
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