Mercredi, 06 juin 2022
Quelques heures bien agréables passées dans la garrigue qui surplombe le sympathique village de La Roche-sur-le-Buis ont permis l'une ou l'autre découverte intéressante.
Et pour commencer, dans le village même, cet ancien soustet décoré qui permet de rejoindre un petit sentier qui, lui, mènera au chemin de la montagne et aux orchidées.
Car, bien entendu, en cette saison que cherche le promeneur ? Des orchidées , encore et encore et encore jusqu'à plus soif...
Tout en passant, pourquoi ne pas caresser du regard ces superbes floraisons d'Acanthes et ce premier Orchis bouc bien mal encadré, le pauvre, par quelques maléfiques pousses d'ailantes .
Maxou en tête, nous voilà arrivés sur le sentier qui jouxte l'arrière du château.
Les floraisons sauvages n'accaparent jamais suffisamment les regards et pourtant, comme elles sont belles, délicates, raffinées, aux senteurs surprenantes parfois ... !
Comme d'habitude, les immortelles sont partout mais je ne leur jetterai pas la pierre, elles font partie du paysage provençal où que l'on passe. Comme compagnon, le coris de Montpellier plus discret mais tout aussi intéressant!
Avec ce coris et la germandrée, j'aurai encore élargi mes découvertes lexicales.
Ici, le chèvrefeuille propose son parfum, là, quelques plantes de rue sauvage n'attendent que le marcheur naïf qui froissera leur feuillage et en gardera l'odeur puissante sur les mains durant le reste de sa rando.
Un plant de germandrée parmi tant et tant illumine son petit territoire de sa couleur jaune
Un œil sur les fleurs, l'autre sur les horizons montagneux avec, à notre gauche, une superbe barre rocheuse, nous avançons pour finir par quitter le sentier et monter directement vers cette barre où, nous le sentons, se trouvent les épipactis que nous sommes venus photographier.
Effectivement, elles sont là, les belles, derrière un genêt, entre deux rochers, dans un pierrier, sous un genévrier...
Mais où sont les plus belles ?
Nous escaladons les rochers, enjambons les genêts, glissons dans les pierriers et comme on dit que "l'herbe est toujours plus verte ailleurs", nos recherches deviennent obsessionnelles et nous mènent de plus en plus haut.
Etonnés, les oiseaux, sauterelles, grillons, se sont tus pour tenter de situer les envahisseurs dont le parler fait de clic, clic, clic, tchiquitchic, clic, clic, clic est vraiment inhabituel.
Mais quelle récolte, mes aïeux !
Quand la fleur est très petite, rien n'interdit de se mettre à sa hauteur , de s'agenouiller, de se coucher.... attention de ne pas se mettre à rêver et de ne pas s'endormir dans des chatoiements de roses, de jaunes, de mauves...
Pour mieux connaître les épipactis !
J'espère que ce partage est permis... si oui, un grand merci à Jean-François de nous faire profiter de ses connaissances !
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