vendredi 1 novembre 2024

Entre Drôme et Vaucluse

 

 

Ce jeudi 31 octobre 202

 

 

C'est sous un doux soleil d'automne et sous le regard bienveillant du château d'Entrechaux que le groupe s'est réuni ce jeudi pour aller découvrir les paysages de Mérindol-les-Oliviers. 


 

 

 

 

 (ici, il faudra que je réfléchisse à mes prises de vue... Pourquoi un t-shirt orange accapare-t-il toute l'attention comme un Napoléon après la bataille d’Iéna alors que Daniel semble se tordre de douleur ? ? ? ) 

 


 

 

 Nous ne quitterons pas Entrechaux sans un coup d’œil admiratif aux superbes fruits de ce fusain 

 

 

 

A Mérindol, dès que nous abordons le Chemin des Essarettes*, les œuvres pleine d'humour de l'artiste du village nous font un clin d’œil.

 

 

 Creusé à même le safre, un ancien abri. Protection pour des outils agricoles, pour les ouvriers en cas de mauvais temps, pour les bêtes ? ? ?  A notre stade, la question reste ouverte.

 

 

 

 Dans cette région, les vieux tilleuls ne manquent pas d'offrir leur beauté aux regards des promeneurs.

 

 Et les cultures de "gigérines"  (la fameuse pastèque à confiture) n'ont pas finit de faire rêver les gourmands.

 

 

 

Mais .... n'oublions pas, durant cette rando, que la fête d’Halloween débute ce soir et que les sorcières, cachées dans les vieux ceps de vigne, sont déjà solidement accrochées à leurs balais, n'attendant que le signal de l'envol pour venir perturber les âmes les plus crédules.  

 

 Monsieur Ventoux surveille leurs préparatifs.

 

Le long de notre piste, le plus beau côtoie le pire 😥. Ici, la naissance d'un futur peuplier et quelques fleurs d'automne, là, de vieux bidons en matière plastique abandonnés dans un étang au fond d'une combe.  

 

Roquette jaune
Scabieuse




Valériane
Baies de l'églantier, ou cynorrhodons


 

 

Nid de fourmis -    https://www.youtube.com/watch?v=PF0pUB1dOR8

 

  Quant aux criquets, ils continuent à gambader sur notre chemin, insouciants de l'automne qui s'installe un peu partout.

 

 

 

Au loin, très loin, le plateau de Saint-Amand et les Dentelles de Montmirail.




Arrivés au Mas Totor : accueillis par un fameux paulownia*** qu'il faudrait venir voir au printemps lorsque sa floraison rivalise avec celles des   amandiers et des cerisiers 


Heureux d'être enfin arrivé au Mas Totor** notre Gilbert ! C'est la halte bienfaisante et l'assouvissement d'une petite faim.


















Et comme toujours, il y a une fin à notre rando. C'est en longeant les vignes que nous rejoignons la quartier de la Justice.





* Le mot essart, du bas latin exsartum = défrichement, peut avoir plusieurs significations : il désigne aussi bien des terres nouvellement défrichées, le simple abattage de bois, l'éclaircissement de la forêt ou même le terrain vague. 
Essart désigne aussi des cultures mobiles accompagnées de brûlements des végétaux.
Le sens accepté aujourd'hui est celui de défrichement dans un but agricole. 
Mais on essartait aussi pour faire du charbon de bois, élargir des routes ou installer une communauté humaine.
 
**  Le mas Totor , actuellement appelé "Le Devès" et dans le passé appelé "les Nègres".
Pourquoi Les Nègres ? Non pas parce que des Africains vivaient dans la région mais parce que les collines situées à l'arrière du mas étaient très sombres. 
 
*** Le paulownia, originaire de Chine ou de Corée.
Son nom fut donné en l'honneur d'Anna Pavlowna, princesse des Pays-Bas, fille du tsar Paul 1er de Russie.
 Ses graines peuvent lever après un incendie. 
Ses bénéfices : il aide à lutter contre le changement climatique en raison de sa forte absorption de dioxyde de carbone liée à sa croissance rapide.
Petit point noir : peut devenir envahissant .
 
Crédit photo : inconnu  - Etsy
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 




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