Départ, au cimetière du vieux Mérindol, face à l'entrée de la tour restaurée.
Avant d'entamer la montée, petite incursion dans le vieux cimetière où, mais c'est plus fort que moi, à chacun de mes passages, il faut que je photographie ce vieil olivier qui s'appuie sur cette petite stèle, son bâton de vieillesse probablement.
A mon grand étonnement, aujourd'hui, 26 décembre, le rosier du cimetière recommence à fleurir.
Et voilà, la rando commence bien ! Nous sommes ici pour apprécier la nature, pour respirer l'air pur de la montagne, pour entendre, s'il y en a, les chants des oiseaux et que nous offre-t-on ? des aboiements de chiens de chasse et au loin, des coups de fusil.
Même le lendemain de la Noël, ces tueurs ne peuvent pas laisser les animaux vivre en paix.
Vas-y mon Maxou, soulage-toi ! montre leur ton mépris le plus profond....
Heureusement, il est sur la colline qui fait face à la piste que nous suivons, donc assez éloigné. Pourtant, je me surprends à calculer la trajectoire d'une balle pour sanglier et la distance qu'elle peut parcourir... Avec mon anorak roux renard bordé de fourrure (fausse ! ) ... parce que c'est vite dit "oh, j'ai cru que..."
Bon, continuons notre montée, nous avons beau râler, tant qu'il n'y aura pas de lois pour réglementer les jours de chasse, ils feront ce qu'ils voudront 7 jours sur 7 et tant pis pour les marcheurs , les amateurs de nature pure ...
Au sommet de la piste, quelques restes de neige subsistent.
La rencontre d'une tête momifiée d'Inca "égaie" notre passage. Vraiment, qu'est-il donc venu faire dans cette région de sauvages assoiffés de sang celui-ci ? A la recherche de nouveaux sacrifices ? ? ?
De cette barre rocheuse, en direction de Bénivay-Ollon, je ne connais pas le nom mais cela n'enlève rien à sa beauté dans la lumière de cet après-midi.
Loin dans le paysage, une montagne enneigée, je ne crois pas me tromper en pensant qu'il s'agit de l'Angèle, la belle Angèle.
La prochaine fois, promis, juré, craché, je dépasserai Maneyrole pour entamer la dernière montée. Voilà des années que je dis que je vais le refaire. Dans mon souvenir, cette dernière montée amène à découvrir des paysages superbes.
Bon assez larmoyé sur des souvenirs, le soleil commence à bien décliner, il est temps de faire demi-tour**
Il est quelques fois équipé de cordes fixes ou de chaînes et accompagné de noms d'animaux évocateur d'agilité : pas des chamois, pas du chat, pas des bouquetins, pas des chèvres.
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