Anne MOREAU: juillet 2020

mercredi 22 juillet 2020

Saint-Paul-Trois-Châteaux : le rond point des trufficulteurs

Une oeuvre d'André Debru, ferronnier d'art,
forgeron-sculpteur de Costes Gozon.

Pour mieux connaître l'artiste André Debru
https://www.facebook.com/AndreDebru/

lundi 20 juillet 2020

Les grottes du Toulourenc

Bien entendu, ce n'est ni l'Aven d'Orgnac ni la grotte Chauvet.

Mais ces grottes du Toulourenc, situées dans les parois rocheuses qui jouxtent le cours d'eau, valent la peine d'être découvertes.

L'accès est facile et, muni d'une bonne lampe frontale, il est possible d'y avancer tranquillement et d'admirer les formations de stalactites et stalagmites qui jalonnent le trajet.

Dans la première grotte, un petit lac intérieur met fin à la progression.

De ce lac partent régulièrement des plongeurs-spéléologues pour aller découvrir les entrailles de la région .

Et c'est ici que mon appareil décide de jouer la carte de l'indépendance et de choisir l' "effet flou" pour continuer à œuvrer ... Ou alors, ou alors, comme on dit chez nous, avec l'âge, j'ai attrapé "l'balsain". Qui peut savoir ?

...jusqu'à redevenir un peu plus raisonnable.

(Comme de bien entendu, quand un réglage est mal fait, c'est toujours l'autre qui est accusé...)

Le remarque-t-on parfois? Ici aussi Cerbère garde l'entrée des enfers !

A la sortie de la grotte, une surprise attend les corps, l'air paraît tellement tiède que c'en est incroyable !

Un peu en contrebas, une première résurgence de cette eau qui a voyagé jusqu'à quelle profondeur ? Un oubli de ma part car Daniel en a parlé et je fus une élève inattentive.

La seconde grotte, appelée "Grotte de l'éléphant" ne manque pas de charme non plus. Enfin, c'est une façon de parler...

Bien que plus facile d'accès, l'entrée peut rebuter les découvreurs un tantinet sensibles car la race humaine étant ce qu'elle est, de nombreux promeneurs indélicats (et je reste extrêmement polie) sont venus y déposer leurs excréments, les accompagnant, par la même occasion de papiers roses ou blancs suivant les disponibilités de leur sac à dos...

Mais bon, passons... Levons plutôt les yeux vers ces dentelles, sculptures, enchevêtrements de calcaire qui ornent parois et plafonds.

Un seul mot pour terminer : merci !

Merci à Daniel pour l'organisation de ces deux visites et pour toutes les explications qui nous furent données, même si ....

Pour comprendre pourquoi certains maires interdisent l'accès au Toulourenc ...

Pour avoir l'occasion de visiter, avec un guide confirmé, des grottes que je ne connaissais pas, j'y suis allée hier.

Voici ce que l'on a pu y trouver, entre autre... Cette photo, vous la multipliez par 10 dans l'entrée de l'une des grottes (sans jeu de mots)

Je sais, c'est répugnant... mais c'est une réalité créée par des êtres humains, pas par des animaux ...

Malgré la chaleur et les risques d'incendies, certains fument en se reposant au bord du cours d'eau...

L'interdiction de créer des barrages même si c'est amusant n'est pas toujours respectée. L'eau qui stagne derrière un barrage se réchauffe anormalement et cette chaleur détruit la faune à cet endroit . Mais qui s'en soucie ???

Les chiens en liberté, les crèmes solaires qui étouffent l'eau, des enfants auxquels personne n'interdit de hurler (quand il ne s'agit pas des parents) ... etc, etc.... On peut comprendre les interdictions d’accéder à la rivière.

Le Toulourenc, ce n'est pas Disneyland ! C'est un lieu où la vie est fragile et doit être respectée !

Alors, si vous décidez de vous y rendre avec la ferme intention de pratiquer une remontée de la rivière en évitant tous ces comportements stupides, mortels pour le cours d'eau, surtout, évitez de marcher dans l'eau de ses bords , il y existe une faune minuscule, fragile, peu visible et qui peut être détruite.

Au maximum, il faut avancer sur les petites plages de galets ou au centre du cours d'eau.

Pourquoi cette faune est-elle plus importante sur les bords ? Car l'eau y est plus tiède et plus favorable au développement de certaines espèces.

Je suis sans doute une grande pessimiste mais voici un autre fait que j'ai trouvé inquiétant : durant notre avancée, à l'aller comme au retour, je n'ai vu qu'une seule libellule (ou demoiselle) ! UNE SEULE !

Les autres années, chaque branche courbée vers l'eau en accueille tant et plus....
Où sont-elles ? Mais où sont-elles ?