dimanche 2 juin 2024

La Tussie - 30 mai 2024


 

A la vue du ciel, la journée s'annonce bonne dès le départ et, heureux à l'idée d'un proche avenir ensoleillé, nous nous engageons sur la piste de La Tussie.

Nul ne connaît jamais à fond  l'hypocrisie d'un ciel prometteur ! 

Bon ! qu'importe la fin de notre sortie, souvenons-nous surtout de toutes les beautés observées et de l'excellente ambiance qui régna dans notre petit groupe durant toute notre sortie. 





En traversant une première prairie, mon regard est attiré par une tache d'un rouge éclatant. 

Perdue parmi les hautes herbes qui ondoient à l'infini autour de nous, cette petite fleur solitaire s'épanouit. 

Qui est-elle ? Pour moi, c'est un grand point d'interrogation. 

Il   faudra attendre mon retour et l'aide de l'ordi pour découvrir son nom : l'Adonis flamme. 

Eh bien, bel Adonis, aujourd'hui, j'ai donc eu la chance de croiser ta route ! 

"Dès sa naissance, Adonis est d'une grande beauté : « il pourrait plaire même aux yeux de l’Envie. » (Ovide, les Métamorphoses). Il fut aimé d'Aphrodite. Selon le pseudo-Apollodore, touchée par la beauté de l'enfant, Aphrodite l'envoya dans un coffre en bois à Perséphone, afin que celle-ci le garde en sécurité. Perséphone eut la curiosité d'ouvrir le coffre et, trouvant Adonis, s'en éprit et le disputa à Aphrodite, qui s'était rendue aux Enfers pour le reprendre. Perséphone refusa de le rendre. Aphrodite en appela à Zeus tout puissant afin de régler le différend entre les deux déesses. Zeus refusa d'être juge dans une querelle aussi déplaisante aussi confia-t-il l'affaire à un tribunal inférieur, présidé par la Muse Calliope. Celle-ci ordonna au jeune homme de passer un tiers de l'année avec Aphrodite, un autre tiers avec Perséphone et le dernier avec la personne de son choix. La décision de Calliope sembla, dans un premier temps, apaiser les tensions entre les deux déesses. Cependant, si Adonis respecta à la lettre les exigences du roi des dieux, il choisit de consacrer le tiers de l'année restant à Aphrodite, afin de vivre pleinement son amour pour elle.

Dès lors, le partage n'était plus équitable et l'amour qui liait Aphrodite à Adonis attisa la colère de Perséphone et des autres dieux. Car si la déesse de l'Amour, épouse légitime d'Héphaïstos, avait coutume de multiplier les infidélités, elle semblait cette fois-ci véritablement éprise de son jeune amant. Un jour Adonis, qui parcourait la forêt idalienne pour chasser, fut mortellement blessé à la jambe par le sanglier qu'il avait touché. Une goutte de son sang tomba par terre et Aphrodite versa une larme sur cette goutte de sang, qui donna naissance à l'adonis goutte-de-sang."   (Wikipedia)



 

Bon il est temps maintenant de quitter les charmes de cette fleur flamboyante pour aller rendre visite aux Dactylorhiza qui garnissent les bords d'un ruisseau, d'amont en aval.    







Apparaissent ensuite une Céphalanthère de Damas, deux Orchis brûlés, une famille nombreuse d'Ophrys mouches...

Ah ! Vraiment ! cette forêt ne déçoit jamais. Je peux y revenir chaque année en y éprouvant les mêmes joies.






Coup de chance, voici l'Orchis militaire.

Mais que vois-je ? Il reçoit en ce moment un visiteur qui semble ne plus vouloir quitter le nid soyeux offert par l'un des fleurons de cette orchidée.

Alors, là, cela mérite de s'attarder un moment avec le désir de voir réapparaître la tête de l'insecte garnie d'amas de pollen, espoir d'une pollinisation future...





Sortira ? Sortira pas ? 

Non, la douceur de la fleur semble l'avoir rendu somnolent. Donc, en ce moment, ne sortira pas...



Je continue mon chemin tout en admirant les ancolies nombreuses qui s'épanouissent, chatouillées ici et là par quelques coquins rayons de soleil.








 

Nous voici arrivés sur les lieux si convoités par tout  amateur d'orchidées... un habitat de Sabots de Vénus.  

Guillaume, Laurent,Vincent et moi-même ne perdons pas une seconde pour nous lancer dans une série de photos, immortalisations de la reine des orchidées sauvages. 








 
 Maxou dont l'âme semble  s'être égarée dans un univers de félicités extrêmes reste immobile.... Est-ce la vue de ces fleurs rares qui provoque chez mon poilu chéri cette atonie inhabituelle ? ? ? 


 

A mon grand étonnement, je découvre  une araignée ayant les même couleurs que l'orchidée sur laquelle elle se promène.

Pur hasard ou mimétisme de camouflage ?









Après un long arrêt, nous prenons le chemin du retour tout au long duquel nous pouvons encore observer ...

... des Néotties nids-d'oiseau

La néottie nid-d’oiseau est plus sophistiquée : ses rhizomes enchevêtrés comme les fibres d’un nid s’associent à un champignon souterrain vivant en symbiose avec les racines d’un arbre.   (Yves Thonnérieux) 

 


... et des Orchis pourpres





Nous sommes maintenant revenus dans les premières prairies qui sont plutôt des marécages. Mais ces marécages, grâce à leur humidité, permettent l'épanouissement des Dactylorhizas en grand nombre. 

Ici, mes amis n'hésitent pas à se mouiller les fesses pour mieux observer et photographier ces orchidées dont les différentes nuances de violet (ou mauve ? 😇) sont un enchantement.






 
 
Dans la partie basse de l'un des marécages, j'ai le plaisir de découvrir quelques narcisses encore en bonne forme. La plupart d'entre eux sont fanés. La saison est un peu avancée pour ces fleurs.
 
 

 

 

Et c'est ici que le ciel devenu menaçant nous annonce la fin de la récréation !  La pluie nous rejoint et nous rafraîchit . Mais avions-nous demandé son aide pour avoir moins chaud ? ? ? 

 

Qu'importe ! l'après-midi fut excellente et nul regret ne viendra ternir la fin de cette sortie. 

 

 

 Quelques souvenirs, 

cadeaux  de mes amis Guillaume et Laurent

Un grand merci



















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