Ce midi, écoutant la radio d'une oreille distraite, j'eus quand même l'attention attirée par un chanteur qui, entre deux halètements, formulait quelques paroles concernant les heures de sa journée...
Il parait que le titre de la chanson c'est "Si bien du mal"
Pour moi, ce fut :
"midi comme une expérience traumatisante" ...
"midi on s’ennuie à mourir"...
"midi, pourquoi tu ne te fais pas la malle..."
Étonnée par le flot d'inepties que j'entendais (bien que certains passages étaient totalement incompréhensibles), je voulus connaître le maître es nullités de cette chanson.
Hop ! un petit clic sur internet et, clip oblige, LE Hervé apparaît de dos dans sa cuisine, tongs de plage, chaussettes blanches (il faut voir l'association pour le croire) pantacourts noirs et le reste à l'avenant.
Le tout, dans un décor de rêve, sa cuisine...
Enfin, en ce qui concerne le choix de la cuisine comme décor, "à chak es goût" comme le disait l'une de mes voisines belges.... d'ailleurs (petite digression) j'ai connu, du temps de nos jeunesses folles, un collègue qui adorait n..... sa femme lorsqu'elle pétrissait le pain dans la cuisine (brusquement le souvenir de ses récits me revient en mémoire, allez savoir pourquoi ! Bon, d'accord ! Cela ne vaut pas les madeleines de Proust ).
Continuons. J'aurais pu immédiatement zapper et revenir à mes courriels mais c'est là que le trauma me frappa le plus durement et figea ma main, doigt pointé vers le clavier...
Non, vrai de vrai, il est impossible de gesticuler et grimacer avec plus de ridicule. Le ridicule ne tue pas dit le dicton. Eh bien ! c'est un tort. Tout au moins, il devrait faire disparaître le fauteur de troubles dans un nuage opaque.
Sinon, cela s'appelle de la pollution visuelle (à ajouter à l'auditive).
Ah ! je ne le redirai jamais assez : "Barbara, Jacques, Léo et les autres pourquoi êtes-vous partis ?" Du paradis des chanteurs de langue française, en écoutant ce qui est offert en pâture à notre jeune génération, vous devez être défrisé(e)s pour le reste de l'éternité et, comme le dit Woody (ou peut-être Kafka?), "l'éternité c'est long... surtout vers la fin".
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