Forêt de la Tussie, sous Chamouse, 01 juin 2021
Que dire lorsque l'on part à la recherche de la beauté du monde et qu'elle se trouve dans chaque détail du chemin suivi ?
Rien !
Il suffit simplement de s'arrêter ici et là, d'écouter le chant d'un oiseau ou le clapotis d'un ruisseau , d'admirer le calice d'une fleur qui recueille les rayons du soleil, de s'émerveiller devant les fûts des hêtres s'élançant vers le ciel comme des bras tendus vers la lumière, de respirer les odeurs humides d'humus ...
Il y a un tel patrimoine à explorer, voir, sentir, ressentir dans l'ensemble des paysages qu'une vie entière n'y suffirait pas !
Les ancolies, que nos grands-mères appelaient "gants de Notre Dame", ouvrent la piste vers les sommets ...
... suivies par de jolis petits militaires...
... par des arnicas, un orchis pâle, des narcisses et les immenses feuilles des gentianes jaunes qui, elles, se feront désirer jusqu'en juillet si toutefois leur grand âge* permet une floraison cette année
"Bienvenue dans la grande prairie, les amis !"
Ici, on s'amuse de la danse des feux follets avec leurs têtes brûlées !
Plus loin, on traverse "l'église verte**", accompagné par le chuchotement de la brise dans les houppiers. Privilège offert tant la sérénité qui règne dans sa pénombre est impressionnante ...
A petits pas, on foule l'herbe d'un marécage où les narcisses se sont lié d'amitié avec les Dactylorhizas
Avant de reprendre son sac à dos, n'oublions surtout pas un dernier salut à la superbe pieuvre végétale qui domine la grande prairie de toute la puissance de ses tentacules !
* https://www.visoflora.com/guide-nature/gentiane-jaune.html
** (en pensant à Bazin)
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