Abbaye de Prébayon, 20 juin 2021
Une petite rando qui nous a menés d'une découverte à une autre, sans jamais nous lasser.
Pour Maxou, c'était les sauterelles et les lézards, le reste était pour moi...
La zygène de la filipendule
https://www.fontainebleau-blog.com/insectes/zygene-de-la-filipendule/
L'argus bleu (Polyommatus icarus - Azuré commun - Azuré de la Bugrane)
https://www.fontainebleau-blog.com/insectes/papillons-argus-and-co/
Le bien joli demi-deuil (Melanargia galathea)
Le Thécla de .... l'yeuse (?)
Le nacré ... (de la ronce ?)
Une
question que je me pose souvent : "Comment font les papillons (et
autres insectes) pour savoir exactement sur quelle fleur se poser?"
Lorsque
je les observe, je les vois voler de gauche à droite, piquant vers une
fleur puis repartant sans se poser, montant, descendant et brusquement,
parmi une dizaine de fleurs, se posant sur celle-ci et pas sur une
autre...
Quel est le sens qui détermine leur choix ?
De fleur en fleur, la chaleur a déjà fait quelques ravages et certaines floraisons rendent un dernier soupir telles celles du ciste blanchâtre et du chèvrefeuille
D'autres se maintiennent mieux ...
...la minuscule campanule et l'inule ne manquent pas sur les bords du sentier
Ici, l'immortelle semble accueillir un "G3 Chacun pour soi"...
Quant aux orchidées (peu nombreuses), elles semblent vraiment à l'aise dans la pénombre et l'humidité des ruines de l'ancienne abbaye.
Aujourd'hui, je me réjouissais d'aller photographier les lys martagon à Prébayon. Arrivée sur place, la grande désillusion : en tout et pour tout, trois pieds donc six fleurs... (les autres années, entre dix et vingts pieds)
Est-ce la grande fauche du printemps pour nettoyer autour des ruines qui aurait fait disparaître les premières pousses ? (merci le tourisme...) Est-ce que le réchauffement climatique joue dans cette diminution ? Ou est-ce la sécheresse de ce printemps ?
Aucune idée ... En tout cas, aujourd'hui, j'ai eu la triste impression que cet habitat était en train de disparaître...
J'ajoute que d'année en année, les fleurs sont de plus en plus petites...
Sur le chemin du retour, un étonnement... peu joyeux : le réservoir dans lequel une petite source s'écoule toute l'année contient une eau noire ! ! ! Quelle est encore cette diablerie ?
D'habitude, l'eau est claire et l'on peut voir le fond ainsi que les têtards qui y vivent dès le printemps...
Je reste un moment à scruter et finis par apercevoir une sorte de ver rouge qui se tortille comme un allumé de la casquette.
Il y a vie donc l'eau n'est pas morte !
Peu à peu, à la surface de cette noirceur, je distingue une multitude de petites larves qui ressemblent fort à celles du moustique.
Odin, Zeus, Qui voudra bien, protégez-nous !
Déjà que, dans les ruines de Prébayon, j'ai été attaquée par une véritable escadrille de "Sturzkampfflugzeug"* prêts à tout pour s'abreuver d'un rien de mon sang ... voir cette génération montante me donne des frissons d'horreur. "Vade retro satana !"
Mais ce n'est pas de cette eau que nous désaltèrerons notre Maxou ...Lui qui, quand le souffle du vent devient brûlant poussé par un orage proche, cherche un rien de fraîcheur dans chaque ombre du chemin ...
Et ainsi, de panneau en panneau, nous refaisons plusieurs fois par an un circuit toujours aussi intéressant et qui propose parfois bien des étonnements.
Et voici celui qui a fait toutes les guerres ...
* « Sturzkampfflugzeug » — composé de trois mots : Sturz (« chute »), Kampf (« combat ») et Flugzeug (« avion ») = Stuka
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