lundi 8 novembre 2021

En longeant le piedmont du plateau de Saint-Amand

 

 

 

"Profiter au maximum de ces ciels qui nous offrent, sans retenue aucune, leurs bleus immaculés" , c'est la devise de ces jours-ci !

 







 

A travers vignes et bois, une petite rando qui, comme tant d'autres, nous amène à découvrir ici des champignons, là, de futures orchidées, plus loin, une maladie du pin très étonnante par les légendes qu'elle a suscitées... 

 





En ce qui concerne cette
formation anarchique d'aiguilles sur une branche de pin, j'ai découvert, grâce à l'un des membres du groupe P@ssion Biodiversité, qu'il s'agissait de l'attaque d'un virus (La maladie du balai de sorcière est le nom de différentes maladies s'attaquant à différents types de plantes ligneuses, souvent des arbres. Elles peuvent survenir toute l'année et être provoquées par des champignons, des phytoplasmes, des plantes, voire des virus ou des bactéries qui stimulent la production de cytokinine,  provoquant ainsi le développement incontrôlé de bourgeons axillaires)     

Mais cela, c'est l'explication scientifique...

.... et voici la légende ! 

L'origine de l'expression « balai de sorcière » est probablement liée à des légendes dans les cultures mycophobes qui associent les sorcières aux dégâts sur les plantes cultivées (aléas climatiques, attaque de ravageurs de plantes ...)  

Selon une légende, les sorcières utilisaient comme monture des manches à balais à leur retour du sabbat, assemblée se déroulant dans un endroit retiré et sombre, souvent dans les bois appréciés pour leurs grands arbres protecteurs. Surprises par le jour au cours de leur chevauchée, ou fatiguées, elles s'y seraient reposées et auraient abandonné leurs balais qui depuis s'accrochent aux arbres. L'explication de cette expression folklorique reste problématique car, selon la légende, les sorcières enfourchaient un manche à balai, et non le balai en entier, mais il est possible que la croyance populaire ait détourné la légende en considérant que les sorcières convoquées au sabbat, au lieu d'utiliser leurs propres manches à balais spécifiques, s'emparaient des balais des bonnes gens.   
 
 
Miam ! J'adore ces légendes ! 
 
 
Et j'aime aussi les souvenirs des paysages traversés...
 













... tout en passant, un coup d’œil  à cette petite restauration qui permet d'admirer la minutie avec laquelle les pierres ont été ajustées !
 
 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 











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