La Penne-sur-Ouvèze

18 novembre 2021

 

 

Nouvelle marche, nouveau parcours, nouvelles découvertes.

Ce n'est pas que nous ayons à calmer des impatiences dans les jambes  mais, à force, marcher devient presque une drogue ...

Alors, quand notre ami Ludo nous propose d'aller à la découverte de La Penne-sur-Ouvèze, chacun répond "O.K. boss !" et les sacs à dos sont sortis, les bâtons de marche sont réglés et les bottines bien lacées. 

En route ! Les pistes, chemins, sentiers ou sentes nous attendent. 

Aujourd'hui, ce seront surtout des  pistes. 

 

 

 

Un premier arrêt pour admirer les olives, un second arrêt pour saluer un papillon, ensuite vient une salutation pour un vieil hirsute...

le souci (Colias crocea)

 

... Bon, nous finirons par y arriver. 

Où ? Ah  ça ! c'est le plaisir de l'aventure ! 

Ici ou là, aujourd'hui, qu'importe ! En quelques coups de pinceau, l'automne  a passé ses dorures sur chaque arbre et les paysages sont tellement beaux !

Treize heures, les estomacs commencent à tire-bouchonner sérieusement. 

Au bord de la piste, une cerisaie a étendu son immense tapis de feuilles blondes. Personne n' y résiste.  Rien ne peut être plus favorable à une pause ensoleillée. 

 

 

Et c'est ici que Jean-Marie tente de nous initier à la danse en ligne du reggae couché. J'avoue qu'il y a peu d'amateurs(-trices) pour le suivre. Le farniente au soleil est plus attirant...

 

 

🎸"Couchés dans les feuilles
Avec le soleil pour témoin
Un p'tit oiseau qui chante au loin..."🎸

 

 

  Quitter des lieux aussi idylliques  est toujours un rien difficile mais nous ne sommes qu'à la moitié de la rando, alors...

... on continue. 

 

 Lors de notre marche, nous rencontrons...

le chêne "casse rocher"

la scabieuse des champs          et            

                                               la centaurée (à tête ronde ?)

 quelques touffes de vergerettes âcres

 oh ! une dernière rose !

 

et des kakis (anciennement figue caque) en veux-tu en voilà.

Ici, grosse déception, aucun fruit  mûr n'est à portée de main...

...alors nous faisons comme le renard de la fable, 

nous nous éloignons en disant : 

"Ils sont trop verts et bons pour des goujats".  

 

 

Tout doucement, nous arrivons à Notre Dame des Aspirants entourée de son ancien cimetière. 

 

Dans un cimetière, un balai de sorcière, cela fait un rien mauvais genre mais après tout, le sabbat là ou ailleurs...

 

Les cimetières sont toujours, pour moi, une source de découvertes étonnantes...

 

Nouvel arrêt, nouvelle collation.

Une mante religieuse... la dernière ? l'ultime rencontre pour cette année ? J'aimerais pouvoir lui souhaiter longue vie mais ce serait une aberration de la pensée. Un certain temps lui est donné sur cette terre, tant et tant, ni plus ni moins. Celle-ci semble avoir étiré au maximum le temps que la nature lui a accordé.

La fin de la rando nous fait passer par un petit bois qui nous permet d'éviter la route principale. Moins sympa peut-être mais qui apporte aussi son lot de découvertes.

 

A la sortie du bois, un dernier regard nous permet de situer les différents paysages que nous avons traversés.

L'année prochaine, Ludo nous y ramènera avec quelques variantes et ce sera tout aussi agréable !