20 mars 2023
Jolie petite sortie surtout sous un ciel bleu , avec une température douce, loin des bruits de la ville mais près des chants d'oiseaux et des coassements multiples des grenouilles.
Dès le départ, que voit-on ? De nombreuses touffes d'arums garnissent le talus de gauche sur une grande longueur. Si vraiment ces plantes fleurissent toutes ensemble, l'effet doit être superbe !
A leur suite, les fausses roquettes et les orchis géants se disputent le terrain mais c'est un combat inégal ! Les fausses roquettes suivent un grand ordre de la Genèse : "Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle." Et hop, les voilà partout, sur les talus, sur les pelouses, au pied des vignes ...
Quand, comme les orchidées, on peaufine sa descendance durant parfois plusieurs années, ces surabondantes fleurs blanches sont infréquentables. Fi donc ! cette famille plébéienne ne mérite même pas un regard !
Même pas un regard ? Qu'à cela ne tienne. Le mien s'est glissé le long d'une tige où je viens d'apercevoir une étrange chenille noire. Déterminer son espèce, j'en suis bien incapable et internet ne m'aide pas beaucoup pour celle-ci.
Ici et là, les prunelliers fleurissent à cœur joie
Dans la roselière même ce sont les merisiers qui offrent le pollen de leurs fleurs au peuple des abeilles qui, ici au moins, ne sera pas décimé par une pollution létale.
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A la sortie d'une petite incursion dans la peupleraie, l'un des elfes de la nature vient voltiger autour de moi. Voyez comme les photos sont floues... Eh oui ! c'est bien lui, le papillon-colibri, le Moro-sphinx*, celui qui ne s'arrête jamais, celui qui rend folle la photographe de passage...
Quelques trouées dans la roselière, probablement créées par les gestionnaires du site, permettent d'atteindre non l'étang lui-même mais son pourtour marécageux.
Que dire alors des chants des grenouilles qui semblent rebondir de roseau en roseau pour envahir tout l'espace jusqu'à vous en faire tourner la tête. Et parfois, mais quel mouvement avez-vous pu faire ? le silence s'établit d'un seul coup. Plus un bruit, plus un chant, plus un coassement... Vous retenez votre respiration, vous ne soulevez plus un pied, vous attendez. Un seul espoir, que le chant des fées du marais reprennent pour vous charmer encore quelques minutes...
De découverte en découverte, Max et moi finissons par arriver au pied de la colline qui jouxte l'étang.
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| violettes |
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| Salsifis à feuilles de poireau |
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| laitue sauvage ou cardère ? |
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| jeu de lumière |
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| une piéride... du.... |
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| arum d'Italie |
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| muscari en grappe |
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| ficaires |
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| ficaires |
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| ficaire |
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| tapis de ficaires |
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| violettes |
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| orge sauvage ou seigle ? |
Lors de la descente, quelques trouées dans les broussailles permettent une belle vue sur l'étang salé, sur le Ventoux et sur les Baronnies.
"Un ponton permet de s’enfoncer au cœur de la Roselière. Il accueille une cabane spécialement conçue pour favoriser une observation discrète et respectueuse des animaux."
Lui, je ne l'ai pas trouvé ....mais sur le lien ci-dessous, on peut situer l'observatoire
https://www.poptourisme.fr/fiche-sit/l-etang-sale-de-courthezon/
https://www.courthezon.fr/L-etang-sale
https://cen-paca.org/decouvrir/les-milieux-naturels/zones-humides/etang-sale-de-courthezon/
* https://www.quelestcetanimal.com/lepidopteres/le-moro-sphinx/
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