dimanche 6 octobre 2024

Reconnaissance de rando - Justice/ Eyssarette / Mas Totor


 

 

Le départ se fait au quartier de la Justice 

Itinéraire suivi : 

-- Départ : Chemin de la Justice (Drôme)

-- Chemin de Rochesplanes

-- Chemin de la Justice (Vaucluse) 

-- Chemin des Eyssarettes

-- Chemin de la Rourieu jusqu'au Mas Totor 

Ensuite, à partir du Mas Totor : 

--pour le groupe 1 (points rouges puis bleus), suivre la route asphaltée sur la droite  pour arriver sur le Chemin du Devès et retour au point de départ. 

-- pour le groupe 2 (points rouges), prendre le sentier situé à l'arrière  du Mas Totor (montée un peu raide et quelques racines) pour rejoindre la piste arrivant de Puyméras. (Très belles vues sur le village de Mirabel-aux-Baronnies et sur le Hameau des Géants.) Là prendre à droite et remonter la piste jusqu'à croiser une autre piste arrivant du Hameau des Géants et prendre à droite. Continuer jusqu'au Grand Devès  et rejoindre le chemin du Devès à descendre jusqu'au point de départ.

 


 
 

 
 

D'après Visorando

 


 


Arrivées au Mas Totor, notre premier émerveillement apparaît devant les innombrables fruits du paulownia. La question est : "est-ce que cela se mange ?"  Nous ne tenterons pas l'expérience...





 
 
 
 
 
L'environnement du Mas Totor offre, à chaque saison, une multitude de fleurs, arbustes, arbres de toute beauté 
 
 
Graptopetalum paraguayense  plante grasse porcelaine







Ici, c'est la déception ! Je suppose que les chaleurs de l'été ont terriblement diminué le niveau d'eau de cet étang à l'arrière du Mas Totor. 

Habituellement, le concert des grenouilles, crapauds et autres batraciens emplit l'air de cette vibration sonore propre aux milieux humides. 

Aujourd'hui, rien ! Pas un bruit ! C'est triste à mourir ...




Ceci aussi est bien triste : l'agrainage qui jalonne une partie du sentier que nous suivons. 

(L’objectif fixé des chasseurs est clair : il s’agit “de maintenir les niveaux de populations de sanglier en lien avec la capacité d’accueil du milieu”. Et pour cela, quoi de mieux que des seaux de maïs en pleine forêt ? La vérité est que les chasseurs veulent surtout s’assurer d’un gibier abondant, pour avoir des choses à tuer, et que la supercherie de l’agrainage 12 mois sur 12 les arrange bien…https://www.aspas-nature.org/lagrainage-des-sangliers-vous-avez-dit-regulation/  )





Ah ! Enfin ! Voici celui qui met du baume au cœur, le crache-sang, de son joli nom Timarcha tenebricosa. Bien plus joli à observer que des grains de maïs ....et lui au moins ne fait de mal à personne !




Celui-ci, je n'arrive pas à l'identifier....





Au loin, le village de Mirabel-aux-Baronnies



Et plus près de nous, le vieux hameau des Géants en restauration.


 

 

Nous sommes bien chanceuses, voici la Zygène de la bruyère (Zygaena fausta) ...



... Et ici, les colchiques d'automne si célèbres grâce au poème de Guillaume Apollinaire*

 

 Et pour parfaire notre bonheur, une rencontre avec l'Azuré de la sarriette (Pseudophilotes baton - là, je me fie à mon livre!)

 

 

 

 

Le GROS point noir de notre rando ! ! !  les fous et folles sont lâché(e)s ... DONC ATTENTION ! ! ! N'oubliez pas les gilets jaunes ...







Sur le chemin du retour, un regard vers le Mas Totor


 








Que signifie le mot Devès ?

Defens : Ce terme désigne un « pré ou un bois réservé ». Il nous vient du latin « defensus » (« défense ») car, à l’origine, il était défendu aux habitants et aux troupeaux d’aller sur ce terrain, pour éviter de le sur-exploiter. Ce terme nous rappelle donc une organisation collective, traditionnelle permettant de gérer au mieux la ressource.
Dérivés : Deffens, Défends, Défend, Dévens, Deven, Dévès
Quelques exemples : le petit Défens [83], le Dévès [04/84], bois du Défends Vieux [13]

https://jeparleprovencal.fr/15-noms-de-lieux-dits-et-de-communes-qui-nous-viennent-du-provencal/

 

 

*

Les Colchiques

Guillaume Apollinaire

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s’empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne

Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières

Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913




 

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