Chaque matin, le ciel se baigne dans le Toulourenc Saint-Léger-du-Ventoux |
Ce mercredi, la randonnée proposée par Gilles Pascal (https://www.facebook.com/RandosReilhanette) partait de Saint-Léger-du-Ventoux pour nous conduire jusqu'à Veaux, hameau de Malaucène. Aller-retour.
Sur la route qui menait au lieu de rendez-vous, mauvais présage, le Géant provençal avait toujours son bonnet de nuit. "Bon, me dis-je, le vieillard somnole encore; après tout, il n'est que 8 heures." Un coup d'oeil à l'ouest me rassura : les Dentelles montraient les dents !
Et comme de juste, la journée fut magnifique.
Nous avons donc quitté le plus petit village du Vaucluse pour rejoindre Veaux qui, d'après ce que j'en ai lu, ne compte que 6 habitants en hiver !
Empruntant le GR qui longe la rivière, nous voilà partis vers l'aval, prêts à découvrir les merveilles qui ne se firent pas attendre : falaises émaillées de beaumes, surplombs rocheux impressionnants, miroirs d'eau calme avant transformation en cascades, vallées tout en profondeur avec, en prime, tant de détails surprenants ou amusants...
Vers midi, nous étions rendus au pont de Veaux, village dont l'une des caractéristiques est d'avoir ses habitations sur le Vaucluse et son cimetière sur la Drôme. Étrange, direz-vous. Oui, mais il semblerait que cette séparation des vivants et des morts soit, ici, due au désir de bénéficier, voici plusieurs siècles, des avantages offerts par le Comtat Venaissin ( http://toulourenc-horizons.org/au-fil-du-toulourenc)
Mais cette originalité n'est peut-être pas la plus intéressante pour les amateurs de grand air, de liberté et de paysages époustouflants.
En effet, la remontée du Toulourenc par son lit est une aventure qu'il faut avoir vécue au moins une fois dans sa vie. Deux, c'est mieux et trois vous laissera sans voix.
C'est après un déjeuner pris tranquillou à l'ombre des charmes, des chênes verts et des genévriers, que nous nous sentîmes d'attaque pour affronter l'eau et ses multiples surprises.... dont l'une, mais pas des moindres, fut celle que Gilles nous réserva, lui qui plongea tout habillé pour nous prouver que, même sans savoir nager, il est possible de survivre dans les eaux vives du Toulourenc ! Merci, Gilles, une fois de plus, tu nous as estomaqués par tes talents d'animateur.
D'eaux calmes en cascades, d'ombres ténébreuses en lumières vives, nous avons suivi la voie du retour, le coeur rempli d'amour pour cette nature qui jamais ne déçoit.
Petite récolte d'autres souvenirs
La pluie nocturne a oublié ses perles |
Le "tabac d'Espagne" |
La puissance des plantes et leur force de vie sont incroyables. Ici, la plante s'est faufilée par le trou d'une pierre. |
Au bord du GR, un ancien four à charbon de bois portable http://randojp.free.fr/0-Diaporamas/Fours/Fours1.html http://www.charentelibre.fr/2011/06/18/de-l-etouffee-au-barbecue,1041404.php |
Un enfant est passé ... |
Le masque au clin d'oeil |
Profil statufié : le Commandeur surveille la rivière |
Et brusquement, surgies d'on ne sait où, deux fesses qui viennent vous gâcher les pixels ! |
"Enlève ton masque, Niki, nous t'avons reconnu !" |
...
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère
- Je n'en ai point !
...
J. de la F.
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