... c'est ma chatte qui surveille les mésanges mais ne peut sortir !
Le vent infernal d'hier a dû amener des graines sur ma terrasse car ce matin, il y a une bonne dizaine de mésanges qui sautillent et picorent ici et là.
Le vent infernal d'hier a dû amener des graines sur ma terrasse car ce matin, il y a une bonne dizaine de mésanges qui sautillent et picorent ici et là.
...
Je viens d'aller vérifier pour savoir ce qui attire les mésanges... en fait, il s'agit des chatons de cyprès qui se sont accumulés sur la terrasse, arrachés par le mistral de la veille. Il faut dire qu'hier, cela soufflait à en devenir fou.
Dans la lancée, je constate que les boules de graisse sont épuisées. Je sors donc pour réapprovisionner, faisant le vide parmi la gent ailée. Ma chatte en profite pour me suivre.
Pour son malheur et pour leur bonheur, les mésanges ont pris leurs distances.
Chatoon marque tout le mépris qu'elle a pour moi en m'ignorant royalement. Je lui ai fait rater quelques bons coups en la gardant enfermée.
D'un bond, et malgré sa petite obésité, elle grimpe avec une prestesse incroyable au sommet de l'un des oliviers. De là, bien camouflée, elle espère mieux surveiller son environnement et celui des oiseaux.
Regard aigu à gauche, regard perçant à droite...
"Mais où sont-ils tous partis ? Il y a quelques minutes, je les entendais encore ! Ah ! cette femme fait mon malheur à force de ne rien comprendre ! Me tenir enfermée alors qu'ils étaient tous là, à portée de patte, je vous jure ! De toute manière, ici, elle ne pourra pas venir me chercher. J'y suis, j'y reste !"
"Cours toujours ! Si tu essaies de grimper, je monte plus haut !" |
Bon, je sais que ma chatte ne restera pas indéfiniment sur sa branche comme un merle perché. Ce n'est quand même pas hyper confortable et je pense qu'elle apprécie trop son bien-être pour le sacrifier inutilement.
Je reviens au logis, elle me suis.
La bouderie continue mais, malgré tout, Chatoon s'installe près de moi d'où elle peut surveiller la terrasse, le cyprès et les boules de graisse.
Tout à coup, un cris déchirant vrille l'atmosphère et se termine par un râle prolongé suivi de claquements de dents ininterrompus. Le petit menton poilu tremble encore et encore. Cette fois-ci, c'est certain, c'est l'infar nerveux....
Les oiseaux, sécurisés par sa disparition, sont revenus en nombre et lui font la danse bien connue de l'insolence et du mépris sur la terrasse ensoleillée.
Un jour, elle n'y survivra pas !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire