jeudi 28 janvier 2021

Le hussard sur le toit - Jean Giono

 

 

 


 

 

 

 

Qui n'a pas lu ce roman a manqué l'un des chefs-d’œuvre de la littérature française... à mon humble avis.

Voici la seconde fois que je lis ce livre et j'en éprouve un plaisir encore plus grand que lorsque j'avais une trentaine d'années. 

Vivant maintenant en Provence, j'en goûte mieux toutes les descriptions : collines, plateaux, combes, aridité de certains paysages,  odeurs de thym,  frémissement des yeuses, survenues effrayantes des orages, chaleur torride  du soleil ... Tout cela, je peux maintenant le toucher des doigts, le humer, le sentir sur la peau. Il ne suffit plus de l'imaginer. Vivre ici magnifie chaque page du  récit.  

L'impression qui n'a pas changé par contre est celle laissée par la description des ravages  cholériques, des cadavres, des odeurs putrides. Déjà, lors de la première lecture, au fur et à mesure de mon avancée dans le texte, j'avais ressenti le choléra comme installé dans la même pièce que moi. Il collait à mes vêtements, me suivait pas à pas dans mes déplacements, se glissait dans le verre d'eau que j'allais boire. Réellement terrifiant !

Cette fois, la description des paysages, des rencontres, des fuites en avant a pris le pas sur la mort. Peut-être est-ce dû au fait que, depuis lors,  je connais la fin des aventures tumultueuses d'Angelo Pardi et de Pauline de Théus...

L'avantage d'une relecture vient justement du fait qu'il est inutile de se précipiter de page en page pour connaître la suite. On prend alors le temps de savourer chaque passage, d'en peser les mots, de savourer les paragraphes qui transforment un roman en un immense poème, ode à une nature tour à tour cruelle ou féérique.  

 

Juste pour rire

 

 

 

 

 

 

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