le 06 mars 2022
Une rando qui, tout du long, sera teintée de mauve, de violet et parfois, plus timidement, de jaune ou de rose.
En tout cas, une fois encore, une féérie pour les yeux.
Au Pas de Chauvet, ce sont les crocus vernus qui fleurissent encore... plus pour longtemps peut-être. Ces petits hérauts du printemps marquent des signes certains de fatigue.
Ont pris la relève un peu partout sur les bords du sentier et dans les fourrés, les anémones hépatiques et les primevères, surveillées par quelques beaux vieillards.
N'y voyez aucune idée lubrique !
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De découvertes joyeuses en découvertes sinistres, nous avançons. Les unes comme les autres mettent du piment durant la marche.
Ici, le petit elfe de la forêt, là, les chenilles processionnaires ....
C'est au Pas de Maneyrole que nous entamons la descente vers le hameau des Géants
Ohé ! matelot ! Hameau des Géants en vue ! Barre à tribord toute !
Ici, les fleurs d'amandiers forment l'écume des vagues sur lesquelles nos pas surfent en toute harmonie des corps et des âmes.
En tout cas, harmonie pour la mienne d'âme qui vient d'accomplir sa BA du jour en nettoyant un petit coin de forêt sous l’œil attendri de mon ami JC...
Nous abordons ensuite une petite descente qui nous conduit au bord du Lauzon où les feuilles des narcisses jaillissent du sol sous chaque buisson. La floraison prochaine est assurée. Ensuite nous remontons à travers bois vers une piste dont je ne trouve pas le nom mais qui mène à Puyméras
Tout en allant, nous observons une bauge de sangliers entourée de nombreuses traces...
...une fleur de tussilage, preuve que ce terrain est humide...
...et quelques rosettes d'orchis ou d'ophrys. Pour les différencier, il faudra attendre encore quelques semaines.
Une dernière descente et c'est la découverte du Mas Totor entouré de sa multitude de fleurs .
*https://plantes-sauvages-comestibles.com/la-primevere-mangeons-du-coucou/
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