https://www.youtube.com/watch?v=_cMyx6SAC5w&feature=player_embedded
« Et ce matin, vous êtes chez vous. Très discrètement, vous vous levez de votre lit, vous ne prévenez personne. Si en plus il n’y a déjà personne c’est beaucoup plus facile. Si par aventure il y a déjà quelqu’un dans votre lit, dans votre chambre, dans votre appartement, vous avancez à tâtons et là, prenez le large. Partez. Prenez la tangente. Le pas de côté, l’école buissonnière. L’inconnu commence là, au bas de la rue. L’aventure est là. Là où on ne s’y attend pas. Abandonnez tout : vos vaches, cochons, les mille obligations, prison, raison. Et même, même les sentiments qui nous attachent. Les liens, coupez-les. Vous les Retrouverez un jour, vieux, pleins d’usages et raisons. Vous retrouverez le chemin de votre maison. Mais en attendant, sentez ce souffle, sentez-le qui vous prend. Là, près de vous, il doit y avoir un cours d’eau, un ruisseau, une mer, un océan, une mare au diable, une mare aux canards ! Quelque chose, un cours d’eau qui nous relie au grand tout, au grand bleu. Vous êtes là ? Une embarcation, un rafiot, un paquebot, un bateau, une moto ? Mettez-vous dedans, c’est parti ! Guettez le vent. Guettez le vent, un souffle de quelque chose. Un souffle de brise, de bises, deux bises, quatre bises comme chez moi. La tramontane, le sirocco qui amène le sable rouge sur nos peaux trop blanches souvent. Trop blanc, troublant, et là… Et là ! C’est parti ! Toutes voiles dehors ! On y va ! Flanquez le grand phoque ! Bigardez les sourdines ! Choucardez dans les flanquelles ! C’est parti ce voyage, cette aventure, tout est nouveau, tout est inconnu, tout est réinventé, tout recommence. La joie est là ! Tu l’entends pas ce tocsin qui bat dans ton corps gamin ?! Tu l’entends pas ? Mais ce voyage-là, tu peux le faire dedans, tu peux être ton propre chirurgien, t’ouvrir à cœur ouvert ! Tout ça c’est une question de dosage. Il faut… prendre un verre d’eau ! À tout de suite, bonne journée ! »
« Et ce matin, vous êtes chez vous. Très discrètement, vous vous levez de votre lit, vous ne prévenez personne. Si en plus il n’y a déjà personne c’est beaucoup plus facile. Si par aventure il y a déjà quelqu’un dans votre lit, dans votre chambre, dans votre appartement, vous avancez à tâtons et là, prenez le large. Partez. Prenez la tangente. Le pas de côté, l’école buissonnière. L’inconnu commence là, au bas de la rue. L’aventure est là. Là où on ne s’y attend pas. Abandonnez tout : vos vaches, cochons, les mille obligations, prison, raison. Et même, même les sentiments qui nous attachent. Les liens, coupez-les. Vous les Retrouverez un jour, vieux, pleins d’usages et raisons. Vous retrouverez le chemin de votre maison. Mais en attendant, sentez ce souffle, sentez-le qui vous prend. Là, près de vous, il doit y avoir un cours d’eau, un ruisseau, une mer, un océan, une mare au diable, une mare aux canards ! Quelque chose, un cours d’eau qui nous relie au grand tout, au grand bleu. Vous êtes là ? Une embarcation, un rafiot, un paquebot, un bateau, une moto ? Mettez-vous dedans, c’est parti ! Guettez le vent. Guettez le vent, un souffle de quelque chose. Un souffle de brise, de bises, deux bises, quatre bises comme chez moi. La tramontane, le sirocco qui amène le sable rouge sur nos peaux trop blanches souvent. Trop blanc, troublant, et là… Et là ! C’est parti ! Toutes voiles dehors ! On y va ! Flanquez le grand phoque ! Bigardez les sourdines ! Choucardez dans les flanquelles ! C’est parti ce voyage, cette aventure, tout est nouveau, tout est inconnu, tout est réinventé, tout recommence. La joie est là ! Tu l’entends pas ce tocsin qui bat dans ton corps gamin ?! Tu l’entends pas ? Mais ce voyage-là, tu peux le faire dedans, tu peux être ton propre chirurgien, t’ouvrir à cœur ouvert ! Tout ça c’est une question de dosage. Il faut… prendre un verre d’eau ! À tout de suite, bonne journée ! »
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