Hier soir, je suis allée récolter les fraises cultivées sur un petit espace de la safraneraie de mon fils.
Incroyable mais vrai : pas une n'était à jeter !
Sans engrais, sans pesticide, sans aucune protection, pas gorgée d'eau, quasi à l'abandon et débrouillez-vous pour pousser et mûrir. Vraiment, des fruits de la nature ...
Le souper fut un régal et nul besoin de sucre messieurs, dames !
"Oh, mon Dieu ! Que dites-vous ? Elles ne sont pas calibrées ? Mais quelle sainte horreur ! ! ! "
Et pourtant, l'horreur, elle est bien ailleurs !
Depuis que j'ai appris par une ouvrière agricole que, après certaines pulvérisations dans les longs couloirs en plastique des cultures de fraises, les ouvriers(-ères) ne pouvaient plus y entrer durant deux jours, c'est triste, triste, mais je me rationne en fraises.
Et comme les fraises réellement bio ne courent pas les rues, j'attends la petite récolte familiale.
Hier, ce fut un bonheur ! Vrai de vrai !
Et puis, il y aura aussi les fraises des bois avec leur goût incomparable. Il suffira d'en mettre une en bouche, de fermer les yeux, d'écraser tout doucement le fruit contre le palais du bout de la langue et ce sera Byzance !
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