On peut partir par temps clair et naïvement se conforter dans l'idée que la rando sera excellente. Parce que, pour être naïf, il faut l'être à fond pour se dire que tout baigne lorsqu'il y a des nuages en montagne . Mais bon ! on ne se refait pas ! ! !
Aux trois quarts de la marche, les premières gouttes arrivèrent...
"Bah ! une petite ondée pensai-je. Je vais attendre que cela se calme sous un arbre ."
Ouais ! cours toujours mon p'tit loup ! Non seulement l'ondée ne s'arrêta pas mais elle alla en s'amplifiant; comme on dit au nord, la "drache nationale". Les arbres, au printemps, sont comme ces cotons à fromages appelés communément étamines à larges mailles, toute les larmes du ciel y passent. Vraiment ! à qui ou à quoi se fier ? En l’occurrence, ni au soleil, ni aux arbres. Triste, triste réalité !
Comble de la vexation (il semble que ce soit une loi assez généralisée), le soleil réapparut au terme de mon retour !
A tout malheur, compensation ! Car il en fallait bien une tout de même ! Et ce furent ....
les MORILLES ! ! !
Grosses, grasses, d'une taille plus qu'honorable, plat de roi s'il en est et, malgré l'humidité en cours, je devins la reine !
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