Et
à part ça, ça va ? (2ème partie)
J'aimerais,
ici, rendre hommage à Célestin Freinet qui fut l'un des très
grands pédagogues du XXème siècle et dont, malheureusement, on
utilise si peu les méthodes exceptionnelles dans nos classes.
Lorsque
j'ai fait mes études à l'École Normale, il nous est arrivé
d'interroger notre professeur de pédagogie : pourquoi passait-on
sous silence ce pédagogue ou, tout au moins, pourquoi en parlait-on
si peu (ce qui était le cas dans notre classe) ?
La
réponse fut stupéfiante : parce qu'il était communiste ! ! !
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/8309
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/8309
En décembre, grâce à la pédagogie Freinet, si bien adaptée à la situation présente, Florian put lire correctement.
J'avais
proposé une série d'images au garçonnet. Chaque jour, il pouvait y
choisir celle qui lui plaisait le plus.
Bien
sûr, il y eut une carotte au bout de la perche : la promesse, s'il
arrivait à lire son propre récit, que je le lui ferais imprimer et
relier. Ce serait SON livre.
Deux
détails amusants et très révélateurs : Florian choisit son propre
nom de famille pour l'attribuer au loup, héros du récit. Et ce
loup, confronté à de multiples difficultés, réussit toujours à
les surmonter !
Voici
donc l'histoire que Florian inventa jour après jour et dont nous
nous servîmes pour reconnaître, sérier et fixer les sons complexes
de la langue française.
Les
Belles Histoires est
un magazine édité depuis 1972 par le groupe français Bayard
Presse.
Lancé sous le titre Les
Belles histoires de Pomme d'Api comme
un magazine d'histoires du généraliste Pomme
d'Api, la
revue a changé de formule et de format plusieurs fois depuis sa
création et s'appelle tout simplement, depuis 1999, Les
Belles histoires.
Le magazine vise le public des 4-7 ans.
Ce
magazine regroupe :
- une histoire illustrée accessible aux enfants de maternelle
- une bande dessinée (Charlotte et Henri entre 1985 et 2001, remplacée quelques mois en 1992 par Gaston et Lili)
- des jeux pour enfants
- un poème court, une comptine, une chanson
- dans les années 2000 des cartes à collectionner illustrées par Ulises Wensell, Grégoire Solotareff, David Parkins...(Wikipedia)
L'école normale de l'état à Mons comptait de nombreux partisans de Freinet et j'ai pu bénéficier de l'enseignement de cette pédagogie. Certains ont même pu se rendre à Vence pour visiter son école.
RépondreSupprimerChanceux, va ! ! ! Moi, j'ai fait ma quatrième expérimentale à l'Ecole Normale provinciale de Mons ! Je pense que, à l'époque, l'Ecole Normale de l'Etat n'était pas mixte (ce qui me fait dire cela c'est parce que, après une ou deux semaines de cours, les filles qui s'étaient inscrites chez vous ont dû revenir chez nous ou alors c'est parce que la 4ème expérimentale ne fut pas créée à l'ENE). Et je peux vous dire qu'à l'ENP, nous en avons vu des vertes et des pas mures. Surtout parce que, en 4ème expérimentale, nous ne suivions pas le cursus traditionnel ! Une anecdote : Un jour, la visite de l'Ecole Decroly à BXL avait été programmée pour les normaliennes de dernière année et pour nous. Arrivées devant le bus, la directrice ordonna à notre rang de se placer après celui des norm. trad. Bon, nous passâmes derrière. Lorsque toutes les filles de la 3ème traditionnelle furent embarquées, la directrice donna l'ordre au chauffeur de fermer les portes du bus. Révoltées, nous demandâmes des explications.Il nous fut dit qu'il n'y avait pas assez de places pour nous et que nous devions retourner en classe. Nos profs de français et de péda tentèrent d'intervenir mais ce fut chose vaine et le bus démarra sans nous. Toute notre année à l'ENP se déroula dans cette atmosphère ! J'ajoute que dans mon métier, je n'ai pas souvent rencontré d'enseignants qui pratiquaient les méthodes Freinet. J'en ai connu, oui, et c'était les meilleurs.
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