Qu'ils soient araignées, guêpes, libellules ou autres, ces animaux mènent une vie d'une intensité incroyable, admirable, sur les bord du lac de Cornillon.
Il suffit de s'aventurer doucement entre les joncs ou les roseaux (sans trop les remuer) pour découvrir un grand nombre de cohabitations sereines ou dangereuses : tout dépend évidemment de qui on est et de face à qui on se trouve.
Pour commencer les observations, voyons un peu ce que font les guêpes polistes. En ce moment, elles construisent, construisent, construisent, profitant des joncs et de leur solidité.
Il semble que chacune ait sa petite idée et son style quant à la forme du nid.
Une chose est certaine, des vérifications sérieuses ont lieu en ce qui concerne l'arrimage du nid à son roseau.
Si un danger se présente (en l’occurrence, mon objectif), l'araignée se faufile entre les joncs pour aller mettre sa progéniture à l'abri le plus loin possible, la tenant entre ses chélicères et ses pédipalpes .
Je dois reconnaître que, en ce qui concerne les batraciens, j'ai le pas trop peu discret. Aucune photo donc. Seuls le souvenir des grands "plouf" à mon approche et celui de merveilleuses chorales.
Un article intéressant :
http://lesarthropodes.wifeo.com/reproductions-et-cycle-de-vie-chez-laraignee.php
Pour commencer les observations, voyons un peu ce que font les guêpes polistes. En ce moment, elles construisent, construisent, construisent, profitant des joncs et de leur solidité.
Il semble que chacune ait sa petite idée et son style quant à la forme du nid.
Une chose est certaine, des vérifications sérieuses ont lieu en ce qui concerne l'arrimage du nid à son roseau.
Un peu partout, les araignées, elles aussi, se sont mises au travail.
Elles sont nombreuses à avoir déjà formé un cocon qu'elles protègent dans une sorte de bulle soyeuse. La mère y reste à l'affut du moindre danger mais, par transparence, il est possible de l'apercevoir en train d'enserrer son cocon entre ses longues pattes.
La forme du nid , je le suppose, indique l'espèce d'araignée qui l'a construit... ou peut-être pas ...
L'une des araignées tisse simplement une toile suspendue au-dessus de l'eau. Mais c'est une toile qui, au premier abord, touche à l'anarchie totale.
Si un danger se présente (en l’occurrence, mon objectif), l'araignée se faufile entre les joncs pour aller mettre sa progéniture à l'abri le plus loin possible, la tenant entre ses chélicères et ses pédipalpes .
Pisaura mirabilis |
Ensuite, il y a les demoiselles et libellules. Ce samedi, je n'ai vu que des demoiselles.
Et un azuré, un !
Bien entendu, il n'était pas le seul papillon à voler parmi les joncs et roseaux. Mais le seul qui ne bougeait pas, oui ! C'est quand même plus facile pour la photo ...
Quant aux autres animateurs du jour, plus discrets ils n'étaient pas inintéressants :
La chrysomèle du peuplier (ici sur un saule) |
??? |
l'énicorpus poilu (enicorpus pilosus) |
Une tipule (notre cousin) |
Et les cicadelles vertes |
Je dois reconnaître que, en ce qui concerne les batraciens, j'ai le pas trop peu discret. Aucune photo donc. Seuls le souvenir des grands "plouf" à mon approche et celui de merveilleuses chorales.
Un article intéressant :
http://lesarthropodes.wifeo.com/reproductions-et-cycle-de-vie-chez-laraignee.php
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