Gris, gris, le ciel de Provence...
Bon, aujourd'hui c'était ainsi. Qu'à cela ne tienne, la température était douce et l'envie de découvertes au rendez-vous.
Donc, en route pour Bénivay-Ollon et ensuite, vers le col de Vôte.
Une bien agréable découverte malgré le manque de soleil qui rendait les paysages un peu trop gris et tristounets.
Dès l'arrivée au col, un choix s'est imposé : forêt des Baronnies ou forêt du Coucou ?
Pour ne pas tergiverser trop longtemps, je choisis la troisième solution et partis vers la montagne de Peitieux.
Et une fois encore, je ratai un embranchement et me retrouvai à longer la montagne d'Autuche.
Décidément je ne serai jamais guide de randos en haute montagne, ni en basse montagne, ni même sur une plage, je risquerais de me perdre parmi les galets et il y aurait trop d'égarés à ma suite.
Mais qu'importe le vin du moment que l'on ressente l'ivresse ! (je ne suis pas certaine de l'exactitude de la formule)
Et l'ivresse fut bien au rendez-vous face à de si beaux paysages et même face aux marnes qui, plus ténébreuses que le reste, peuvent donner le petit frisson du danger proche !
Un constat réjouissant : les cèdres étaient nombreux et justement, ce sont mes résineux préférés. J'aime leur forme, leur tenue et, par dessus tout, leurs cônes tournés vers le ciel. Et quand l'un d'entre eux ose faire un doigt d'honneur aux randonneurs, c'est le summum du régal visuel !
A gauche, à droite, mille et une petites découvertes qui, toujours, poussent le promeneur à aller de l'avant : un mètre plus loin, qu'est-ce que cette autre tache verte ?.... après le tournant que pourrait- on découvrir ? dans cette prairie, n'y aurait-il pas quelques rosettes en formation ?
De fil en aiguille, on avance, on avance...
Aux amateurs de ballets, frustrés par la fermeture des théâtres, allez donc sur la montagne d'Autuche, représentation gratuite du "Lac des Cygnes" |
L'hellébore fétide, lumineuse malgré le manque de soleil de ce jour |
Eh bé ! Ne serait-ce pas les Alpes loin, loin, là-bas ? Mon cœur, amoureux depuis l'enfance, de cette chaîne montagneuse, se mit à battre un peu plus vite ... C'est toujours une grosse émotion d'apercevoir les sommets neigeux des Alpes.
Et revoilà le Mont Ventoux. Je l'avais un peu oublié avant de prendre un rien d'altitude...
Cet arbre-ci, je l'ai gardé pour la bonne bouche.
Et il méritait bien le noir et blanc.
Vieux, tordu, noueux, crevassé, s'accrochant à la vie au bord d'une combe, c'est un vieillard SU-PER-BE !
Vrai de vrai, le clou de ma petite rando !
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