Un
régal ...
Ce
midi, je m'étais préparé un petit cordon bleu de derrière les
fagots.
Non
! Mais cela, c'est de l'humour !
Ce
plat était issu d'une promotion de grande surface.
Jusqu'alors, je trouvais ces aliments pratiques lorsque je voulais
paresser devant mon ordinateur.
Bon
je me suis donc installée face à mon assiette.
En
toute honnêteté, je ne salivais pas. Les yeux dans le vague,
bouchée après bouchée, j'avalais chaque petite part. Aucune
résistance : pour être mous, ils étaient mous ces morceaux. Même
pas la peine de mâcher. Du ris de veau eut opposé plus de
résistance.
Arriva
ma chatte, grande testeuse de mes repas devant l'Éternel.
Souple,
elle sauta sur la table, se dirigea vers mon assiette et huma les
restes du cordon bleu.
Je
l'observai, attentive à la critique qui ne se fit pas attendre.
La
petite figure curieuse venait de se masquer d'un profond air de
dégoût. La chatte fit demi-tour et repartit chasser la souris dans
la pinède voisine.
Comme
tout un chacun, à l'heure actuelle, je suis au fait de la grande
imagination de nos usines agroalimentaires. La question qui suivit
fut donc : « Venais-je de manger du corbeau kazakh plus
simplement dénommé dinde grâce à la moulinette industrielle ? »
En
tout cas, c'était ce que ma chatte avait dû penser.
Lorsqu'elle
reviendra, pour la rassurer, je vais lui jurer de ne plus acheter
que du mouton français et je cracherai au sol en lui promettant bien de
ne pas accepter de boeuf aux hormones en provenance du Canada. Au
moins, nous saurons ce que, à l'avenir, nous mangerons.... du
moins... on peut toujours l'espérer !
Au moins, elle, elle semble savoir ce qu'elle mange. En l'occurrence, une souris bien fraîche. Maintenant, rien ne dit que cette souris n'a pas été un rien empoisonnée par tous les produits pulvérisés sur les vignes !
A chacune sa croix ! ! !
Je sais, la photo est gore. Mais après tout, pas plus que ce monde dans lequel on nous fait manger n'importe quoi pour enrichir les multinationales de l'alimentation.
A chacune sa croix ! ! !
Je sais, la photo est gore. Mais après tout, pas plus que ce monde dans lequel on nous fait manger n'importe quoi pour enrichir les multinationales de l'alimentation.
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