Tristes,
tristes dates que celles des 3, 4, 5 et 6 avril 2015 pour tous les
taureaux de la région d'Arles.
- Corridas : Au cœur de ce « spectacle » : la torture à mort d'un animal... La corrida c'est le spectacle de l'intense douleur d'un taureau, et de son agonie dans l’arène, mais aussi celui de la terreur des chevaux, qui sont souvent blessés et parfois même éventrés... Le taureau n'est pas un "fauve" mais un animal domestique et herbivore ! Dans l'arène, il essait de se défendre face aux coups et blessures qu'il reçoit, et tente désespéremment de sauver sa vie... Mais il est finalement achevé dans un bain de sang à coups d'épée répétés, puis avec un coup de poignard final dans la nuque pour lui sectionner la moelle épinière, sous les clameurs sordides de la foule ravie ! (Et l'entrée est gratuite pour les enfants de moins de 10 ans !). Puis on efface le sang sur le sable, et on fait entrer la victime suivante... Ils seront 6 à être torturés et assassinés pour le spectacle ! Mais ça n'est pas tout !! La corrida, c'est aussi tous les sévices subis par le taureau AVANT les 15 à 20 minutes de torture dans l'arène : L'afeitado en particulier, pratique réclamée par tous les toreros pour affaiblir le taureau avant le spectacle, et qui consiste à scier à vif les cornes du taureau (en termes de souffrances, et à cause des nerfs présents dans la corne, c'est comme si on nous sciait une dent à vif) avant de les poncer et/ou de les reconstituer avec de la résine pour que ça ne se voit pas. Pour le désorienter encore davantage, d'autres "préparations" sont parfois pratiquées aussi, comme lui mettre de la vaseline dans les yeux, ou des aiguilles cassées dans les testicules pour l'empêcher de s'asseoir ou de s'affaler, ou du coton enfoncé très loin dans les narines pour l'empêcher de respirer, ou encore laisser tomber une trentaine de fois des sacs de sable de 100 kgs sur les reins, après l'avoir immobilisé... et d'autres pratiques encore, tout aussi odieuses et révoltantes... Pour en savoir plus, visitez le site du CRAC
Il est bien dommage que l'habit "de lumière" n'éclaire pas le cerveau des organisateurs et des crétins qui vont se délecter à la vue de la souffrance et du sang d'un être vivant condamné à mort sans espoir de pouvoir se défendre.
Je paierai volontiers 99 euros ma place dans une tribune, le jour où le torero sera à quatre pattes dans l'arène face à un taureau qui tiendra l'épée. Et j'applaudirai lorsque l'on coupera les testicules et les oreilles de ce noble animal qu'est l'homme, partisan de la tauromachie.
Olé
!
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